La Presse Bisontine 208 - Avril 2019

BESANÇON 16

La Presse Bisontine n°208 - Avril 2019

SOCIAL

20 logements supplémentaires Le foyer des Oiseaux agrandit son nid

20 studios qui vont s’ajouter aux 142 autres. Ouverture en 2020. C’est le bailleur social Néolia, propriétaire du site, qui lance sur ses deniers la création de ce bâtiment sur 2 étages avec 6 studios au rez-de-chaussée, 7 au premier, 7 au second. “Nous n’augmentons pas notre capacité mais nous modernisons notre offre en proposant un parcours résidentiel à nos locataires avec ces 20 studios dont 6 seront accessibles à des personnes à mobilité réduite” présente le

Néolia lance la construction d’un nouvel ensemble à destination des jeunes travailleurs. 20 logements seront créés et une salle de spectacle. Objectif : moderniser l’offre.

I l est loin le temps où les jeunes travailleurs du foyer se rendaient sur le palier pour prendre leur douche. L’ancien F.J.T. Les Oiseaux qu’il faut appeler “Habitat jeunes Les Oiseaux”, installé rue des Cras à Besançon depuis 1963,

a évolué avec son temps.Normal. Et ce n’est pas terminé. L’association créée en 1957 qui gère le foyer et accompagne gar- çons et filles dans leur intégra- tion sociale lance un chantier d’envergure au printemps avec la création d’un immeuble de

Emmanuel Vantard (à gauche), directeur et Claude Koesler, président de l’association “Habitat Jeunes Les Oiseaux”.

bâtiment en lieu et place de l’ac- tuel terrain de pétanque. Le court de tennis sera remplacé par un parking, au niveau de la rue des Oiseaux. Après la réhabilitation menée entre 1994 et 1996, ce chantier sera le plus important qu’ait connu le site. Le restaurant - accessible à tous - va lui aussi être modernisé pour s’ouvrir sur l’extérieur, le self sera trans- formé. n E.Ch.

directeur Emmanuel Vantard. Actuellement, 80 % des 142 loge- ments sont occupés par des jeunes travailleurs âgés entre 16 et 30 ans, dont 60 % sont des garçons. La durée moyenne du séjour est de 6,5 mois. Pour pré- tendre à un logement, il faut être en formation ou en emploi. “L’objectif est de répondre à des attentes. Des kitchenettes seront installées dans les chambres car il faut tenir compte de l’évolution du mode d’alimentation : le soir,

plutôt que manger un sandwich dans leur chambre, les étudiants pourront cuisiner” indique

CASTING “N’oubliez pas les paroles” Ils rêvent de passer à la télévision Une équipe de casting était à nouveau de passage à Besançon en mars, pour trouver les futurs candidats de “N’oubliez pas les paroles” sur France 2. Ils étaient une petite centaine à se présenter.

Claude Koesler, président de l’as- sociation “Habitat jeunes Les Oiseaux”. Les loyers vont peu évoluer ras- sure la direction. Une salle de spec- tacle sera créée dans le nouveau

“Répondre à de nouvelles attentes.”

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B eaucoup n’en étaient pas à leur première participation.À l’image des sœurs Badache, venues se soutenir mutuelle- ment. “Nous sommes accros à l’émission car on aime chanter et faire des karaokés.” Patricia, qui participait pour la cin- quième fois, avait fait le dépla- cement depuis Sancey, tandis qu’Isabelle était venue de la Suisse voisine. “Nous faisons aussi le casting de Lausanne.” Rien ne semblait vouloir arrê- ter ce jour-là la détermination de ces deux chanteuses ama- trices. “On ira jusqu’au bout pour accéder au plateau !” Comme les autres candidats, elles ont d’abord suivi une épreuve écrite où il fallait com- pléter les paroles d’une ving- taine de chansons, puis sont passées au chant. Chacun a dû entamer un couplet de son choix devant le groupe. De Richard Cocciante à Zaz, en passant par Piaf et l’incon- ditionnel Boogie-Woogie, les courtes prestations se sont enchaînées, aidées par l’éner- gie survoltée des casteurs des- tinée à faire tomber le stress. Quelques messieurs tentaient aussi leur chance parmi une majorité de candidates, parfois en anglais et souvent repris en chœur par le groupe. Les heureux sélectionnés réali- saient ensuite une vidéo de présentation pour le directeur de casting.

DOUBS

Plus de 120 candidats de la région sont déjà passés dans l’émission musicale de Nagui en 11 ans.

“Je n’ai accédé à cette troisième étape qu’une seule fois” , précise Patricia. L’émission, ces deux sœurs la connaissent bien pour la suivre tous les soirs comme 3,5millions de téléspectateurs, mais aussi pour s’y être ren- dues côté public. “L’ambiance est géniale comme au casting.” Les 70 candidats présents ce jour-là à Besançon étaient d’ailleurs tous fans incondi- tionnels de ce karaoké géant sur petit écran, ou de son ani- mateur,Nagui.À l’image d’Oli- vier pour qui “c’est le présen- tateur le plus naturel.” Ce Bisontin a poussé le bouchon jusqu’à passer le casting de

“Tout le monde veut prendre sa place” : un autre de ses jeux télé pour pouvoir l’approcher. Sans en faire une idée fixe pour autant. Lamultiplication des castings n’est pas rare “quand on a cette culture du jeu télé” , d’après lui, et l’argent que l’on peut gagner à la clef ne serait pas la première motivation. Ce que confirme Pauline qui ne se souvenait même plus du nom de “cette émission d’Ar- thur avec les boîtes” à laquelle elle s’était inscrite plus jeune. “On y va surtout pour voir com- ment ça se passe.” n S.G.

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