La Presse Bisontine 212 - Septembre 2019

‘

BESANÇON

La Presse Bisontine n°212 - Septembre 2019

21

Anti-spécisme L ’ h u m e u r

LOISIRS

24 mètres de rivière

Rouvert après plusieurs mois de travaux, l’aquarium du Muséum offre à voir la biodiversité locale et ses enjeux de conservation. Avec de nouveaux bassins dédiés aux “gros” poissons. Ça bulle à la Citadelle

esturgeons), ont rejoint deux nouveaux bassins de grandes dimensions. Le Muséum a sou- haité ici faire un focus sur les poissons migrateurs. “Six espèces venaient encore se repro- duire dans le Doubs il y a cin- quantaine d’années, et ont aujourd’hui disparu en raison de la surpêche et des barrages” , souligne Mickaël Bejean, res- ponsable aquariologie. Une façon de sensibiliser à la pré- servation des espèces mena- cées : véritable leitmotiv à la Citadelle. “On souhaite qu’en sortant, le visiteur se sente concerné par leur sauvegarde.” Deux nouveaux petits aqua- riums présentent d’ailleurs les aprons du Rhône, autour de qui les équipes bisontines déploient des efforts de conservation depuis 2005. Mais ce qui est vraiment nou- veau dans le réaménagement de l’aquarium, c’est la volonté d’élargir le propos aux autres formes de vie. Faune, flore : pas moins de 46 espèces y seront mises en lumière d’ici 2020. Les travaux restants devraient être achevés en février et verront l’arrivée d’amphibiens, de mol- lusques, mais aussi… de méduses et d’éponges présentes dans nos eaux douces ! “Peu de gens le savent, mais on trouve aussi ce genre d’espèces chez nous. On met au point un sys- tème sans filtration pour pouvoir les présenter” , précise Mickaël

S ûrement qu’un lion est plus heureux dans la savane que dans un enclos. Mais la vingtaine de manifestants de l’association Humanimo et le CABLe qui a manifesté le 24 août à la Citadelle de Besan- çon contre le spécisme, principe qui revendique la supériorité de l’Homme par rapport aux

à Madagascar. Elle oublie aussi le travail fait par la Petite Ferme des Vaîtes, association dans laquelle elle s’est infiltrée pen- sant que les bénévoles ne don- naient pas à boire aux animaux ! Deux personnes d’Humanimo sont allées prendre en photo un cochon d’Inde borgne pour tenter d’apitoyer. Elle a cru bon d’interpeller le préfet parce qu’un animal n’était pas tatoué. Du coup, il faudra lui percer l’oreille. Humanimo ferait-elle de la maltraitance ? l

P as de révolution, mais un parcours de visite repensé : voilà ce que proposent les nouveaux aménagements. La découverte amène des ruisseaux du cours

qui donne une ambiance plus lumineuse. De nouveaux venus ont égale- ment fait leur apparition comme la grémille. Tandis que les plus gros spécimens (silures, carpes,

supérieur jusqu’au cours infé- rieur du Doubs. Différentes espèces : chabots, épinoches, truites, goujons… y évoluent le long des parois vitrées qui ont été habillés de chêne clair. Ce

animaux, oublie que le jardin zoologique pro- meut la réintroduction dans leur milieu comme les lémuriens

quarts par le mécénat) inclut en outre un dispositif original d’élevage de plancton, qui per- mettra de nourrir les espèces présentées à l’aquarium. n S.G.

Bejean. S’ajouteront en parallèle des vidéos immersives, un module ludique pour les plus jeunes et des sculptures de pois- sons. L’investissement de 500 000 euros (porté au trois-

‘

Il y a du nouveau aussi… l Au musée Comtois, où des marionnettes contemporaines ont été intégrées au parcours d’exposition permanente. l Au musée de la Résistance et de la Déportation, qui fermera ses portes en fin d’année pour deux ans de travaux et un rema- niement de sa scénographie. l À l’intérieur des remparts, avec le lancement d’un escape game qui invite petits et grands (dès 6 ans) à résoudre la sulfureuse “affaire des poisons” au temps de Louis XIV.

La cour et le bassin de contact extérieurs, très appréciés du public, vont aussi être rénovés.

OL L A C

A UN P OOG L E R T ENA I R E BOR E Z A CV E

G

s ceg dnietkra r le m esimipto r e pa énrceén doitcnits e di e ant use esserpilbuP

é dticpaaa c ît l anncoe, r le oogG e logoé G ifitree ccneg s cenegx a . Si be pe iuqe é otr e n rsetnraP

- C

es à e

tt

ur le w e ssserpilbue P s dtneil

a e - Fr nogguron B t enemleu

u l ! Peba t ce l né otmoe-Chcn

t ian f e esserpilb

. eitrpa

rg ce a nege anU

le pe oog r G e pa éé

e ur le w ce s nesére p otr r v n é eticilbue p otr e v i dtra uout v .b e et à ngil r à edi s a tns e e le itnedrs i etnra s esirpe r

orp -

. Ncenanfi t conasias fuon ne u e ssirpetrne e otr r viovuom e n z deicfiéné , buroe t otr À v et. Mnretnr I

e j uqahs cnoylopms euos nuo s c s leeutoz teett e e otr e n e et d riar-f iovae s otr os r nesili ur à ut o ur e po sitrpex ut qnuta b ae ur le w e sgame i

r perit

peploevéd t pnemenlei

e otr e v s d cenah

é côt

L

l oog e G dg e ba e P

fi

co

m

s po cenepét

otr r vesirloa ur v

s. senisue b otr e v

t nevu i peuq

ur le r s issué r à r edi s auov .bew

ur ôt po tneiÀ b

et ! ojre p otr ur v r segnahcé

? ?

ion ion

ta ta

ic ic

n n

u u

omm omm

c c

e e

d d

P P t t

e e

oj oj

pr pr

n nU

U AETRO3 M 2550 esserpiblu P upe orG x eedC e d 1 ru - U AETRO3 M 2550 esserpiblu P upe orG x eedC e d 1 ru -

e Biressara B e l P 83143 e Biressara B e l P 83143

U

ne ! ne-s !

7 9 3 81 6 0T. 0 80 7 9 3 81 6 0T. 0 80

arlon arlon

-s