La Presse Bisontine 208 - Avril 2019

BESANÇON

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La Presse Bisontine n°208 - Avril 2019

L ’ h u m e u r

SANTÉ

De 33 à près de 50 chambres demain

La Maison des familles s’apprête à pousser les murs

Cirque

I Ils disent stop à l’emprison- nement à vie, stop à la cap- tivité, à la souffrance cachée sous les paillettes et les flon- flons. “Ils”, ce sont les militants de la cause animale qui jugent “que les animaux ne sont pas des clowns.” Tous

seret a annoncé avoir interdit sur sa commune les cirques avec animaux. C’était à une réunion publique, lundi 4 mars, à l’école Jean-Zay. On a fouillé : aucune trace d’un tel arrêté. Autant dire que les défenseurs de la cause animale devront encore faire le leur, de cirque, pour plaider leur cause. l

Les futurs travaux d’extension se précisent. Au-delà de la quinzaine de chambres supplémentaires, la Maison souhaite s’ouvrir encore plus aux soins de support en lien avec le C.H.U. Minjoz.

prendra place côté entrée et par- king “avec une passerelle qui le reliera à la vigne.” L’équivalent de 1 000 m 2 supplémentaires qui abriteront donc une quin- zaine de chambres, en partie recouverts de bardage à l’exté- rieur. “Cela aura l’aspect d’une grange” , juge François-Xavier Cahn, qui a eu à cœur de conser- ver “la chaleur de ce lieu de vie” qui prend plus des allures de “domaine aujourd’hui, avec son jardin, sa vigne…” Ici prendra également place en principe une salle de formation pour les équipes médicales de l’hôpital. Une partie mansardée à l’étage, accueillera les nouvelles salles d’animation et de relaxa- tion, jusqu’ici placées à côté de la salle àmanger commune. Car “le rôle de laMaison des familles va au-delà de l’hébergement” , comme le rappellent Pierre et Charlyne Dornier, de l’associa- tion Semons l’espoir qui porte la structure. Depuis son ouverture, des séances d’activité physique adap- tée (à base de renforcement mus-

seront ravis d’entendre que Jean-Louis Fous-

P our répondre à la demande d’hébergement très variable qui va d’un jour à un an, et à l’accueil croissant des patients en ambu- latoire, la Maison des familles avait besoin de s’agrandir. Qua- tre ans après sa construction, la voilà donc prête à pousser les murs. “Nous l’avions toujours envisagé. L’idée était de faire un projet qui n’était pas figé, évolutif selon les besoins” , indique Fran- çois-Xavier Cahn, son architecte, “avec la volonté en même temps de garder un bâtiment à taille humaine.” Les premiers coups de pioche pourraient être donnés d’ici la fin d’année, en fonction des avan- cées administratives. La nouvelle aile adossée au bâtiment existant

culaire, de relaxation et de marche nordique) s’y tiennent régulièrement en lien avec le C.H.U. D’abord ouvertes au seul cancer du sein, elles ont très vite été élargies à tous les patients en oncologie. Elles sont enca- drées par un professeur agréé et se font pendant et après trai- tement, avec un certificat médi- cal de non-contre-indication. “Réaliser ces séances juste après avoir reçu le traitement diminue les effets secondaires” , explique le D r Nathalie Meneveau, res- ponsable régionale des soins oncologiques de support. “Et à l’issue du traitement, l’intérêt se trouve à la fois dans la qualité de vie, mais aussi dans le taux de survie. Les femmes qui font une activité physique régulière ‘

ont deux fois moins de rechutes du cancer du sein, mais il faut que cela s’inscrive sur le long terme.” L’effet de groupe et “le vivre ensemble” ressentis à la Maison des familles, permettent aussi, bien souvent, de créer une ému- lation. “C’est pourquoi on sou- haite aller encore plus loin sur les soins esthétiques, les mas- sages… proposés ponctuelle- ment dans chaque service.” Le prétexte de cette extension a ouvert une réflexion commune. Une salle bien-être (coiffure, pédicure) pourrait aussi être créée et les nouveaux locaux pourraient accueillir des confé- rences sur la nutrition, la phy- tothérapie… n S.G.

Pierre Dornier et l’architecte,

François-Xavier Cahn finalisent les derniers aménagements sur plan.

OU EN APPRENTIS TERNANCE S EN AL

GEAS GE AT

CULTURE

Lecture

A près les 13 installées l’an dernier, 22 nouvelles devraient dès ce printemps être posées à Besançon. Chaque boîte à livres est “gérée” par une ou un réfé- rent chargé de veiller au respect d’une charte. À une ou deux exceptions près, il y a très peu semaine. Les boîtes à livres, installées en mars 2018 à l’initiative du Conseil Consultatif des Habitants de Battant- Boucle-Chapelle-des-Buis, ont fleuri. Un an après, le bilan des boîtes à livres Place Flore, le rythme moyen de dépôt se situe entre 50 et 100 livres par

La boîte à livres de la place Flore est très appréciée.

de dégradations. “Au contraire, elles sont très appréciées de la population” juge un habitant des Chaprais, quartier où sont disposées trois boîtes à livres : place Flore, parc des Chaprais rue de l’Église, et devant le C.D.N. Au début de l’été dernier, un post-it manuscrit dénonçait un Monsieur à casquette vidant régulièrement la boîte. Pour

éviter tout dérapage, un tampon a été réalisé avec la mention “Ne peut être vendu”, et été mis à disposition. Le tampon a irrité un homme parce que, soi-disant il “dénature” l’ouvrage. Au-delà de l’anecdote, le système fonctionne : place Flore, il est estimé que plusieurs cen- taines de livres ont été déposées et empruntées avec un rythme moyen de dépôt se situant entre 50 et 100 livres par semaine. Les boîtes à livres font lire et causer dans le quartier. n

Un tampon pour éviter les déra- pages.

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