La Presse Bisontine 232 - Octobre 2021
44 Spécial Salon de l’Habitat
La Presse Bisontine n°232 - Octobre 2021
l Besançon Groupe Moyse Espace du dos “Un rendez-vous annuel incontournable” Plus de trente ans de présence au Salon Le groupe bisontin Moyse (promotion, construction, rénovation, aménagements) participe tous les ans au Salon de l’Habitat. Fanny Moyse, responsable de la communication, dit pourquoi. l Espace Valentin
l’isolation extérieure, le ravalement de façade, les carports, pergolas et autres abris de terrasses ou de piscines. “Ce choix de tout regrouper en deux grands stands est nouveau, c’est une manière d’optimiser notre présence sur le salon” note FannyMoyse qui estime que le Salon de l’Habitat de Besançon “est une vitrine qu’il ne faut pas louper.” Bien connu sur le Grand Besançon, le groupe Moyse profite aussi du Salon de l’Habitat pour étendre sa notoriété au- delà, sur les premiers plateaux et jusque dans le Haut-Doubs. Une quinzaine de collaborateurs Moyse sont présents sur le Salon. n
Fidèle parmi les fidèles au Salon de l’Habitat, l’enseigne Espace du dos y est présent depuis une bonne trentaine d’années, de génération en génération.
S i Internet est devenu le canal de communication et de contacts le plus efficace, en tout cas le plus pal- pable pour les entreprises du groupe Moyse, la présence physique à un tel ren- dez-vous reste primordiale. “Le Salon de l’Habitat reste un rendez-vous annuel incontournable pour nous” confirme Fanny Moyse. Le groupe familial bisontin y est présent depuis plusieurs décennies. “Pour nous, c’est le principal salon de Bourgogne-
l’image de marque du groupe à travers ses différentes marques, ensuite d’être proches de nos futurs clients et bien sûr de prendre des adresses pour prospecter après le salon” ajoute Fanny Moyse. Cette année,Moyse sera présent à travers un grand stand sur lequel seront regrou- pées les marques maisons, et un autre grand stand où les clients pourront décou- vrir tous les pôles de l’entité Moyse 3 D (orienté rénovation), avec les vérandas,
S elon Émilie et Vincent Wil- lemin, les gérants d’Espace du dos, une enseigne située au cœur de l’espace com- mercial deValentin, le salon de l’Ha- bitat de Besançon est le rendez- vous commercial “où le taux de transformation de nos contacts est le plus élevé car les personnes qui viennent sur notre stand sont la plu- part du temps en prospection pour de l’achat” estiment les deux entre- preneurs qui ont repris en 2018 le magasin créé par les parents de Vincent en 1993. On parlait alors de la Boutique du dos, l’enseigne était installée place Flore dans un petit local d’une centaine de mètres carrés. Le magasin devenu Espace du dos a déménagé à Valentin en 1996. Aujourd’hui, l’Espace du dos déroule sur 600 m² les gammes des produits
dont il s’est fait une spécialité : salons, literies et accessoires de bureaux. “Le point commun à tout ce que l’on vend ici, c’est la relaxation, avec des produits techniques et adap- tés à la morphologie de nos clients” précise Vincent. Si l’enseigne est également fidèle à la Foire comtoise depuis longtemps aussi, ses dirigeants voient dans le Salon de l’Habitat un “rendez-vous commercial complémentaire où on
Franche-Comté, celui sur lequel nous prenons le plus de contacts. Les autres salons de la région ne sont pas aussi porteurs” com- plète Bulent Demirci, le directeur commercial des marques “maisons” du groupe Moyse (Moyse, Roc- brune, Plaisancia). Si on ne signe évidemment pas directement des devis sur le salon, ce rendez-vous commercial permet aux entités du groupe Moyse “d’abord de véhiculer
Étendre sa notoriété au-delà du Grand Besançon.
ne voit pas le même type de public. Au Salon de l’Habitat, c’est plus ciblé. Il faut reconnaître qu’on y travaille très bien” poursuit Émilie Wil- lemin. Le Salon 2020 avait déjà été pour l’Espace du dos “une bonne édi-
Au Salon de l’Habitat, c’est plus ciblé.”
Fanny Moyse, responsable de la partie promotion et de la com- munication du groupe Moyse.
l Banque Crédit Agricole Franche-Comté “L’habitat est un des piliers de la relation client pour nous”
beaucoup changé. Ce salon est donc l’occasion pour nous d’être au milieu de tous ces acteurs. Pour les clients, même si Internet prend de plus en plus d’importance, il est toujours bien- venu d’avoir des interlocuteurs en face et ce Salon est l’occasion de privilégier ces relations directes. Les gens auront toujours besoin de se rencontrer. L.P.B. : Comment se porte le secteur de l’im- mobilier actuellement pour vous ? S.R. : Il est en forte progression. Entre 2018 et 2019, nous étions à 20 % de progression. De 2019 à 2020, nous avons à nouveau enregistré 10 % de hausse, et encore + 10 % entre 2020 et 2021. L’an dernier, le C.A.F.C. tota- lisait plus d’1,3 milliard d’euros de crédits habitat pour nos clients. Nous
La banque régionale participe systématiquement au Salon de l’Habitat de Besançon. Sylvie Rodier, directrice des crédits et de l’immobilier au C.A.F.C. explique pourquoi.
L a Presse Bisontine : Le Crédit Agricole Franche-Comté est-il un fidèle du Salon de l’Habitat ? Sylvie Rodier : Oui, et nous y tenons par- ticulièrement car l’habitat pour une banque comme la nôtre, c’est un des piliers de la relation client. Et un axe stratégique pour le C.A.F.C. qui a, dès 2012, structuré une filière intégrée dédiée à cette question avec les agences Square Habitat. Nous partageons d’ail- leurs notre stand du Salon avec Square Habitat. Nous avons également noué des partenariats avec plusieurs par- tenaires immobiliers locaux et nous nous sommes dotés d’une foncière, en association avec des promoteurs, pour accompagner aumieux nos clients tout au long de leur parcours.Notre panoplie de services liés à l’habitat est complète, de la recherche de logement à l’assu- rance en passant par le financement. L.P.B. : Quel intérêt y trouvez-vous ? S.R. : Être présent au salon de l’Habitat fait clairement partie de notre stratégie commerciale. Avec plus de 15 000 visi- teurs, cela nous permet de nouer de vrais liens, également avec les acteurs régionaux de l’habitat. Nous sommes également à l’affût des nouvelles tech- nologies car les façons d’investir ont
Le Crédit Agricole et Square Habitat partagent un beau stand de 36 m².
réalisons ainsi entre 8 000 et 10 000 crédits immobiliers par an à l’échelle de la région. L.P.B. : Les banques ont sou- vent tendance à affirmer que c’est le moment d’acheter. Pourquoi est-ce si vrai actuel- lement ? S.R. : Parce que nous res- tons sur d’excellentes conditions et les taux, en dessous d’1 % sur des durées moyennes, devraient se maintenir à ce bas niveau aumoins jusqu’en milieu d’année
“Notre panoplie de services liés à l’habitat est complète.”
prochaine.
25 ans. Ces directives ont peut-être mis un peu le doute dans la tête de nos clients et provoqué un petit coup de frein, mais nous ne sommes pas inquiets, les niveaux d’activité restent très soutenus et les derniers chiffres de septembre montrent que nous sommes encore dans une très belle dynamique. L’immobilier reste unmar- ché qui donne encore le sourire ! n Propos recueillis par J.-F.H.
L.P.B. : Les banques ont été récemment som- mées par les autorités financières de resserrer un peu les conditions d’octroi de prêts. Est- ce que ce tour de vis risque de casser la dyna- mique ? S.R. : En effet, le Haut conseil de stabilité financière exige des banques qu’elles demandent un petit apport et que les durées d’emprunt ne dépassent plus
Sylvie Rodier est la directrice des crédits et de l’immobilier au C.A.F.C.
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