La Presse Bisontine 224 - Janvier 2021
LE GRAND BESANÇON
La Presse Bisontine n°224 - Janvier 2021
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SAÔNE
Intergénérationnelle
Une coloc’ entre personnes âgées et plus jeunes pour 2021 Le groupe Âges et Vie construit au centre de la commune trois colocations de 7 logements pour personnes âgées dépendantes ou en perte d’autonomie. 9 postes d’auxiliaires de vie seront créés.
L a colocation est le cœur du concept Âges et Vie : dans un cadre de vie à taille humaine, et inter- générationnel, des habitants de Saône ne pouvant (ou ne vou- lant) plus demeurer chez eux, pourront rester dans leur com- mune et bénéficier d’un accom- pagnement 24 heures sur 24 et 365 jours par an. Une priorité sera accordée aux habitants de Saône et à leurs ascendants. Au cœur de la commune, der- rière l’église, 3 colocations com- prenant chacune 7 chambres seront louées à aumoins 21 per- sonnes âgées dépendantes. Neuf emplois d’auxiliaire de vie seront
Les repas du midi et du soir sont préparés et partagés entre les colocataires (photos M. Cellier).
créés “pour une ouverture en novembre 2021” précise le groupe né dans le Doubs en 2008 et qui développe son concept original partout en France.
(A.P.A., crédits d’impôt,A.P.L.)” répond l’enseigne qui finance l’achat du terrain - à la commune de Saône - par la vente de cer- tains appartements au second étage. Benoît Vuillemin, maire de la commune, y voit un double inté- rêt : ce projet s’inscrit dans la future rénovation du centre- bourg mais surtout il maintient la mixité intergénérationnelle. “C’est aussi un bel exemple de mixité sociale qui correspond à l’esprit de notre commune” conclut-il. n E.Ch.
vie le plus normal possible. Les repas dumidi et du soir se pren- nent dans la salle à manger en commun, le plus souvent à huit. Des auxiliaires de vie se char- gent de préparer les repas, d’as- surer assistance 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 aux personnes âgées. Ces auxiliaires sont logées la plupart du temps à l’étage du bâtiment. Quel est le coût pour le “rési- dent” ? “En moyenne, nous constatons un reste à charge d’environ 1 600 euros mensuels tout compris, aides déduites
Les locataires vont disposer d’un apparte- ment d’au moins 30m 2 , de plain-pied avec une ouverture sur l’extérieur et le maintien d’un cadre de
Les appartements au 2 ème étage proposés à la vente.
Chacun dispose de sa chambre privative.
Ils créent les premières horloges “tahitiennes-comtoises” Le fabricant d’horloges Philippe Vuillemin, installé à Franois, s’est associé à Manu Faaitoa, un Doubien d’origine polynésienne qui a puisé dans ses racines tahitiennes pour concevoir des horloges d’inspiration. FRANOIS Une nouvelle collaboration
L a vie, même quand elle sépare les gens de 18 000 km, fait tou- jours des merveilles. Ils s’étaient connus il y a plus de trente ans, en 1987, en tant que collègues au sein d’une entreprise du Haut-Doubs. Cha- cun des deux a ensuite suivi son chemin professionnel,Manu Faaitoa en Suisse, puis à Tahiti, Philippe Vuillemin à Besançon. Et c’est seulement il y a quatre ans qu’ils se sont retrouvés par
hasard au cours d’une exposition hor- logère à Besançon. Entre-temps, Phi- lippe Vuillemin a repris les rênes de son entreprise à Franois, la manufac- ture d’horlogerie qui porte aujourd’hui son nom, et le Mortuacien Manu Faai- toa a quitté son Haut-Doubs natal pour créer dans l’archipel de ses origines paternelles sa propre marque de mon- tres baptisée Temanus. “Je conçois des modèles de montres et des bijoux à base
de produits polynésiens, notamment les perles de culture et la nacre” résume Manu Faaitoa. Les deux créateurs viennent d’unir leurs talents pour lancer une collection d’horloges d’inspiration polynésienne. “Avec ces horloges dont le mécanisme sort de l’usine de Philippe Vuillemin à Franois, j’ai voulu associer mes deux racines, mes deux cultures franc-com- toise et tahitienne. Ces horloges dont les premiers exemplaires sont disponi- bles sont le résultat d’une collaboration et d’une fabrication française à 100 %” se réjouit Manu Faaitoa qui passera pour la première fois depuis bien long- temps les fêtes enmétropole pour cause de crise sanitaire. L’objectif des deux partenaires est de fabriquer 118 de ces horloges, chaque pièce étant unique. “118, c’est le nombre d’îles que compte la Polynésie Française” justifie Manu Faaitoa. Une des créations des deux partenaires, aux couleurs chatoyantes, a été fabri- quée à partir d’un surf, d’autres ont été façonnées dans du bois local poly- nésien et arborent des symboles spi- rituels de la culture tahitienne tradi- tionnelle. Sur certaines, le poids de l’horloge est constitué d’une pierre sculptée originaire de là-bas. “On est fiers d’avoir réussi à adapter la culture polynésienne sur un produit franc-com- tois” note PhilippeVuillemin dont l’ate-
Philippe Vuillemin, fabricant d’horloges basé à Franois, a conçu ses horloges avec Manu Faaitoa, Polynésien et Haut-Doubiste à la fois.
est pas à sa première collaboration. Sa précédente datait de l’an dernier, il avait alors associé son savoir-faire horloger aux sculptures de l’artiste bisontin Paul Gonez pour créer des horloges sur-mesure. Les modèles d’horloges du duo Vuille- min-Faaitoa sont à retrouver sur la page Facebook deManu Faaitoa (Tema- nus), ou sur le site de la manufacture Vuillemin (horloges-vuillemin.com). n
lier-boutique est installé à Franois. Le prix de ces horloges “tahitiennes-com- toises” varie de 1 500 à 4 900 euros selon les modèles. Créateur avec Temanus de la toute première marque d’horlogerie polyné- sienne, Manu Faaitoa rend le plus bel hommage à la terre de ses ancêtres paternels tout en mettant à l’honneur le savoir-faire historique de sa terre maternelle. LeTahitien duHaut-Doubs, est aussi fier de l’une que de l’autre. Philippe Vuillemin quant à lui n’en
Différents modèles déjà produits.
J.-F.H.
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