La Presse Bisontine 222 - Octobre 2020

12 DOSSIER BESANÇON

La Presse Bisontine n°222 - Octobre 2020

Architecture Le C.A.U.E. (Conseil EN BREF

SPORT

L’Olympique de Besançon chouchoute ses racines L’O.B. fête son doyen et son poussin

d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement) du Doubs présente sa nouvelle exposition : “Dessiner, voir et prévoir en compagnie de Jean Garneret”. Se pencher sur le travail de l’ethnologue Jean Garneret, c’est profiter d’un véritable butin lentement constitué pour connaître le patrimoine local, le comprendre et l’aimer. Cette exposition, réalisée par le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement du Doubs, s’appuie sur les dessins de l’abbé Jean Garneret pour regarder d’un œil nouveau les fermes comtoises qui constituent notre paysage, notre patrimoine commun et y créer de nouveaux usages. Jusqu’au 18 décembre au Fort Griffon à Besançon (Hall de l’entrée D) du lundi au vendredi de 9 heures à Concert “L’ami Brassens”, une création artistique de Pascal Keller et Antoine Bossard à découvrir samedi 3 octobre à 20 h 30, salle Flaubert de la Halle aux Arts à Saint-Vit. Un spectacle gratuit, mais sur réservation au 06 03 65 31 07 ou sur service.culturel@saint-vit.fr 17 heures (16 heures le vendredi). Accès libre et gratuit. Brassens

Le club de rugby a organisé une transmission de flambeau entre Michel Garrigues, 90 ans, le plus ancien membre du club et Esteban, 6 ans. L’occasion de replonger dans les souvenirs.

L e demi-d’ouverture qu’il était à l’Olympique Bisontin a perdu de sa vitesse et de son toucher de ballon mais pas son sourire. Michel Garrigues, 90 ans, a retrouvé la pelouse du terrain de rugby de l’O.B. samedi

19 septembre au stade Mau- rice-Jabry, du nom de ce joueur phare avec lequel Michel a joué dans les années cinquante. Heureux, le doyen l’était de retrouver certaines de ses connaissances à l’image de Daniel Bourcet, certes bien plus

Michel Garrigues, 90 ans, a joué dans les années cinquante à l’O.B., Il transmet le ballon à Esteban, le plus jeune.

Michel, l’ancien. Un moment sympa : “Tu te souviens des der- bies avec Pontarlier ou Dole ?, demande Michel avec le sourire à Daniel. On se mettait des bons coups dans la mêlée mais on finissait toujours par une troi- sième mi-temps.” Le rugby a bien changé. Pas

Michel. L’an dernier, il parti- cipait encore aux repas des anciens du club où il mettait l’ambiance. On est de l’O.B. ou on ne l’est pas. Le Covid a stoppé les repas du vendredi entre copains. Tous espèrent se retrouver très vite… n

jeune que lui,mais qu’il a côtoyé par le passé. La grande famille du rugby n’oublie pas ses anciens. Alain Dougy, membre du club et auteur d’un film retraçant les grands moments du sport, a organisé une pas- sation de ballon entre Esteban, le plus jeune joueur du club, et

Photo de l’O.B. qui jouait ce jour-là à Morez (années cinquante). Michel Garrigues, numéro 9, est à droite (assis) à côté de Maurice Jabry.

LOISIRS

Cours, stage et battle La danse urbaine se pratique à tous les âges

à 28 ans, cette passionnée de cultures urbaines a déjà une solide expé- rience derrière elle. “Je donne des cours depuis l’âge de 17 ans” , sourit-elle. Enseigner

Du baby hop ou mumy’street, Marion Gonzales brise les codes et invite à la découverte des cultures urbaines au sein du nouveau centre dédié (C.C.U.B.), chemin des Torcols à Besançon.

la danse urbaine était une évi- dence pour cette jeune femme, qui a commencé adolescente à lamaison de quartier de Planoise et qui n’a jamais arrêté depuis. “C’est vraiment un moyen d’ex-

Marion a créé l’association P.M.S. Prod avec son collègue Sylvain, qui tourne, lui, autour de Besan- çon. “J’ai 135 élèves et 12 cours répartis sur toute l’année au C.C.U.B.” Les jeunes, qui consti- tuent le gros de ses troupes, ne boudent pas leur plaisir durant leur rendez-vous hebdomadaire. “On commence généralement par des funky step après un rapide échauffement. Puis on passe à une partie un peu plus technique, où je leur apprends par exemple à faire des vagues ou l’hélicoptère, avant de faire une chorégraphie en musique.” Très investie, Marion qui a déjà participé à des créations de spec- tacles au théâtre Ledoux et à une battle internationale à Dijon, aide aussi à la promotion de ces disciplines à travers l’as- sociation “The Lost” qu’elle a créée en novembre 2012. “On organise des ateliers, des forma- tions, des manifestations…” Une grande battle avec 100 danseurs venus de toute la France était prévue en mars dernier. Elle sera logiquement reportée cette année si le contexte sanitaire le permet. n S.G.

pression qui permet de s’ouvrir, avec de belles valeurs de par- tage, de respect… Cela m’a moi-même aidé dans ma vie personnelle à passer des caps difficiles.” Loin des clichés, elle regrette l’image associée au hip-hop, au break dance, au street jazz ou au

Elle a des

élèves de 4 à 72 ans.

ragga. “On croit à tort que c’est réservé aux ados de quartier.” Alors, pour inciter le plus grand nombre à passer la porte duCen- tre des cultures urbaines de Besançon (C.C.U.B.), elle a eu l’idée de lancer un créneau dédié aux mamans, le vendredi soir. “J’appelle ça le street mum. Elles viennent dans ce cours pour décompresser.” Il y a aussi le mumy’street le lundi matin pour les plus de 45 ans et l’initiation au hip-hop ouverte aux plus petits le mercredi matin. “J’ai des élèves de 4 à 72 ans” , se féli- cite Marion. Voir des mamies faire du street jazz peut paraître plutôt étonnant mais c’est juste une question “d’adaptation des pratiques” d’après elle. “Elles étaient elles-mêmes un peu réti- centes au début, et elles ont vite vu que c’était à leur portée.” Pour répondre à la demande,

Les cours de hip-hop, assez dynamiques, attirent enfants et ados.

En savoir plus au 06 83 52 69 90

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