La Presse Bisontine 211 - Juillet-Aout 2019

LE GRAND BESANÇON

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La Presse Bisontine n°211 - Juillet-août 2019

OSSELLE Base nautique Une année de transition avant les grands travaux La plage d’Osselle est ouverte tous les jours de juillet et août. Des aménagements ont été opérés avant la construction d’un pentagliss et d’un parcours aventure et de découverte. Ce ne sera pas avant 2021.

Osselle possède une eau venue de la nappe phréatique d’une grande qualité.

L’ ouverture prévue le week- end de la Pentecôte avait été retardée au 5 juin pour offrir un meilleur accueil aux baigneurs. Cette fois, les eaux turquoise de la gravière d’Os- selle sont accessibles à tous les baigneurs. Une ligne de bus directe est même dédiée depuis Besançon. Repris par la Communauté d’ag- glomération du Grand Besan- çon, le site est laissé en gérance

à l’association Woka Loisirs. L’entrée reste payante (4,50 euros par adulte, 3,50 euros pour les moins de 18 ans). “Si la collectivité n’avait pas repris

président en charge du tourisme à l’Agglomération. L’ancien toboggan - inutilisé depuis belle lurette - a été démonté. Des tables de pique- nique ont été ajoutées, les anciens jeux pour les enfants enlevés pour être remplacés par de nouveaux. Le parking de 240 places a été réaménagé, 40 places de vélos sont offertes. Le camping et ses 42 emplacements est ouvert.

la plage, alors elle serait fermée car plus rien n’était aux normes. Nous avons fait en sorte que la sécurité soit là” avance Jean- Yves Pralon, vice-

L’ancien snack est, lui, fermé, remplacé par une petite restau- ration qui s’arrête à la fermeture du site à 20 heures “C’est une année de transition, poursuit Jean-Yves Pralon. Il reste des choses à améliorer.Une deuxième

une salle pédagogique” annonce l’élu. La collectivité doit aussi réaliser quelques acquisitions foncières tout en pensant à la biodiver- sité. n E.Ch.

tranche de travaux débutera en 2021 qui doit permettre la créa- tion d’un pentagliss, d’un par- cours aventure sur l’eau, d’une aire de jeux, d’un parcours sportif autour du plan d’eau, d’un jar- din aquatique, un restaurant,

“Une année de transition.”

Un manque d’équipements “Pourquoi des écoliers du Grand Besançon sont-ils exclus des piscines ?” Un élu communautaire parle “d’inégalité” alors que l’Agglo investit dans les infrastructures. Il saisit le préfet. À Boussières, les écoles primaires n’ont pas accès à la piscine faute de créneaux dans les deux piscines de Besançon. Cet enseignement est pourtant obligatoire. “Notre commune comporte plusieurs zones à risque de noyade, présente Rémy Lucas, conseiller municipal. Nous avons interrogé le Grand Besançon qui nous a répondu que les piscines de Besançon n’avaient pas assez de créneaux disponibles. Des élus m’ont expliqué que les piscines étaient financées par les Bisontins et qu’ils n’avaient pas à accueillir les élèves des villages.” Cette fin de non-recevoir est jugée insatisfaisante par l’élu. Il a adressé un recours au préfet le 10 juin dernier. “Je conteste cette affirmation pour trois raisons : la première est que le Grand Besançon vient de dépenser beaucoup d’argent pour le sport avec son festival outdoor (600 000 euros), sa salle d’escalade (2,5 millions financés par plusieurs collectivités), le sport de haut niveau, le skate parc couvert… Il est surprenant que l’on ait de l’argent pour ça et aucun budget pour l’enseignement sportif obligatoire. La deuxième est que le Grand Besançon a attribué une sub- vention de 1,2million d’euros pour les travaux de la piscine de Chalezeule. Les habitants des villages contribuent donc bien au financement des piscines. La troisième est liée aux modalités d’attribution de la dotation globale de fonctionnement aux communes. Autrement dit, l’État, via le versement de la D.G.F., a attribué à la Ville de Besançon un financement pour compenser le fait que ses infrastructures sportives et culturelles seraient utilisées par 42,9 % d’usagers extérieurs. J’ai exposé ces arguments auGrand Besançon qui m’a opposé une nouvelle fin de non-recevoir. Je considère que cette situation est d’autant plus anormale que les victimes en sont des enfants” développe Rémy Lucas. “Il faudra y réfléchir.”

CHALEZEULE Après 1 an de travaux, la piscine rouvre La piscine a fait sa métamorphose Après un an de travaux, la nouvelle piscine de

à moins de 10 jours de l’ouverture de la nouvelle piscine de Chalezeule complètement rénovée, de gros engins de chantier creusaient encore aux abords des bassins à sec. “La piscine sera bel et bien ouverte en juillet” insiste Abdel Ghezali, adjoint aux sports de la Ville de Besançon. L’ouverture a été repoussée d’une semaine par rapport au programme initial annoncé en janvier dernier “mais l’objectif de l’ouvrir pour cet été sera atteint” assurent les services de la Ville. Du faux gazon viendra remplacer la terre appa- rente. C’est la dernière ligne droite d’un chantier d’envergure qui a débuté à l’été 2018. Coût total : 5,7 millions d’euros. Un bassin de 50 mètres entièrement refait à neuf, un nouveau pentagliss (4 pistes), trois plongeoirs (1, 3 et 5 mètres) et un espace de nage à contre-courant dans une ligne dédiée seront proposés aux nageurs. Chalezeule avec toboggan, pentagliss, devrait ouvrir - normalement - le 29 juin.

La piscine quelques jours avant son ouverture.

bassins. À noter la création d’un jardin ludique pour les enfants, les plages et les douches extérieures ont été déplacées, le parking entièrement rénové. Un arrêt de bus devant les portes de la nouvelle piscine de Chalezeule a été créé. La piste cyclable reliant laVéloroute mais aussi Palente et l’arrêt tramdesMarnières est ouverte. Le prix d’entrée à l’espace reste le même. n E.Ch.

Plus qu’un lifting, le site de Chalezeule - propriété de Besançon - avait besoin d’une refonte complète. Les sanitaires étaient devenus vétustes, les carreaux de carrelage des différents bassins se décol- laient. L’infrastructure vieille d’un demi- siècle avait vécu. Le restaurant-snack est rénové (600 000 euros) ainsi que l’isolation des bâtiments et les circuits de filtration des

En charge des sports au Grand Besançon, maire de Tallenay, Jean-Yves Pralon admet qu’il faudra dès les pro- chaines élections se pencher sur cette question. Il faut analyser les besoins en infrastructures futures sur le territoire et faire naître un sentiment d’appartenance au territoire. “Je rappelle tout de même que les Grands Bisontins ne paient pas le fonctionnement des piscines ou des gymnases de Besançon, ce qui représente un coût très élevé. La C.A.G.B. n’intervient que sur la partie inves- tissement comme elle le fait pour les gymnases et demain pour la grande bibliothèque. ” En inversant le problème, Besançon pourrait demander une location aux écoliers des 67 communes… La nouvelle Communauté urbaine a des sujets sur lesquels plancher. n

La piscine une fois les travaux terminés.

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