La Presse Bisontine 222 - Octobre 2020

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La Presse Bisontine n°222 - Octobre 2020

COMMERCE

Produits régionaux L’élu régional milite et vit pour les produits locaux Conseiller régional jusqu’en mars

L uc Bardi a demandé à la présidente de Région Marie-Guite Dufay qu’elle lui retire sa délégation à l’artisanat et au commerce qui lui avait été confiée en octo- bre 2017 pour éviter tout mau- vais procès. Car depuis juillet, l’élu régional a ouvert sa propre boutique, un magasin où l’on retrouve des produits issus à 100 %de Franche-Comté et dont une bonne partie sont produits dans le Grand Besançon. Le gérant a conçu des étiquettes “Produit dans le Grand Besan- çon” apposées par exemple sur cette charcuterie venue de Fon- tain ou ce pot de confiture de Devecey. Fromage, crème, viande, char- cuterie, fruits et légumes, vins, Rivotte “Lulu, Muc et le Lapin”, un magasin de produits 100 % francs-comtois. Un virage professionnel ? Pas tant que cela. prochain, le Bisontin Luc Bardi a ouvert à

Luc, ici avec Louisa, vendeuse, devant le maga- sin situé au 52, faubourg Rivotte à Besançon.

épicerie et confiserie y sont pro- posés. “C’est un virage profes- sionnel car je travaillais dans l’associatif auparavant. Mon mandat m’a permis de me frotter au métier… et m’a donné l’envie de me lancer” dit-il simplement depuis son échoppe, située au 52, faubourg Rivotte. Ce quar- tier, c’est le sien, là où il habite avec Muriel, son épouse, et Julien son beau-fils. C’est de la contraction des trois prénoms qu’est né “Lulu,Muc et le Lapin”, “lapin” étant le surnom de son beau-fils. Pour le moment, seul Luc vit à 100 % du salariat de son épicerie qui n’est autre que la reprise de “Ô Doubs terroir” que Gilles Bousson, l’ex-proprié-

ment du producteur” évoque le nouveau commerçant également présent sur le marché Rivotte du dimanche matin, et bientôt celui de Marnay et de la gare Viotte qui devrait reprendre. Luc Bardi ne sera pas candidat aux régionales de mars 2021 mais continue jusqu’à cette échéance d’honorer son man- dat. Le tablier la journée, la cravate le soir pour les réu- nions, voilà son nouvel habit. Et il lui va bien. n E.Ch.

taire, a transmis. Luc Bardi a apporté sa touche et fait entrer de nouveaux pro- ducteurs avec qui il traite en direct. Il les connaît tous : “J’ai environ 70 fournisseurs. Je n’ai pas pu rendre visite à tous en raison de la crise sanitaire mais je connais leur philosophie. J’es- time que la relation avec un four- nisseur a autant d’importance qu’une relation avec le client. Je suis celui qui établit la relation avec le consommateur. Je me considère comme le prolonge-

“Lulu, Muc et le lapin”, produits francs-comtois, 52, faubourg Rivotte. Magasin référencé Teekers. 03 81 81 38 65.

Prunes de Rougemont, tomates de Rigney au choix pour ce client.

Les musiciens font leur rentrée Les cours au Carrefour d’animation et d’expression musicales (C.A.E.M.) ont repris mi-septem- bre. Bien que chamboulée par la crise sanitaire, cette saison proposera quelques nouveautés. PLANOISE Sans condition d’âge, ni de niveau

S’ il reste difficile de se projeter dans le contexte actuel, l’école de musique bisontine ne pou- vait se résoudre à rester plus longtemps silencieuse. Les notes y

geantes, on s’adaptera au jour le jour” , note Lucie Anaclet, chargée de com- munication. Un protocole de désinfec- tion est ainsi appliqué avant chaque cours et à chaque instrument. Pour l’heure, le port du masque (qui reste difficilement compatible avec les ins- truments à vent) n’est pas exigé pen- dant la pratique musicale. “On laisse donc le libre choix à nos élèves.” Depuis le passage en zone rouge le 21 septem- bre, avec circulation active du virus, il faut désormais rester assis. Comme toute structure accueillant du public, le C.A.E.M. doit composer avec ces nouvelles contraintes. Ce qui a un impact sur son activité. “On a 40 à 50 % d’inscriptions en moins que l’an dernier pour l’instant.” Il a toutefois bon espoir de voir revenir peu à peu les élèves. D’autant que pour encou- rager la reprise des pratiques artis- tiques, le Département offrait 50 euros aux jeunes Doubiens de 7 ans à 25 ans qui souhaitent s’inscrire à une activité musicale jusqu’au 30 septembre. “Si on ajoute à cela le Pass Culture, avec qui on est également partenaire, on peut s’inscrire à moindre coût voire gratuitement sur certains cours” , précise Lucie Anaclet.

résonnent donc à nouveau. Le public est accueilli dans le respect des consignes sanitaires avec une possible évolution au fur et à mesure des semaines. “Les données sont chan-

Il reste encore plusieurs places sur les cours enfants.

musiciens expérimentés qui veulent se lancer dans un projet de création musicale, peuvent profiter du “Lab”. Un nouveau concept lancé par l’école bisontine pour s’initier à la composition. Parmi les nouvelles activités figurent également deux ateliers folk et pop, les mercredis et jeudis soir. Le projet Idencité (inscrit dans le cadre du Contrat de ville), interrompu l’an dernier, a repris de son côté avec onze jeunes de Planoise. Enfin, à défaut de ses concerts trimestriels organisés à la Brasserie de l’Espace, le C.A.E.M. espère pouvoir organiser son rendez- vous de fin d’année. n S.G.

Axé sur l’enseignement collectif et les musiques actuelles, le C.A.E.M. conti- nue à favoriser le jeu et la dynamique de groupe. “Nos ateliers et nos cours de musique sont ouverts à tous les

niveaux. Cela com- mence avec l’éveil musical à partir de la maternelle, au par- cours musical du C.P. au C.E.2 où l’on va découvrir et choisir son instrument, jusqu’aux formules ados.” Les adultes débutants ont aussi leur créneau et depuis cette année, les

Un “Lab” pour les plus expérimentés.

Le C.A.E.M. privilégie le plaisir de jouer et de faire de la musique à plusieurs (photo C.A.E.M.).

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