La Presse Bisontine 237 - Mars 2022

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La Presse Bisontine n°237 - Mars 2022

Dans l’atelier de maintenance de la société Kuba, à Besançon (zone de Valentin). Pour payer son titre de transport, la carte bleue suffit. Il faut la présenter devant un valideur.

TRANSPORT Nouveau mode de paiement sur Réseau Ginko Avec la carte bancaire, c’est “Sésame ouvre-toi”

Pour valider son voyage sur le réseau Ginko, une carte bancaire suffit ! Cette innovation technolo gique mise au point par la société Kuba est totale ment sécurisée, économique et écologique.

Qui est Kuba ? Kuba est spécialisée dans l’éla boration de solutions billettiques intégrées pour les transports en commun dans le but de simplifier le paiement et la validation des titres de transport. Connue sous le nom de E.R.G. puis Vix et enfin Kuba, la société emploie à Besançon 115 personnes. Elle dispose d’une filiale de 80 per sonnes enAfrique du Sud. Kuba est déployée auprès de 90 réseaux de transports. n

L es avancées technologiques simples sur le papier sont souvent les plus complexes à mettre en œuvre sur le terrain. Depuis fin janvier, les voyageurs des lignes de bus et de tramdu réseauGinko peuvent valider leur voyage avec leur carte bancaire, directement sur le valideur pour 1,40 euro (1 heure de trajet). Une cinquan

tibles. Les premiers retours sur le réseau sont concluants. “Pour les voyageurs, c’est rapide et fluide : pas besoin d’acheter un titre à l’avance, pas d’attente au distri buteur, c’est accessible à tous et simple d’utilisation” , présente Laurent Sénécat, directeur de Kéolis BesançonMobilités. Une réussite Made in Besançon “qui est le fruit d’une collaboration étroite entre les équipes de Kéolis Besançon Mobilités et de Kuba, collaboration facilitée grâce à la proximité géographique et par le fait que Kuba est installé àBesan çon depuis plus de 30 ans” résume Marie Zéhaf, vice-prési dente en charge des transports. “La transaction est complètement sécurisée” , confirme Clément Loi seau pour La Banque Postale. Lorsque la personne valide avec sa carte bleue, il se passe 500 millièmes de seconde pour que l’information bancaire soit trans mise à la banque. Avec ce service, le réseau espère améliorer sa ponctualité “car

taine de développeurs de la société Kuba, dont les bureaux sont installés zone de Valentin à Besançon, a travaillé depuis 2020 - avec Kéolis Besançon et Grand Besançon Métropole - à l’élaboration de cette innovation au service de la mobilité. Une invention saluée par la prési dente de G.B.M. Anne Vignot : “On s’interroge pour savoir com ment faciliter le transport en com mun. Le fait de ne pas avoir besoin d’acheter un titre de trans port à l’avance et de pouvoir uti liser sa carte bancaire fait partie des solutions” se réjouit l’élue. Près d’une centaine de voyageurs se sont portés volontaires pour tester et vérifier notamment le bon fonctionnement du système Open payment et des appareils de contrôle durant plusieurs semaines. “Près de 85 cartes ban caires ont été testées pour 1 500 validations effectuées, et tout fonc tionne” présenteAdrienNaudet, chef de projet chez Kuba. Seules les cartes bancaires japonaises et chinoises ne sont pas compa

dans les mois à venir à l’instar de Nice. Adieu le ticket papier ou la carte de transport. “C’est aussi, il faut le dire, une avancée écologique, car on limite la fabri cation de cartes confectionnées avec des métaux rares” conclut Laurent Sénécat. Une seconde phase interviendra avec le déploiement de cette solution sur le réseau périurbain en sep tembre 2022. n E.Ch.

moins d’achats de billets se feront auprès du conducteur, présente un professionnel. Cela aura une action de lutte anti-fraude meil leure puisque le voyageur aura la possibilité de se mettre en règle à bord du véhicule (sauf en cas de contrôles).On limite également le nombre d’équipements embar qués pour contrôler.” L’investis sement est d’1,24million d’euros. D’autres villes ou métropoles feront confiance à ce système

Tarik Dinane, directeur de Kuba à Besançon.

PLANOISE Formation d’un collectif Bal folk : entrez dans la danse Le Carrefour d’animation et d’expression musicales (C.A.E.M.) de Besançon lance un appel aux musiciens amateurs, expéri mentés et débutants, pour animer un bal folk en fin de saison.

Les musiciens participent librement aux arrangements. Ici lors de la deuxième répétition au C.A.E.M.

C’ est une véritable aventure musicale et festive que pro pose cette école de musique, habituée à la pratique col lective. Des répétitions sont organisées certains samedis dans ses locaux de Planoise avec tous les musiciens qui le souhaitent. “L’objectif est de partager un moment convivial et de préparer l’animation du bal folk qui se tiendra le dimanche 5 juin à Byans-sur-Doubs” , résume Jean-Baptiste Chané, directeur du C.A.E.M. Ce projet, monté à l’initiative de Phi lippe Brégand et Jean-Christophe David (deux musiciens intervenants au sein de l’école), s’adresse aussi bien aux enfants qu’aux adultes, quel que soit le niveau de pratique de l’instru ment. “Les participants sont invités à jouer un répertoire issu du folk tradi tionnel (bourrées, valses, chapelloises… ) et à faire danser le public. Ils joueront en première partie du groupe Flock.”Si

Fabrique”, qui organisera dans le même temps un marché de créateurs. “Ce ter ritoire a à cœur de proposer diverses animations culturelles. Nous y avons déjà fait des stages jazz et divers concerts par le passé” , indique Jean-Baptiste Chané. “Ce nouveau temps festif, axé autour du folk, va dans le sens de la politique d’enseignement musical de Grand Besançon Métropole, qui sou haite que nos écoles animent l’ensemble de l’agglomération et partagent diffé rentes esthétiques musicales.” n S.G. En savoir plus : 03 81 51 21 36 accueil@caem-besancon.fr

se fait ici surtout à l’écoute et au res senti. Pas besoin de maîtriser à la per fection une partition. Ce qui permet y compris aux amateurs et à ceux qui

certains connaissent déjà ce répertoire, pour d’autres c’est une découverte totale. “Cela change du classique, c’est plus libre” , se réjouissait ainsi une violoniste, lors de la deuxième répétition. “En plus, on participe aux arrangements. Du coup, on se sent plus impliqué.” Le style évolue en effet selon les influences des musiciens. Ce jour-là, le professeur encadrant invitait d’ailleurs la dizaine de musi ciennes présentes à ne pas hésiter à pousser leurs initiatives. “Si vous tentez quelque chose, allez-y jusqu’au bout. Il y a plein de choses différentes dans le folk, c’est ce qui est intéressant. Cela se vit avant tout par le rythme.” Le travail, mené en toute convivialité,

n’ont plus joué depuis un moment de participer, comme cette dame de Maîche, qui a saisi l’oc casion pour se remettre à l’accordéon. D’autres viennent simplement “pour le plaisir de faire danser les gens.” Ce grand bal folk est mis en place en partenariat avec la commune de Byans-sur-Doubs et l’as sociation locale “La Petite

“Pour le plaisir de faire danser les gens.”

Cette musicienne amatrice a saisi l’occasion pour se remettre à l’accordéon.

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