La Presse Bisontine 223 - Novembre 2020

La Presse Bisontine n°223 - Novembre 2020 25

l J.A.L.M.A.L.V. Opposée à l’euthanasie “Quand on prend en charge les personnes,

elles ne réclament plus la mort”

“Jusqu’à la mort, accompagner la vie” (J.A.L.M.A.L.V.) est une association composée de bénévoles, formés, qui tiennent la main des malades en fin de vie jusqu’au dernier souffle, en soins palliatifs ou maisons de retraite.

ne réclament plus lamort” pointe la présidente Sylviane Berthoud. Sa collègue apporte un argu- ment que personne n’a jusque- là mesuré : la complexité du deuil une fois le suicide assisté réalisé. “Il n’y a rien de plus bru- tal qu’une mort programmée. Pour la famille qui a accompa- gné la personne, le deuil n’en est que plus compliqué car le mem- bre qui reste s’interroge de savoir pourquoi il a fallu en arriver là.” Souvent à la retraite, ces per- sonnes qui accompagnent des personnes âgées, mais aussi des jeunes, tentent le détachement lors des visites : “Il ne faut pas s’attacher. Lorsque c’est le cas, on passe le relais à un autre” disent-elles. Bien sûr, elles ne sont pas toujours les bienvenues dans les chambres : “Dans nos formations, on apprend à se faire jeter. Parfois, on ne parle pas, on écoute. Il suffit parfois d’un regard pour savoir que la per- sonne est contente de nous voir lorsqu’elle ne peut plus parler. La meilleure récompense est

I ls ne sont ni dans l’achar- nement, encore moins dans le sadisme. Les bénévoles de “Jusqu’à la mort accom- pagner la vie” sont contre l’eu- thanasie et pour la “solidarité” , c’est-à-dire accompagner les malades ou les personnes âgées jusqu’au dernier souffle. Marie- Jo Duval et Sylviane Berthoud vont chaque semaine leur rendre visite en soins palliatifs à l’hô- pital, ou dans les maisons de retraite de Bellevaux,Tilleroyes, des 7 collines, Saint-Ferjeux, soit une vingtaine d’établisse- ments du Grand Besançon. Il en faut du courage. Elles sont formées, suivies par un psycho- logue rémunéré par l’association reconnue d’utilité publique. La motivation, elles la trouvent “dans les regards ou les paroles que nous pouvons recevoir” disent les deux femmes. Crise sanitaire oblige, les visites ne

sont plus autorisées dans cer- tains lieux. Un coup dur. L’as- sociation représentée par la pré- sidente de la section à Besançon explique pourquoi elle est oppo- sée au suicide assisté : “Une société qui n’accompagne plus les faibles est ouverte à toutes les dérives. Si des gens réclament la mort, c’est parce qu’ils sont mal accompagnés, à quelques exceptions près. Tant qu’il y a

une lueur de vie, il faut l’en- tretenir car aujourd’hui à 99 % la souf- france phy- sique est sou- lagée mais pas la souffrance psychique. Si des personnes sont prises en charge, accom- pagnées, elles

“une société qui veut tout consommer, tout programmer.”

Marie-Jo Duval et Sylviane Berthoud pour “Jusqu’à la mort, accompagner la vie”.

alors ce regard.” Leur opposition à l’euthanasie n’a rien de reli- gieux mais plus de conceptuel. “Pourquoi l’A.D.M.D. a-t-elle le vent en poupe ? , interroge la pré-

sidente. Parce que nous sommes dans une société où l’on veut tout consommer et tout programmer, maîtriser, jusqu’à la mort. On peut programmer ses obsèques,

certes,mais programmer samort n’est pas notre conception de la vie.” J.A.L.M.A.L.V. va poursui- vre sa mission. n E.Ch.

Publi-information

Bienvenue chez Atol ! Pour la première fois, un magasin Atol les Opticiens s’installe dans le Grand Besançon dans la zone d’École-Valentin. Les clients bénéficient du concept et des services propres à cette enseigne.

Bertrand Andriot (à gauche) et François Hanus, vous accueillent et vous conseillent dans le nouveau magasin Atol dans le respect

L’ enseigne Atol les Opticiens s’est installée dans la zone commerciale d'École-Valen- tin, à côté de la boulangerie Ange. Le magasin de 180 mètres car- rés, aussi spacieux que lumineux, a ouvert ses portes début octobre à l’initiative de Bertrand Andriot, son gérant, opticien depuis plus de vingt ans. Grâce à lui, l’enseigne Atol les Opticiens est présente pour la pre- mière fois dans le Grand Besançon. Désormais, les clients bénéficient du concept et des services propres à cette marque attachée au “fabriqué en France”. “Notre particularité est que nous travaillons exclusivement avec le verrier français Essilor” sou-

ligne Bertrand Andriot qui est entouré de deux collaborateurs diplô- més, François Hanus et Asiya El Ghalbzouri. Ensemble, ils accueillent et conseillent les clients de tous les âges dans le choix de leurs futures montures. Ils ont le choix, puisque le magasin compte plus de 1 000 paires, y compris les solaires. Toutes les marques de référence, qui suivent les tendances de la mode, sont pré- sentes. Mais BertrandAndriot, commercialise également d’autres marques, origi- nales, que l'on trouve plus rarement chez les opticiens de la zone commer- ciale. “C’est le cas, par exemple, des marquesTomFord et Swarovski.Nous

des règles sanitaires en vigueur.

“Nous travaillons

les tests de vue (ceci n’est pas un examen médical. Réservé aux plus de 16 ans. Consultez votre ophtalmologiste pour l’exa- men de vue. DM CE. 11/20) et d’adaptation aux lentilles sur prescription médicale. Du confort, du conseil, de la qualité, et un accueil soigné, Atol est la nouvelle adresse où il faut choisir ses lunettes. À une rue de là, Hélène Cottin-Andriot, Audio- prothésiste D.E., épouse de Ber- trand Andriot, vous accueille suite à un déménagement, dans son nouveau centre “Audition Cottin-Andriot” au 19, rue de Châtillon à École-Valentin, à proximité de Carrefour. n

plaire au plus grand nombre. Pour les essayages, votre opticien Atol, permet à ses clients d’em- porter chez eux un coffret d’une sélection de huit paires. “On a des partenariats avec la plupart des mutuelles. Nous avons donc la possibilité de dire au client quel sera le montant de son reste à charge au moment de l’élabo- ration du devis.” Une fois que le choix est fait, les montures sont garanties deux ans quelle que soit la marque. Pour une paire choisie, la seconde est à 1 euro ! Votre magasin Atol de la zone commerciale d’École-Valentin est aussi équipé d’une salle pour

avons également lamarque In'bô, des lunettes en bois fabriquées dans les Vosges. Nos clients trou- vent aussi des marques créateurs comme les montures asymé- triques signées Jean-François Rey (J-F Rey).” Beaucoup des montures pour adulte sont aussi déclinées dans une gamme enfant. “Il y a une tendance, notamment chez les jeunes, aux lunettes aux formes rondes. On est sur un produit rétro, doré par- fois, avec de grandes surfaces de verre” poursuit le gérant. Les marques comme Nike, Adidas, Lacoste, Ralph Lauren, Ray-Ban et bien d'autres viennent com- pléter le choix des montures pour

exclusivement avec le verrier

français Essilor.”

Le nouveau magasin Atol est idéalement situé, à côté de la

boulangerie Ange et de

rue Ariane II ( à côté de la boulangerie Ange) 25480 espace Valentin Tél. : 03 81 60 65 08 - Mail : atol.besancon@orange.fr Magasin ouvert le lundi de 14h à 19h du mardi au samedi : de 9h30 à 12h30 et de 14h à 19h

l’échangeur. Le stationnement y est facile.

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