La Presse Bisontine 222 - Octobre 2020

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La Presse Bisontine n°222 - Octobre 2020

pas les moyens matériels et humains pour digérer tout ça. “NOTRE VISIBILITÉ EST RÉDUITE À UN MOIS” S’il se dit satisfait des enveloppes promises par le gouvernement à travers son plan de relance, le nouveau président de la

C.A.P.E.B. du Doubs Laurent Lartot met le doigt sur les difficultés pratiques de sa mise en œuvre.

L.P.B. : Des artisans semblent ne pas manquer de travail en ce moment. Quelle est la réalité ? L.L. : Oui, il y a du travail et il y a des commandes. Le gros souci, c’est la visibilité qui est quasiment nulle. Avec le Covid, elle est passée de trois- quatre mois à un mois seulement. Jusqu’à maintenant on travaillait avec un carnet de commandes de qua- siment une année. Je tiens à souligner le travail remarquable effectué par le préfet du Doubs pour débloquer la situation concernant les permis de construire qui avaient été figés pen- dant le confinement. Mais cela ne suffira pas et les artisans se posent beaucoup de questions. Personnelle- ment, je n’ai jamais connu une conjoncture pareille. L.L. : Et des difficultés pratiques de mises en œuvre de certaines mesures à l’image du C.E.E. (Certificat d’éco- nomie d’énergie). Après avoir fait un devis, la norme nous oblige à démarrer les travaux six jours seulement après. C’est impossible de toujours respecter cette disposition. On comprend que le gouvernement ait eu besoin de L.P.B. : Vous déplorez aussi l’excès de normes ?

L a Presse Bisontine : Com- ment avez-vous perçu les annonces du gouvernement pour relancer la profession du bâtiment après la crise sanitaire ? Laurent Lartot : Nous les avons évidemment très bien perçues. La seule chose, c’est que ces annonces sont avant tout politiques et qu’on sait d’ores et déjà qu’elles seront sans

doute complexes à mettre en œuvre. Je prends l’exemple de ma profession, chauffagiste : il faut imaginer le nom- bre de qualifications pour pouvoir travailler aujourd’hui ! C’est devenu infernal entre les R.G.E., le Qualibat, le Qualipac, on parle même d’un projet de Qualifioul ! Quand on connaît le coût de la démarche avec l’audit qui va avec : nos petites entreprises n’ont

Laurent Lartot est le nouveau président de la C.A.P.E.B. du Doubs.

lourdes : certains artisans, plutôt que se lancer dans le fastidieux dossier R.G.E., préfèrent ne pas avoir la cer- tification et proposer directement des remises à leurs clients. n Propos recueillis par J.-F.H.

faire ces annonces pour tenter de relancer la consommation. Mais cer- taines choses sont à retravailler et c’est tout le sens des démarches que notre Confédération fait remonter au plan régional, puis national. C’est dire si parfois les normes sont

L’artisanat devrait bénéficier du plan de relance (photo d’illustration archive L.P.B.).

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