La Presse Bisontine 236 - Février 2022

28 Retour sur info - Le Grand Besançon L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. nancray valide l’étude de faisabilité des éoliennes

La Presse Bisontine n°236 - Février 2022

“Ce projet à thise doit se faire, dans l’intérêt communal”

L a municipalité de Thise n’imaginait pas une telle levée de boucliers de la part de la vingtaine de proprié- taires des terrains du Sourbier. Eux souhaitent vendre leurs ter- rains agricoles et constructibles, comme le plan local d’urbanisme leur permet. Seul hic, la mairie n’est plus vendeuse (La Presse Bisontine de décembre) de la parcelle centrale (1 hectare). Sans elle, la construction des 90 logements est impossible puisqu’il s’agit d’un projet d’en- semble mené dans le cadre d’une Opération de program- mation et d’aménagement, et seule la collectivité a la possibilité de lancer une déclaration d’utilité publique (D.U.P.). Courroux des propriétaires qui n’ont pas été convaincus par les arguments du maire et ses deux adjoints lors d’une réunion organisée le 11 janvier à laquelle 37 per- sonnes ont participé : “On nous évoque des problèmes liés à la présence d’argiles, à la sécurité routière, au poumon vert… alors que ce projet est inscrit au plan local d’urbanisme et que le pou- mon vert est en fait une dent creuse à boucher ! Ces argu- ments sont fallacieux. Ce projet doit se faire pour l’intérêt de notre commune qui perd des

E n décembre dernier, La Presse Bisontine évoquait le changement de lieu du futur projet éolien de Nancray, qui ne sera plus entre Gennes et Nancray,

mais en limite de La Chevillotte. Le 16 décembre, à la majorité (moins 2 voix contre et une abs- tention) le conseil municipal de Nancray a validé l’étude de faisa-

bilité pour l’implantation de trois éoliennes dans une commune divi- sée entre les pour et les contre. 700 personnes ont rejoint l’asso- ciation qui s’oppose au projet. “Dans les villages environnants, ça gronde également” indique Sté- phane Mougin, de Naisey-les- Granges. Celui qui représente l’as- sociation A.S.P.E.N. reprend du service avec d’autres bénévoles : “Nous avions créé cette associa- tion pour s’opposer au projet de Naisey en 2009 puis de Bouclans en 2017, lequel avait été retoqué en raison de la présence de milans royaux. On craint que ce projet soit la porte ouverte à d’autres sur le secteur” dit-il. Du côté de La Chevillotte, le conseil municipal a reçu le promoteur (Opale) et le maire de Nancray pour une pré- sentation. “60 % de mon conseil est contre, et 40 % pour” dit Claude Savonet, le maire. n

une partie des propriétaires réunis sur le terrain des Sourbiers, au centre de thise.

habitants et a déjà perdu une classe faute d’effectifs. On demande, simplement, que la loi soit respectée” disent de concert les propriétaires. Ils sou- haitent une nouvelle réunion exposer leurs arguments : “Le conseil n’a sans doute pas tout compris notamment sur la pré- sence d’argile qui n’est pas un problème” émet un autre pro- priétaire. Sur ce fait, le maire acquiesce. Mais pas question

pour lui de revenir en arrière : “Le conseil a tranché. Je com- prends la position des proprié- taires mais 90 logements ici, c’est trop, annonce Loïc Allain. Mon engagement est de retra- vailler le P.L.U. pour diminuer le nombre de logements et faire différemment.” Ce dossier est le reflet d’un héritage voté par l’ancienne municipalité, dont fai- sait partie le maire. Ce nouveau groupe a d’autres desseins. n

le projet a été validé à la majorité, mais ça coince encore à la Che- villotte.

PUBLI-INFORMATION une formation solide, de la maternelle au B.t.S. Le groupe scolaire Sainte-Colette Saint-Joseph Saint-Paul de Besançon accueille les élèves dès 3 ans et propose

40 euros d’aide pour répondre à la flambée du prix des carburants

a u total, un peu plus de 1 500 élèves et étu- diants fréquentent le groupe scolaire bison- tin : de la maternelle et l’école élémentaire (Sainte-Colette) jusqu’au lycée (Saint-Paul), en passant par le collège et le lycée professionnel (Saint-Joseph). L’effectif global est en hausse régulière, même si chaque site reste à dimension fami- liale. “C’est d’ailleurs ce qu’apprécient les élèves et leurs familles, un cadre fami- lial dans lequel les jeunes que nous accueillons peuvent s’épanouir et se former dans les meilleures conditions” note Frédéric Chabod, le chef d’établissement coordinateur. À côté des formations générales “classiques”, le groupe scolaire propose quatre B.T.S., à temps plein ou en alternance : “Conception production industrielle”, “Assistant technique d’ingénieur”, “Étude et réalisation d’agencement” et “Mana- des formations générales et professionnelles pour préparer au mieux l’avenir des jeunes. “S’épanouir et se former dans les meilleures conditions.”

P our soutenir le pouvoir d’achat des salariés contraints de prendre leur voiture pour se rendre au travail, la Région a reconduit le dispositif “ticket mobilité” pour trois ans. L’aide est de 40 euros par mois. “Cette mesure est prise pour soutenir le pouvoir d’achat des salariés, qui font face aujourd’hui à la flambée des prix des carbu-

rants, indique la Région Bour- gogne-Franche-Comté. Il est proposé, jusqu’au 31 décembre 2024, aux 292 employeurs du territoire déjà partenaires et aux nouveaux employeurs.” La Région contribue à 50 %, le reste étant pris en charge par l’employeur. Il y a des critères d’éligibilité, à savoir être salarié en C.D.I. ou en C.D.D. de mini-

mum un mois, percevoir un salaire brut égal ou inférieur à deux fois le S.M.I.C. (2 408 euros), avoir un déplace- ment domicile-travail de 30 km minimum (60 km aller-retour), et le déplacement domicile-travail ne doit pas pouvoir être effectué en transport collectif ou doit, si c’est le cas, être égal ou supérieur à une durée d’une heure. n

Frédéric Chabod, devant le nouveau bâtiment du groupe scolaire.

gement économique de la construction”. “Ces enseignements professionnels ont le vent en poupe, les familles plébiscitent ces formations pour lesquelles nous investissons régulièrement dans du matériel neuf” observe M. Chabod. D’ailleurs, le groupe scolaire a fait récemment l’acquisition d'un nouveau bâtiment, en grande partie dévolu à l'enseignement supérieur, ensei- gnement supérieur qui va continuer à se déve- lopper avec des ouvertures prévues dans les années à venir de filières bac + 3. n

la Région à Besançon, a reconduit et revalorisé pour trois ans le ticket mobilité.

Groupe scolaire Sainte-Colette l Saint-JoSeph l Saint-paul 8, boulevard Diderot - 25000 BESANÇON tél. : 03 81 47 29 29 - www.stjoseph-stpaul.org

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