La Presse Bisontine 214 - Novembre 2019

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON 28

La Presse Bisontine n°214 - Novembre 2019

Beure-Micropolis : deuxième phase de concertation

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Profs absents et non remplacés, les parents d’élèves reçus par le ministre

J usqu’au 15 novembre, le public est invité à se pro- noncer sur le projet de mise à 2 X 2 voies de la R.N. 57 entre Beure et Micropolis, le chaînon manquant de la rocade de contournement de Besançon. Pourquoi une nouvelle phase de concertation alors que ce projet avait déjà fait l’objet d’une concer- tation publique du 17 octobre au 27 novembre 2017 ? “La prise en compte des remarques émises par les acteurs et les habitants lors de cette concertation a conduit à des évolutions impor- tantes du projet. Avant de finaliser les études en vue de l’enquête

d’utilité publique, la D.R.E.A.L. Bourgogne-Franche-Comté sou- haite donc présenter les évolu- tions apportées au projet et per- mettre à chacun, acteur, habitant, usager, de faire part de ses réac- tions, avis et suggestions vis-à- vis de ces évolutions” répondent les services de l’État. Une réunion publique ouverte à tous est pro- grammée ce mardi 5 novembre à 20 heures au parc des expo- sitions de Micropolis. Parmi les changements prévus par rapport à la premièremouture du projet, on peut notamment indiquer que “le projet d’échan- geur au niveau de Beure a été

complètement repensé et implanté dans une zone où les contraintes sont plus réduites, à savoir dans le secteur du Champ Melin : il assurera les fonctions de connexion avec la R.N. 83 et avec la Voie des Mercureaux ainsi qu’avec les Chemins des Vallières à Port Douvot. Un nouveau viaduc permettra la connexion directe avec la Voie des Mercureaux. L’ouvrage routier actuel traversant le Doubs sera conservé pour la R.N. 83. Une nouvelle passerelle indépendante pour les modes doux sera implantée du côté de Beure” confie la D.R.E.A.L. Entre autres évolutions. n

A u collège de Saône par exemple, des élèves n’ont pas eu de cours de maths faute de profes- seurs. Un exemple parmi tant d’autres. Face à ce problème récurrent, la fédération des Parents d’élèves de l’enseignement public (P.E.E.P.) a profité de la venue du ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer à Besançon le 7 octobre pour l’interpeller sur une difficulté récurrente qui s’est

d’élèves a été évoquée. “Le constat est alarmant. De nombreux collégiens ou lycéens n’ont pas ou n’ont plus ou n’avaient pas d’enseignants en langues, en maths, en technologie… C’est le principal sujet d’inquiétude des parents du Doubs depuis septem- bre. Nous avons bien évidemment dès la rentrée pris attache auprès des services du rectorat bien démunis de postes de remplaçants ou de candidats vacataires.” n

encore accentuée à la rentrée : “le non-remplacement des ensei- gnants et les postes non pourvus depuis septembre 2019” dit la P.E.E.P. Reçues par un conseiller duminis- tre, Sandra Dreyfus pour la P.E.E.P. accompagnée de Céline Mainy pour l’association du collège Rézo- Saône, ont proposé des solutions dans l’intérêt des élèves. L’idée d’une table ronde entre l’éducation et les fédérations de parents

Parmi les modifications, on peut citer la création d’une liaison modes doux avec Planoise ou encore une nou- velle proposition d’échangeur entre la R.N. 57, la R.N. 83 et la route de Lyon.

L’Accompagnement aux démarches numériques a fait ses preuves

C hantal et Gérard Robert doivent refaire leurs cartes d’identité. Pas forcément très à l’aise avec l’informatique et l’outil Inter- net, ils ont fait le déplacement dans leur agence Crédit Agricole en ce matin du 4 octobre où un agent attend le couple. C’est elle qui les guidera dans les méandres du site Internet de l’agence natio- nale des titres sécurisés. Depuis un an, plusieurs agents bancaires du Crédit Agricole de Saint-Vit et Charquemont sont habilités

jour et par agence” note la direc- tion de la banque régionale. 40 % de ces usagers ne sont pas des clients Crédit Agricole. “74 % des usagers que nous avons reçus sont des actifs âgés de 30 à 50 ans. Ce ne sont donc pas que des personnes âgées, loin de là” ajoute la banque. Ce nou- veau service en milieu rural, né d’un partenariat inédit entre l’État et une entreprise régionale, a trouvé sa place à l’heure où d’au- tres services publics désertent la campagne. n

par la préfecture du Doubs à rece- voir les usagers pour ce genre de démarches administratives. Ces deux agences bancaires sont les premières à avoir testé ce dis- positif baptisé A.D.N. (comme Accompagnement aux démarches numériques) qui sem- ble faire ses preuves. “Sur les 10 premiers mois de test, nous avons déjà effectué 530 démarches pour 450 usagers différents, dont la moitié à l’agence de Saint-Vit, l’autre à Charquemontt, ce qui représente 1 à 1,5 usager par

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Des usagers entourés des dirigeants du Crédit Agricole, des élus locaux et du préfet du Doubs, ici à Charquemont le 4 octobre dernier.