La Presse Bisontine 224 - Janvier 2021

23 La Presse Bisontine n°224 - Janvier 2021

l Brasseries

Professionnels émoussés par la crise La bière de Noël, un moyen de mettre la pression Fermeture des bars, événements

Comté avec 9 brasseurs” qui a deux utilisations : “C’est une idée de cadeau pour les entre- prises franc-comtoises qui veu- lent les offrir à leurs employés ou leurs clients en y apposant leur logo, et un soutien à ces brasseries artisanales et indé- pendantes. Ce genre de coffret permet de les soutenir” explique Frédéric Jacquot, le gérant. On y retrouve la bière de Mami- rolle (Trobonix), la brasserie d’Épenoy, Étalans (La Gros lam beer), Nancray (Bière du Doubs), Poligny (Baboon), Orgelet (Ori- gine du Monde), Pontarlier (La bonne bouille), Besançon (Les 2 fûts), Cirey (Dan’s beer). n

de bières artisanales et bio. Une “petite” nouvelle est arrivée : la bière de Noël. “On ne peut pas passer à côté !” résume le bras- seur qui a perdu environ 30 % de ses ventes lors du second confinement. Les premières ventes de cet élixir de saison ont bien démarré, voire très bien. Il produit environ 600 hectolitres de bière par an et a prévu de produire une nouvelle tournée début décembre de “cette bière qui se consomme moins fraîche que les autres” conseille le pro- fessionnel. À Étray, la société “Bière concept” a créé un coffret décou- verte de “7 bières de Franche-

festifs annulés : les brasseurs locaux sont fortement impactés par la baisse de l’activité.

Laurent Fumey et sa bière de Noël Gangloff. Un moyen de déclencher de nouvelles ventes à l’instar des autres brasseurs.

L es brasseries artisa- nales ont fleuri ces der- nières années en Franche-Comté. Elles sont 21 répertoriées par “Bras- sicomtoise”, l’association qui regroupe les femmes et les hommes qui font la bière de Franche-Comté. L’année 2020 est loin d’être un grand cru, évidemment. La fer- meture administrative des bars, restaurants, événements festifs,

a fait diminuer de moitié voire plus la consommation de “mousse”. Et comme ce produit est périssable, les stocks ne peu- vent pas s’amonceler. “Lors du premier confinement, les ventes ont chuté,mais de manière moins forte que lors du second. Est-ce le moral des gens ?” questionne Laurent Fumey, de la brasserie Gangloff à Besançon. Il a fait renaître en 2016 ce nom à Besançon en créant quatre types

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L’U.C.B. au chevet de ses adhérents “Nous étions à deux pas, nous sommes désormais à trois clics” Le click and collect mis en place par l’Union des com- merçants a bien fonctionné durant le confinement ainsi que les chèques “Booster de commerce” en lien avec la collectivité. Le site aide désormais les secteurs toujours fermés comme les restaurants pour la vente à emporter.

ATIER

et d’occuper un ue deux : mes HACCP tion, de la production r. se ci-dessous ssier de candidature te chance !

À Besançon, les commer- çants ont de leur côté mis en place le système de “clic utile”, une liste très fournie et non exhaustive des com- merces ouverts ou non ouverts durant le dernier confinement ou ceux fermés mais qui proposent, par exemple, des services comme la livraison ou le retrait des com- mandes en magasin. Un travail de titan mené par l’Union des com- merçants de Besançon (U.C.B.) qui a créé une plate-forme sur le Net où avec un clic, le chaland trouve toutes les informations sur son

cés. “Nous avons eu jusqu’à 1 000 visites par jour sur notre site lorsque nous en faisions 300 auparavant durant de bonnes journées” note Adrien Pourcelot, directeur de l’U.C.B. La réouverture des magasins a donné une autre idée à l’associa- tion : “Mettre en avant ceux qui sont encore fermés, c’est-à-dire les res- taurants et bars qui proposent des plats à emporter, pour mettre en avant leur activité” poursuit le direc- teur. Ce dispositif devait être mis en place, le temps que les profes- sionnels remontent les informations à l’U.C.B.Un dispositif de chèques- cadeaux a été également mis en place à Besançon. 5 000 euros de bons d’achat avaient été dépensés fin novembre dans les commerces du centre-ville. L’Union pense déjà à l’après : elle veut offrir de la lisi- bilité à tous les commerçants du centre-ville via son site Internet. Comme l’indique le slogan com- mercial : “Avant nous étions à 3 pas, désormais nous sommes à 2 clics.” n

magasin préféré ou les produits recher- chés (www.commer- cants-besancon.com). Alimentation, mar- ché couvert, restau- rants, producteurs locaux, mode et beauté, décoration et cadeaux, loisirs et services ou héberge- ments sont référen-

Mettre en avant l’activité des commerces fermés.