La Presse Bisontine 222 - Octobre 2020

LE GRAND BESANÇON

29

La Presse Bisontine n°222 - Octobre 2020

ÉCOLE-VALENTIN

5 ème vice-président de la communauté urbaine “Il faut que le tronçon Beure-Micropolis se fasse”

Autre nouveau venu parmi les hommes forts de Grand Besançon Métropole, le maire d’École-Valentin Yves Guyen. En tant que vice-président de G.B.M., il est chargé des gros dossiers de voirie et d’infrastructures. Quelle est sa feuille de route ?

Yves Guyen est aussi maire d’École- Valentin. Le gros dossier du mandat municipal sera la reconstruc- tion d’une salle asso-

L a Presse Bisontine : La voirie, donc les routes,les pistes cycla- bles, les transports en com- mun… Tous ces sujets sont sous votre responsabilité. Du lourd en perspective ? Yves Guyen : C’est une grosse délé- gation en effet et j’en suis bien conscient. Elle est à la croisée d’autres compétences, notam- ment la délégation de Marie Zéhaf qui concerne les trans- ports, les mobilités et le station- nement et je m’appuie aussi sur un autre élu délégué aux modes doux, Gilbert Gavignet. Nous serons souvent amenés à tra- vailler ensemble, mais tout ce qui concerne les travaux d’in- frastructures passera en effet par ma délégation. L.P.B. : Un des premiers dossiers sen- sibles est la réalisation de nouvelles voies cyclables. Le projet rue Midol à Besançon cristallise déjà certaines cri- tiques. Vous le défendez ? Y.G. : C’est un projet qui avait été ficelé avant lesmunicipalesmais qui avait été mis “au frigo” sans

jours y circuler. Le pont de la République, c’est un projet pure- ment bisontin et sur ce point, la maire de Besançon exerce son pouvoir de police et le pont devrait être fermé à la circulation automobile. Nous avons d’autres projets de voies douces en agglo- mération comme la liaison entre Montferrand-le-Château et la Belle Étoile qui est en cours de validation. Des arbres seront à couper, on étudie actuellement la manière de trouver une com- pensation. L’amélioration des voies cyclables rue de Dole est aussi en réflexion. L.P.B. : Vous pousserez pour le déve- loppement des modes doux ? Y.G. : Bien sûr, mais les modes doux, ce n’est pas que le vélo. Il y a le train et sur ce point, la halte ferroviaire d’École-Valentin ne marche pas et il faudra bien reparler de cadencement avec la Région. J’ai aussi en tête de créer de vrais parkings-relais, mais cette fois bien placés, pour inciter les automobilistes à lais-

doute parce qu’il était en effet un peu sensible. J’ai demandé qu’une réunion soit organisée le 23 septembre sur le site, avec un stand où les élus concernés étaient présents, pour présenter le dossier aux riverains. Mais je considère que ce dossier est aujourd’hui validé, qu’on ne reviendra pas dessus.Après avoir écouté les gens, il faut désormais passer à l’action. L.P.B. : Quid du pont de Velotte, du pont de la République…Les voitures seront- elles bannies ?

ciative à Valentin.

ser leurs voitures. On pourrait en envisager à hauteur des trois échangeurs autoroutiers de Besançon, àVaux-et-Chemaudin, àValentin et àMarchaux. Encore faut-il imaginer un réseau de bus performant et bien cadencé. C’est un de mes projets. L.P.B. : Même si c’est l’État qui pilote ce dossier, quel est votre avis sur la terminaison des travaux de la R.N. 57 entre Beure et Micropolis ? Y.G. : J’attends de voir quels argu- ments on pourra apporter pour envisager une remise en cause

elle mérite certainement une bonne phase de préparation de quelques mois. L.P.B. : D’autres sujets sensibles à venir ? Y.G. : Il faudra qu’on discute rapi- dement de la taxe d’aménage- ment qui pour l’instant est per- çue par les communes. Sans doute faudra-t-il envisager d’en verser une part à G.B.M. qui a repris récemment cette compé- tence infrastructures. Cela mérite une large discussion. n Propos recueillis par J.-F.H.

de ce projet car mon avis est clair : il faut finir ce tronçon. Sinon, quelle autre solution pour- rait-on adopter ? À ce stade, je n’en vois pas. L.P.B. : Un commentaire sur la gratuité des transports publics en cas de pic de pollution ? Y.G. : J’ai juste été surpris comme de nombreux élus de l’apprendre alors que la question n’avait pas été débattue en commission. Sur le fond, je suis favorable à cette expérience, encore faut-il qu’elle soit bien réfléchie et pour cela,

Y.G. : Le pont de Velotte devra être fermé pro- visoirement pour réparer cet ouvrage qui en a besoin, et pour réaliser un encorbellement sur lequel rou- leront les cyclistes, mais les voitures pourront tou-

“Des parkings-

relais à hauteur des trois échangeurs autoroutiers.”

2 5

DOUBS