La Presse Bisontine 213 - Octobre 2019

BESANÇON

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La Presse Bisontine n° 213 - Octobre 2019

Un téléphérique, rien que ça ! L ’ h u m e u r

ENVIRONNEMENT

Palettes en bois

Dans la zone naturelle, un paintball

C’ est une zone à l’abri des regards. Cachée par des rangées d’épines noires, dans une ancienne carrière non exploitée située entre le chemin de Valentin et la rocade R.N. 57, une vaste zone qui ressemble Au lieu-dit “Vata- geot”, des construc- tions en bois anar- chiques ont poussé depuis deux ans et s’étendent dans une zone récemment classée naturelle par Besançon.

P our lutter contre les embouteillages de la côte deMorre et deMicropolis, le collectif Besançon Métropole 2020 propose de créer un télé- phérique entre La Vèze et Cha- mars. Coût de l’opération : 50 millions d’euros ! Si les pro- moteurs du projet faisaient un état des lieux des infrastructures de transport existantes, sans doute proposeraient-ils en prio- rité de les optimiser avant de construire un téléphérique.

çon dont le cadencement pour- rait être amélioré pour désen- gorger la côte de Morre et des- servir le centre-ville. Pour les routes, n’est-il pas déjà envi- sageable de terminer enfin le contournement de Besançon (2 km entre Beure et Micropolis) ? Ce ne sont pas les mêmes com- pétences rétorquera le collectif. C’est vrai, le train dépend de la Région et la R.N. 57 de l’État. Mais n’est-on pas en droit d’at- tendre de ceux qui rêvent Besan- çon en métropole de convaincre d’abord leurs partenaires d’ache- ver ce qui a été commencé ? l

Il existe, par exemple, une liaison ferroviaire entre Saône et Besan-

Ce lieu était une ancienne carrière.

à un village en bois a vu le jour sur la commune de Besançon. Depuis au moins deux ans, des personnes ont érigé avec des palettes de fortune de véri- tables habita- tions non loin de l’ancienne

Palettes, canapés, bâches.

entreprise Vatageot, un espace classé en zone “naturelle” dans le Plan local d’urbanisme. C’est un espace qui ressemble à un lieu où l’on joue au paint- ball… sauf qu’il n’y a aucune trace de peinture. On trouve également des canapés, des fenêtres, des portes, des bâches… Ce terrain privé est- il occupé anarchiquement ? Pour

l’instant, les espaces verts l’igno- rent. Il faut dire que ces constructions interrogent alors même que la zone est classée “N” pour naturelle.AnneVignot, en charge de ces questions à la Ville de Besançon, ignorait l’existence de ces constructions, qui, il faut l’avouer, ont été plu- tôt bien réalisées. n

Un véritable campement.

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