La Presse Bisontine 211 - Juillet-Aout 2019

A g e n d a

La Presse Bisontine n°211 - Juillet-août 2019

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saint-vit

saMEDi 29 Juin

MusiquE

Du 19 JuiLLEt au 10 août

réalisée à partir de bois morts sur place, en marge des perfor- mances données à horaires fixes. La compagnie “Vivre dans le feu” invitera notamment à suivre les pas d’une comé- dienne, qui rejouera “L’appel de la forêt” de Jack London (de 18 h 45 à 20 h 30). Deux cha- manes de la région effectueront également une cérémonie mon- gole selon les rites ancestraux à 21 h 37 (l’heure exacte du cou- cher du soleil), tandis que la violoniste baroqueAlice Julien- Laferrière présentera un concert inspiré du chant des oiseaux (de 19 heures à 19 h 45). n Back to the trees, samedi 29 juin de 18h à 1h. Bois d’Ambre de Saint-Vit. Entrée libre. Vêtements chauds et lampes de poche conseillés. www.backtothetrees.net/fr

Le temps d’une soirée, musiciens, plasticiens, comédiens et chamanes investissent le bois d’Am- bre à Saint-Vit pour l’événement Back to the trees. Rendez-vous en famille à partir de 18 heures. Promenade insolite en forêt

J azz, world music, blues et chanson ryth- meront les vendredis dans la cour du Palais Granvelle. Quant aux samedis soir, ce sont les musiques anciennes et classiques, qui seront à l’honneur. Gratuits et ouverts à tous, aux simples curieux comme aux mélomanes, ces rendez-vous sont l’occasion de découvrir, dans ce haut lieu du patrimoine bisontin, des artistes de talent venus d’horizons géographiques et musicaux les plus divers. Au programme de cette édition 2019 : vendredi 19 juillet, le groupe Color Voices unit des artistes originaires d’Italie, d’Algérie, du Came- roun et de Madagascar. Samedi 20 juillet, le Quatuor Phantasia met en lumière les liens que Mozart entretenait avec ses contemporains, compositeurs et musiciens virtuoses. Vendredi 26 juillet, le groupe Djazia Satour explore et se réapproprie l’héritage musical algérien. Samedi 27 juillet, l’ensemble Vesontio et la mezzo-soprano bisontine Isabelle Druet nous proposent un voyage musical dans le nord de l’Italie, autour du répertoire religieux du XVII ème siècle et de l’œuvre emblématique Pianto della Madona de Claudio Monteverdi. Tous les vendredis et samedis soir, du 19 juillet au 10 août, la Cour du Palais Granvelle se transforme en salle de concerts à ciel ouvert. Bienvenue aux Soirées Granvelle. Les Soirées Granvelle, en toute décontraction

Soirées Granvelle Du 19 juillet au 10 août Cour du Palais Granvelle Programme complet sur LesSoireesGranvelle sortir.besancon.fr / besancon-tourisme.com ou au 03 81 80 92 55

L a première édition s’était tenue en 2011 en forêt de Chailluz dans le cadre d’un partenariat avec le festival international de musique. Puis l’aventure avait repris en 2015 d’abord dans le Jura, et fina- lement à Saint-Vit, pour per- mettre de proposer un retour aux sources (au cœur du pou- mon de la planète). “Nous convions une cinquantaine d’ar- tistes à présenter leurs œuvres en forêt et à partager leur vision de la nature” , explique Lionel Viard, l’organisateur. Une invi- tation à un “ensauvagement” comme y faisait référence Rim- baud, qui laisse place à une totale liberté. “Back to the trees ne repose pas sur un commis- sariat proprement dit. Les artistes acceptent de sortir de leur zone de confort, courent les risques du climat et de l’ap- proximation technique.” Les propositions se veulent à chaque fois multiples et acces- sibles au plus grand nombre. Sur cette édition, on découvrira notamment une étonnante ins- tallation sonore, proposée par

le collectif comtois IdéeHaut, par le biais d’un grand filet tendu dans les arbres. Le film documentaire “Natura” de Pas- cale D’Erm, allée à la rencontre des scientifiques du monde entier pour expliquer le bien- être ressenti en forêt, sera par ailleurs présenté à partir de la tombée de la nuit. D’autres œuvres seront visibles en continu, comme la sculpture de l’Ivorien Wanly Zetienne,

Vendredi 2 août, entre chants du monde, jazz, world music et électro, Ottilie nous ouvre les portes d’un univers sonore, esthétique et musi- cal d’une radicale originalité. Samedi 3 août, Les Mouvements du cœur entrent en scène Un baryton cubain, une pianiste russe, un contrebassiste bisontin au service d’un pro- gramme éclectique, diversité des musiques européennes. Vendredi 9 août, Archie Lee Hoo- ker qui n’est autre que le neveu du célèbre John Lee Hooker, distille, de sa voix éraillée, un blues incisif et nerveux. Enfin samedi 10 août, l’ensemble Le Songe du Roi interprète les répertoires baroques européens des XVII ème et XVIII ème siècles, pour clore de la manière la plus réjouissante qui soit les Soirées Granvelle 2019. Accès dans la limite des places disponibles la jauge étant limitée à 500 personnes. Ouverture des portes à 20 h 30. En cas d’intempéries, repli au Petit Kursaal. n Les Soirées Granvelle, des moments délicieux dans la douceur de l’été (photo E. Chatelain - Ville de Besançon).

Ce rendez-vous singulier sensibilise aux questions environnementales (photo P. Acobas).

Après les photos nature, le livre poème Séverin Rochet s’est fait connaître grâce à ses photos animalières. Une cagnotte en ligne lui per- met d’éditer un livre photo agrémenté de poèmes. LivrE naturE exposition, j’avais écrit des anec- dotes comiques ou techniques sous chacune des images. Je me suis rendu compte que les gens prenaient le temps de les lire, que cela apportait un plus à la photo. J’ai lancé une campagne de financement participatif pour pouvoir l’éditer. J’ai voulumettre en valeur notre faune locale par des images aux évocations oni- riques.”

Le geste sûr, Just Becquet Le musée des beaux-arts de Besançon organise pour la première fois une exposition monographique consacrée au sculpteur bisontin Just Becquet, personnalité atypique reconnue par ses contemporains, mais depuis tombée dans l’oubli. Exposition Jusqu’au 6 octobrE Exposition “Just Becquet, le geste sûr”

à l’aménagement et à l’embellissement de plusieurs villes françaises, réalisant notamment des monuments aux “Grands Hommes”, honorés par la III ème République. Bien qu’installé à Paris, il reste très attaché à sa ville natale et à la paroisse de Saint-Ferjeux, qui en conserve encore aujourd’hui un souvenir fort. “L’exposition tente de mieux cer- ner la personnalité du sculpteur, de préciser ses fréquentations parisiennes ou bisontines. Un regard est également porté sur le travail de l’artiste grâce aux nombreuses œuvres prépara- toires exposées. Elles ont presque toutes fait l’objet de nettoyage et de légères restaurations qui ont livré de nombreuses sur- prises et permis de mieux com- prendre l’approche matérielle du statuaire” ajoute le musée. n Du 29 juin au 6 octobre Musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon

C ette exposition tempo- raire est l’occasion de mettre à l’honneur une partie des sculptures de Becquet (né à Besançon en 1829 et mort à Paris en 1907) conservées au musée, “et de les faire dialoguer avec des pièces souvent inédites issues de col- lections publiques et privées” note le service communication du musée. Il s’agira également de revenir sur la carrière de l’artiste formé par François Rude, un sculpteur français représentatif de la transition entre le néoclassicisme et le romantisme, dont il est un des maîtres. Becquet participera au concours du Salon entre 1853 et 1907, proposant une production aux aspects variés et parfois antinomiques. Il reçoit également des com- mandes publiques et participe

S es photos sont une ode à la nature et à la région. Séverin Rochet, chirur- gien à l’hôpital de Besançon s’est fait connaître en affichant ses clichés dans une des salles des urgences. Elles permettent au personnel soignant de trau-

matologie-orthopédie d’emme- ner les patients “en dehors” de la salle blanche via un procédé d’analgésie. Les amateurs de photos ani- malières pourront désormais repartir avec le livre photo qu’il auto-édite. “Dès ma première

L’opération ayant bien fonc- tionné, le livre devrait sortir début octobre. C’est aussi et surtout un ouvrage qui met en lumière la fragilité de notre cadre de vie, qui invite à la pré- server via des textes engagés. 160 pages, 120 images, condui- ront le lecteur dans le Haut- Doubs enneigé, devant un ter- rier de renard au printemps, dans une clairière de la forêt de Chaux où un cerf majestueux sort de la brume… n Le bouquetin qu’il appelle “maître des sapins”. Le livre de 160 pages et 120 images est auto-édité par Séverin Rochet.

Beaucoup des œuvres de Becquet ont bénéficié d’un travail de restauration. Ici, Joseph en Égypte (photo J.-C. Sexe Ville de Besançon).

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