La Presse Bisontine 216 - Janvier 2020

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON 28

La Presse Bisontine n°216 - Janvier 2020

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

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Le Sybert veut rassurer

de disponibilité du four de 1976 est de 84 % (y compris arrêt pour entretien et panne), ce qui représente de 3 700 heures de fonctionnement depuis juin. Chaque année, 136 kg d’ordures ména- gères résiduelles sont générés par foyer et par an dans le périmètre du Sybert quand la moyenne nationale est à 270 kg. Un bon chiffre. n

S uite à l’article intitulé “Four en panne : 6 000 tonnes de déchets enfouies” paru dans La Presse Bisontine de décembre, le Sybert tient à rectifier et à clarifier certaines informations. À l’heure actuelle, plus aucun déchet n’est enfoui. Le four de 2002 a redémarré le 1 er novembre et il est en phase d’essai. Les autres inci- nérateurs de la région (qui devaient accueillir les déchets du Sybert) n’étaient pas for- cément en panne, mais pas en capacité de les accepter. Concernant la demande faite par le préfet de fermer le four de 1976 jusqu’à la réa- lisation de certains travaux, le syndicat précise que le four a été arrêté (par le Sybert) le 28 février dernier en attendant le résultat de certaines analyses. “Même si le rapport de 7 apparaît dans le consi- dérant de l’arrêté préfectoral (en réalité 7,25), il ne s’agit en aucun cas de taux de rejet de gaz et de particules sept fois supé- rieurs aux normes entre juillet 2018 et jan- vier 2019 mais d’un écart de valeur entre deux mesures réalisées par des moyens différents, au même moment pendant 6 heures, le 12 février 2019. Les valeurs

de mesures ponctuelles réglementaires dans ce cadre ont toujours été conformes à l’arrêté préfectoral” assure le syndicat. Le four de 1976 n’a jamais été arrêté en juin 2019. Il a fonctionné à 100 %du temps. Pour information, de juin à ce jour, le taux

(économie, associations, social, santé, politique, culture...).

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Le rideau tombe sur Saônorités

La fiabilité des fours gérés par le Sybert est au cœur des préoccupations.

Le Grand Besançon futur territoire à énergie positive ?

Les premières actions de ce plan à long terme seront dotées d’un financement public de 3,39 millions d’euros pour la période 2020-2023. Ce n’est qu’un début. G.B.H. est ainsi le premier des sept territoires de Bourgogne-Franche-Comté à signer un contrat de transition écologique. À l’échelle nationale, 61 territoires ont été ciblés par le gouvernement pour s’inscrire dans cette démarche. “Besançon a défriché il y a plus de trente ans, il est logique qu’une fois encore cette communauté urbaine soit dans cette dynamique” se félicite Marie-Guite Dufay, présidente de Région. “Besançon veut continuer à montrer qu’ici, on fait du développement durable, mais qu’on continue à être dans une dynamique de croissance. Les deux sont indissociables” en a profité pour glisser Jean-Louis Fousseret à l’adresse de ceux qui auraient pour programme futur la décroissance… n

A ugmenter la part de production des produits locaux et biologiques afin d’alimenter les restaurations col- lectives, massifier les installations solaires sur le territoire de Grand Besançon Métropole, repérer toutes les situations de vulnérabilité et de précarité énergétique afin d’accompagner les ménages, ou encore rénover 3 000 logements par an à l’échelle de la communauté urbaine d’ici 2050…

Ces actions, certaines déjà entrées dans une phase de préparation concrète, sont destinées à favoriser le passage du Grand Besançon en “territoire à énergie positive” d’ici 2050. C’est l’objectif ambitieux du “contrat de transition écologique” signé dans les locaux de G.B.H. le 17 décembre, entre son président Jean-Louis Fousseret, l’A.D.E.M.E., le Conseil régional, l’État et la Banque des territoires.

Le Festival Saônorités organisé par l’Amicale permettait aussi aux élèves de l’école de musique du Plateau de se produire sur scène en public.

I l n’y aura pas de neuvième édi- tion du Festival Saônorités. L’événement musical pro- grammé en juin s’arrête faute de moyens humains suffisants. “Saô- norités est organisé par des béné- voles. Il faut accepter l’essouffle- ment. Nous avons les mêmes contraintes que les grands festi- vals : réception d’artistes, tech- nique, dossier préfectoral, dossier de subvention, sécurité… Il fallait trouver des remplaçants pour gérer cela” remarque Raphaël Lazzeroni, initiateur et cheville ouvrière de Saônorités. Il a rendu les armes avec d’autres membres de l’équipe. Ils étaient 14 à se partager le travail pour mettre sur pied ce rendez-vous musical gratuit et éclectique, qui a réuni jusqu’à 4 000 personnes. Une manifestation comme celle- ci nécessite du temps, de l’énergie,

et des responsabilités. Or, les obli- gations qui pèsent sur certains postes comme la sécurité sont de moins en moins compatibles avec une organisation bénévole. “Le jour J, nous mobilisions 150 béné- voles. Ce n’était pas le problème de trouver du monde pour le fes- tival. Le problème, c’est le boulot que ça représente le reste de l’an- née” poursuit Raphaël Lazzeroni qui tire sa révérence à regret, mais satisfait du chemin parcouru. “J’ai bon espoir qu’une équipe reprenne les rênes. Nous reverrons, je le souhaite, des affiches Saônorités pour l’édition 2021.” Raphaël Laz- zeroni promet déjà d’être là, mais cette fois avec une casquette de spectateur. En attendant, une manifestation musicale se prépare pour le 13 juin à Saône, organisée par le Syndicat du Marais et l’école de musique du Plateau. n

Cette convention engage notamment l’A.D.E.M.E., l’État, G.B.H. et la Région Bourgogne-

Franche-Comté. Avec l’appui de la Banque des territoires.

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