La Presse Bisontine 212 - Septembre 2019

13 BESANÇON

La Presse Bisontine n°212 - Septembre 2019

FOOTBALL

Racing Besançon

“J’ai compris malheureusement comment marchait le foot à Besançon” Déçu de l’attitude de la Ville qui a sauvé le “soldat B.F.” en lui versant en juillet une subvention exceptionnelle de 25 000 euros, le président du Racing dont le budget est consolidé aborde cette saison différemment. Sans amertume. Mais ne lui parlez plus de fusion !

Roland Girard (à droite) ici avec l’entraîneur Jean-Marc Trinita lors de la reprise des entraînements en juillet dernier.

L a Presse Bisontine :Vous étiez au printemps l’un des instiga- teurs du projet de fusion entre votre club et celui du Besançon Football (B.F.) pour en créer un plus fort. Une fusion désormais enterrée. Quelle fut votre réaction à la suite du vote du conseil municipal de Besançon d’aider le B.F. Football en difficulté financière ? Roland Girard : Je ne me suis pas senti soutenu par ma ville. J’étais décidé à démissionner. Je ne l’ai pas fait car je suis dés- ormais détaché de tout cela. Je n’ai aucune rancœur car nous avons décidé avec le conseil d’ad- ministration de nous concentrer sur notre club et ne plus nous occuper sur les autres. C’est d’ailleurs Philippe Pichery,mem- bre du conseil d’administration, qui gère le lien avec les élus de la Ville de Besançon.

partis au B.F. Cela dit, les élus ne le savaient pas au moment de voter. Je m’interroge : laVille a toujours dit qu’elle ne voulait qu’un club. Nous avons eu 7 ren- contres avec le B.F., mais j’ai compris que le projet de fusion ne se ferait pas quand l’autre club n’a pu présenter ses comptes d’atterrissage, ce que nous avions pu produire. Le B.F. nous a demandé d’apporter 30 000 euros pour combler leur déficit. Je ne pouvais pas faire cela : si nous avons l’an dernier réalisé des bénéfices, c’est grâce au travail des bénévoles, à notre recherche de partenariats. L’ar- gument de l’adjoint aux sports est fallacieux : sans les 25 000 euros, l’équipe première du B.F. aurait simplement été rétrogradée. Le club aurait alors gardé ses équipes jeunes. Je ne

comprends pas non plus pour- quoi on donne 25 000 euros à ce club alors qu’on nous donnait juste 20 000 euros pour la fusion. L.P.B. : Le Racing ne sera donc plus moteur de cette éventuelle fusion ! R.G. : On n’associe pas une entre- prise de construction comme la nôtre avec une entreprise de démolition. L.P.B. : C’est votre troisième année à la présidence de ce club historique. Y a-t-il une part d’apprentissage ? R.G. : J’ai beaucoup appris et compris comment malheureu- sement fonctionnait le football à Besançon. Heureusement, j’ai un conseil d’administration structuré. Nicolas Hournon a par exemple géré les entretiens des nouveaux joueurs au moins

de juin.

Léo-Lagrange. Quelles conséquences ? R.G. : On a reçu le 17 août Auxerre au stade de la Mal- combe. On ne peut pas utiliser la pelouse du stade Léo- Lagrange parce qu’elle a été remplacée à la fin du printemps. On devait la retrouver en octo- bre mais ce sera repoussé car en raison de la sécheresse, la nouvelle pelouse a grillé ! C’est une perte financière sèche de 15 000 euros par match car nous n’avons plus la possibilité de bénéficier des installations. L.P.B. : Sportivement, les joueurs ont déçu l’an dernier. Que réservez-vous aux supporters pour cette saison ? R.G. : La première partie de tableau. On repart gonflés à bloc. ■ Propos recueillis par E.Ch.

L.P.B. : Pourquoi dites-vous qu’il ne fallait pas aider le Besançon Foot- ball ? R.G. : Sur le fond, je suis d’accord pour aider les clubs. Mais pour- quoi n’a-t-on pas aidé de la même manière le club de lutte C.P.B. (N.D.L.R. : qui n’est pas reparti en D1 parce qu’il lui manquait

L.P.B. : Financièrement, le Racing est solide même si vous avez dû encadrer votre masse salariale ? R.G. : Nous avons 6 salariés, déve- loppé une section scolaire, fémi- nine et sport adapté. Nous sommes structurés et nous avons bouclé notre recrutement avec de jeunes joueurs talen- tueux et avec deux joueurs- cadres à l’image de GrégoryThil, ex-professionnel. Au regard de notre mauvaise saison sportive, parvenir à réaliser un exercice à l’équilibre est exceptionnel. Notre budget est légèrement en baisse, de 800 000 euros à 750 000, puisque nous passons de 4 à 2 contrats fédéraux.

15 000 euros) ? Je rappelle que le Racing depuis le dépôt de bilan de B.R.C. n’a bénéfi- cié d’aucune aide exceptionnelle. Il est dommage que cette subvention exceptionnelle paie le départ des 5 joueurs du Racing qui sont

“On repart gonflés à bloc.”

L.P.B. : Vous êtes orphelin du stade

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