La Presse Bisontine 227 - Avril 2021
Besançon 19 Cher.e.s lecteur.rice.s L ’ h u m e u r ‘ I l va falloir s’y habituer car plusieurs élues, Anne Vignot et son adjointe à la Culture en tête, semblent adeptes de cette forme d’écri- ture dite “inclusive” qui est désormais utilisée quasi sys- tématiquement par le service communication de la Ville de Besançon dans ses commu- niqués de presse. Ouverts d’es- prit, on peut accepter cette mer cette hiérarchisation arti- ficielle de la langue en fonction des sujets masculins ou fémi- nins qu’elle contient. Mais dans des communiqués usant de la langue inclusive, les fautes d’orthographe ou de syntaxe encore trop nom- breuses dans les communiqués de la Ville, font encore plus mal aux yeux. Surtout quand ils émanent de l’adjointe à la Culture… l
La Presse Bisontine n°227 - Avril 2021
PLANOISE “Le banc, la butte et le toboggan” L’idée d’écouter la ville, casque sur les oreilles, séduit Imaginées par Radio Campus Besançon, les balades sonores ont trouvé leur public. Comme ce dernier parcours proposé avec les 2 Scènes, partant en quête d’une jument disparue sur Époisses, Cassin et Île-de-France, qui prend des allures de western.
tembre. Une petite vingtaine de balades ont jusqu’ici vu le jour avec des incursions y compris sur le Grand Besançon à Arguel, Pugey, Thoraise et Deluz, où le parcours s’est calé sur des ran- données existantes (qui appro- chent plus les 2 à 3 heures, que On peut en profiter individuellement et à tout moment (photo C. Serrand).
E t si l’on découvrait la ville avec ses oreilles plutôt qu’avec ses yeux ? C’est l’idée de ces balades ini- tiées en 2013, et regroupées sur le site parcoursbesancon.fr. L’au-
murmure du Doubs au contact d’un bateau-promenade. Le tout porté par un regard tantôt poé- tique, tantôt curieux ou engagé. “Téléchargeables librement, ces balades permettent d’écouter en mouvement et sous casque une histoire, des voix et des ambiances, au fil d’un circuit suggéré par l’auteur(e)” , note Coraline Serrand, chargée de la communication à Radio Cam- pus Besançon. Une sorte de bande-son du réel, “avec des expériences différentes à chaque fois, comme dans cette balade créée par un audio naturaliste sur Rosemont axée sur la biodi- versité ou cette autre qui suit cinq personnes rencontrées dans la Boucle le jour même avec une captation du son à 360°.” De cette diversité naît l’engoue- ment, avec une vingtaine de par- ticipants à chaque nouveau ren- dez-vous collectif lors de la saison culturelle de juin à sep-
diteur est invité à prêter atten- tion à un univers sonore qui lui est familier, mais qui passe sou- vent inaperçu dans le quotidien. Du clocher qui résonne, aux canards qui barbotent, jusqu’au
volonté de dégenrer le langage et de suppri-
la quarantaine de minutes habi- tuelle en ville). Pour compléter ce panel, Aurélien Bertini, artiste sonore, a donc écrit une balade dans le quartier de Planoise avec trois classes. Par- tant de L’Espace, elle invite à arpenter les îlots
d’Époisses, de Cassin et d’Île- de-France. “On voulait faire connaître un peu mieux le quar- tier” , explique Stéphanie Bunod pour les 2 Scènes, à l’origine de la commande. La scène nationale bisontine, qui travaillait par ailleurs sur des capsules sonores et sur la thématique de l’écoute au cinéma, a saisi l’opportunité de ces balades pour attirer les familles. “C’est un formidable outil de médiation. On se laisse
guider et emporter par l’enquête” Elle est construite ici sous forme d’un western et plaît beaucoup. Accessible à partir de 7 ans, elle dure 1h15 et peut être librement téléchargée comme les autres. Trois ou quatre rendez-vous col- lectifs ont déjà été organisés depuis son lancement à la mi- février et d’autres dates sont programmées le 17 avril, le 19 mai et le 19 juin (à 14h30 devant l’Espace). n S.G.
Une bande-son du réel.
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Coraline de Radio Campus Besançon propose de découvrir ces balades collectivement de juin à septembre.
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