La Presse Bisontine 213 - Octobre 2019

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON 24

La Presse Bisontine n° 213 - Octobre 2019

Mauvaises odeurs à la Malate : le problème va être réglé

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

L’institution Saint-Joseph défend sa réputation

M ise en cause par des parents d’élèves mécontents du sort que l’institution Sainte- Colette-Saint-Joseph-Saint-Paul leur réservait (voir notre précédente édi- tion), la probité des dirigeants est défendue par Didier Chauvin, le direc- teur coordinateur de l’institution qui a souhaité apporter d’autres éléments d’informations suite à cet article. Au sujet des factures impayées, un des sujets de controverse soulevées par ces parents, M. Chauvin indique qu’un “certain nombre de démarches sont entreprises par l’institution auprès des familles : tentatives de remédiation, rencontres et mise en place d’un échéancier signé par la famille, remise partielle de la dette, étalement, etc. C’est ce qui a été

proposé l’an dernier, la non-réin- scription pour ce type de motif restant rarissime” observe M. Chauvin. C’est pourtant ce qui est arrivé à une des familles désemparées. concernant la non reprise d’élèves pour cause de résultats insuffisants, M. Chauvin estime cette accusation “inexacte.” Pour l’institution, les seuls motifs de non-réinscription autres que les dossiers impayés sont liés “à des motifs disciplinaires : plusieurs avertissements de discipline graves reçus dans l’année.” Les accusations portées par des parents mécontents entachent selon M. Chauvin “le travail et l’engagement professionnel des équipes ensei- gnantes et éducatives et nuisent à l’image du groupe scolaire. n

L’école de Chalezeule agrandie Didier Chauvin défend la réputation de son institution (photo archive L.P.B.).

La pompe de relevage (que l’on aperçoit à droite de l’image) devait être posée avant fin septembre et régler les problèmes.

O utre les mauvaises odeurs que les habitants ont sup- portées tout l’été, des boues d’épuration se sont jetées dans le Doubs au niveau du pont de la Malate, côté Montfaucon. Niveau écologique, ce n’est pas top, d’autant que le Doubs est en période d’étiage. Ce problème d’assainissement a été rapidement diagnostiqué par les services de la Communauté urbaine : il s’agissait d’un dysfonctionnement d’une pompe de relevage. “On devait changer cette pompe durant l’été mais nous n’avons pu le faire en rai- son de la réglementation : l’eau était trop basse. La nouvelle pompe est arrivée. Nous attendons le feu vert pour la remplacer et ainsi les odeurs mais aussi le déversement dans le Doubs auront disparu” annonce le service compétent. Le changement était prévu fin septembre. La Presse Bisontine, en 2014, s’était intéressée à ce sujet des mauvaises

odeurs qui ont empesté la vie des habitants de la place des Jacobins, et plus généralement de l’avenue Gaulard durant plusieurs années. Le responsable : le réseau de trans- port des eaux usées de l’ex-syndicat Sytteau qui transportait à l’époque sur 27 km environ 1 500 000 m 3 d’ef- fluents par an à la station d’épuration de Besançon. “Tout est rentré dans l’ordre : il n’y a plus de problème dans cette zone” assure Christophe Lime, vice-président de la Commu- nauté urbaine en charge de l’eau et l’assainissement. La collectivité veut aujourd’hui s’at- taquer à un vrai sujet : les lingettes jetées dans les toilettes. Elles sont une plaie pour les stations d’épu- ration. À bannir de toute urgence ! Le Grand Besançon va mener au Gratteris une opération pilote pour inciter les habitants à ne plus les envoyer dans la cuvette des toi- lettes. n

C elle qui fut en son temps appelée “la communale” a bien changé. L’école de Chalezeule d’abord ins- tallée sur la place de la Fontaine en 1842 puis transférée en 1951 dans le groupe scolaire actuel, a poussé les murs durant l’été. Engagés par la commune de Chalezeule, les travaux ont consisté à “une extension de la cuisine, du bureau du périscolaire, d’un espace technique, la création d’un préau et à une restructuration des sanitaires et d’un traitement de l’acoustique dans la salle de restauration” indique Marine Ber- nard, architecte en charge du projet. Coût de l’opération : 447 000 euros (hors taxes). D’autres actions complémentaires ont été menées comme l’accès à la fibre, la mise en place d’une boîte à livres… et d’une cloche. Les élèves ne seront plus en retard dans cette école restructurée et dimen- sionnée pour accueillir une cinquième classe. Hervé Groult, adjoint en charge de l’action

Les parents d’élèves lors de l’inaugu-

ration de l’école de

Chalezeule agrandie et rénovée (photo D.R.).

par les enfants de maternelle a vu le jour cette année, précise l’adjoint. La municipalité va diligenter une étude cet automne pour une éventuelle alternative de transition éner- gétique.” Pour la question de la sécurité devant l’école, un marquage au sol et un déplacement de barrière ont été réalisés dans l’attente d’un projet possible de requa- lification de la rue. n

éducative, et l’équipe municipale, avaient déjà engagé par le passé plusieurs projets avec par exemple en 2016 le renouvellement des ordinateurs, l’expérimentation de por- tables en classe de C.P. et l’installation de 4 vidéoprojecteurs interactifs. Il y a eu éga- lement l’agrandissement de la restauration scolaire, l’aménagement de la cour d’école. “Un espace biodiversité imaginé et conçu

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