La Presse Bisontine 216 - Janvier 2020

O n aime parfois mieux ses nouveaux amis que sa propre famille. Il en va ainsi des alliances politiques de circonstance en ce moment à Besançon. Il ne paraît pas si lointain le temps où Laurent Croizier était tout sourire aux côtés de ses amis de la droite Famille L ’ h u m e u r ‘ La Presse Bisontine n°216 - Janvier 2020 19 Jacques Grosperrin et Ludovic Fagaut. Pas si vieux non plus le moment où le maire de Besançon raillait en coulisses Philippe

BESANÇON

UNIVERSITÉ

Droit La compétence des étudiants pour défendre les enfants

Les étudiants qui le désirent vont travailler (bénévolement) sur des cas précis. Ils seront directement impliqués auprès de l’Unicef. L’idée n’est pas de concurrencer les avocats mais de proposer de l’information juridique à ceux qui n’ont pas les moyens ou l’accès à ces pro- fessionnels. Pour les étudiants, c’est surtout la possibilité de travailler sur des cas concrets et de mettre en application des connaissances et compétences acquises à la faculté de droit de Besançon. Cela développe également leur réseau profes- sionnel. n E.Ch. Gonon en l’accusant d’être un entrepreneur plus ou moins raté. Pas si éloignée enfin l’époque où chacun des candi- dats à la candidature de L.R.E.M. jurait leurs grands dieux que la famille se rangerait unie derrière celui que Paris désignerait… Mais bon, vaut- il mieux pour Besançon des alliances de circonstance effi- caces plutôt que d’avoir à com- poser avec des gens de sa propre famille que l’on déteste ? Les Bisontins jugeront. l

L a Clinique du droit à Besançon et l’Unicef sont partenaires depuis novembre dernier. Qu’est- ce que la Clinique du droit ? C’est un système d’inspiration américaine qui a conquis pro- gressivement les universités françaises. Première initiative de ce type en Bourgogne- Franche-Comté, l’ouverture d’une clinique du droit au sein de l’U.F.R. Sciences juridiques, économiques et politiques de Besançon a été actée en 2015 : elle permet aux étudiants de s’exercer à la pratique juridique au profit des associations ou de personnes en difficulté. Une bri- gade d’étudiants en master à Besançon y participe. À l’occasion de la journée mon- diale de l’enfance le 20 novembre dernier et du 30ème anniver- saire de la convention interna- tionale des droits de l’enfant, l’U.F.R. juridiques politiques et de gestion de l’université de Franche-Comté et la Clinique du droit de Besançon ont engagé un partenariat avec Unicef France, représentée par Mireille

Une convention signée avec l’U.N.I.C.E.F. permet aux étudiants en droit bisontins de s’impliquer dans la défense des mineurs non accompagnés.

Silvant. L’objectif est d’améliorer l’accès aux droits de tous les enfants. “Le thème plus précis est le soutien aux mineurs non accompagnés” précise Anthony

‘ S’exercer à la pratique judiciaire.

Poulin, responsa- ble administratif de la Clinique du droit à Besançon. Les mineurs non accompagnés sont des enfants arri- vés sur le sol fran- çais - sans leur père et leur mère - qui demandent l’asile ou une pro- tection internatio- nale.

Mireille Silvant, Orianne Vergara et Anthony Poulin.

P

HÉ CMAR ANVELLE / JU CE GR AL

OËL DE N BRE ÉCEM AU 24 D SQU'

GRAND GE GO AVILL OLUTIO A RÉV E L CE D ORÊT DES M F MAISON DU

VEILLES ER OËL PÈRE N SQU’

APL

UR N / JU

ANVI AU 5 J

ER

MAND

OUE E R

Made with FlippingBook flipbook maker