La Presse Bisontine 206 - Février 2019

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La Presse Bisontine n°206 - Février 2019

Survivre ne suffit pas C’est le nom de la nouvelle exposition temporaire présentée par le Fonds régional d’art contemporain à la Cité des arts de Besançon. Entre désenchantement et espoir. EXPOSITION DU 3 FÉVRIER AU 28 AVRIL

THÉÂTRE

COMÉDIE À FRANOIS

Des heures de rire et de détente avec la troupe du Cercle Saint-Joseph

mais aussi les notions de mémoire, d’anticipation, de transformation et de fragilité. L’exposition se conclut, comme dans le roman Station Eleven, sur une note d’espoir, avec deux œuvres qui magnifient l’échan- ge et le partage. Avec les œuvres de Lawrence Abu Hamdan, Xavier Antin, Silvia Bächli, Alain Bernardi- ni, Hicham Berrada, Katinka Bock, Pascal Broccolichi, Dec- tor & Dupuy, Édith Dekyndt, Julien Discrit, Dora García, Sharon Hayes, Anna Holveck, Ann Veronica Janssens, Lau- ra Lamiel, Anne Le Troter, Ari Benjamin Meyers, Rei Naito, Régis Perray, Matthieu Sala- din, Shimabuku, Cally Spoo- ner, Catherine Sullivan… n Survivre ne suffit pas Du 3 février au 28 avril F.R.A.C. Besançon (Cité des arts) Commissaire de l’exposition Sylvie Zavatta, directrice du F.R.A.C. Franche-Comté Horaires d’ouverture : 14 heures - 18 heures du mercredi au vendredi 14 heures - 19 heures samedi et dimanche matique a été choisie par ate- lier : symétrie, matières, rythmes, réseaux afin d’orien- ter l’exploration au sein du lycée. “Une sortie culturelle au Vitra design muséum en Alle- magne a permis de confronter leur vécu à d’autres architec- tures et de vérifier les acquis des lycéens par des reportages photographiques libres.” Le résultat de leurs travaux est visible jusqu’à début mars. n Regards photographiques des lycéens sur leur lycée Exposition photo Jusqu’au 1er mars Hall d’accueil du C.A.U.E. Fort Griffon, entrée D

D ans un monde où tout s’est effondré après une pandémie qui a détruit 99 % de l’humanité, une troupe de théâtre, répondant au nom de La Symphonie Iti- nérante, sillonne le Michigan. Proclamant haut et fort sa devi- se : “Survivre ne suffit pas”, elle rencontre des rescapés de ce désastre humanitaire et civi- lisationnel et répond à ce besoin d’art qui distingue l’humani- té des autres espèces vivantes et qui en constitue sans dou- te l’essence… Telle est rapi- dement esquissée l’intrigue du roman d’anticipation Station Eleven, d’Emily St. John Man- del, qui donne son titre à l’ex- position du F.R.A.C. Celle-ci rassemble des œuvres récem- ment acquises par le F.R.A.C. Franche-Comté. En ces temps de crise, que d’au- cuns jugent pré-apocalyptiques, les œuvres présentées dans cet- te exposition abordent des ques- tions sociétales et politiques (le travail, l’argent, le pouvoir, la communication, le marke- ting, le contrôle des individus…),

â gés entre 40 et 60 ans, 10 comédiens de la troupe du Cercle Saint-Joseph de Fra- nois s’élancent dans un marathon. À par- tir du 2 février, ils vont jouer dans leur salle (à côté de l’église) à 15 reprises “Les Chocolats du milliardaire”, une comédie en trois actes d’Yvan Tabouret. “La pièce dure environ 2 h 30, Les comédiens bénévoles jouent “Les chocolats du milliardaire”, une comédie d’Yvan Tabouret à partir du 2 février jusqu’au 31 mars à Franois.

c’est un boulevard” indique un des comédiens qui joue l’un des rôles principaux. Après des mois de répétitions, place aux choses sérieuses : “La scène se joue à la campagne. Henri, enfant adopté, vit depuis trente ans entou- ré de l’affection de ses trois tantes adoptives : Antoinette, Jeanne et Thérèse. Dans ce milieu rural, la vie s’écoule doucement. Une arrivée inattendue va perturber cette harmonie : une détective perspicace vient révéler à Henri qu’il se prénomme Charles-Edouard et qu’il est l’hé- ritier d’une immense fortune, celle de la famil- le Maillard, chocolatiers richissimes…” pré- sente Éric Petit, comédien. Les personnages vont se succéder.Au final, une morale régit cette pièce jouée tous les samedis (20 h 45) de février et mars (samedi 2, 9, 16 et 23 février puis 2, 9, 16, 23 et 30 mars), le ven- dredi 15 mars (20 h 45), les dimanches 10 et 24 février puis les dimanches 10, 24 et 31 mars à 15 heures Sans interruption depuis 1942, c’est la 122 ème pièce présentée par l’associa- tion ! n “Les chocolats du milliardaire” au théâtre de Franois, 27, Grande rue (à côté de l’église). Entrée : 10 euros, 5 euros pour les moins de 12 ans. À partir du 2 février

Rei Naito, Émotions de croire, 2018, Collection F.R.A.C. Franche-Comté. (photo N. Waltefaugle).

La troupe du Cercle Saint-Joseph de Franois joue la pièce “Les Chocolats du milliardaire”.

jusqu’au 31 mars. Durée : 2 h 30. Réservation au 06 77 49 68 40

L’orchestre Victor-Hugo met le cap au Sud MUSIQUE LE 8 FÉVRIER

EXPOSITION

PHOTOGRAPHIE

Regard de lycéens Le C.A.U.E. du Doubs (Fort Griffon) laisse son espace d’exposition aux lycéens en B.T.P. du lycée Pâris. Ils y exposent leur vision de l’architecture de leur établissement scolaire.

A u cœur de l’hiver, l’or- chestreVictor-Hugo pro- pose de mettre le cap au Sud pour retrouver la douceur de l’Italie, avec le “GrandTour” : l’expression aux allures de carte postale désigne les voyages initiatiques entre- pris par les jeunes gens fortu- nés au XIX ème siècle. Ces voyages nourrissent l’imagi- nation des compositeurs : Respi- ghi dépeint Les Fontaines de Rome, Dubugnon évoque les facéties d’un Caprice romain et Berlioz compose une ouver- ture pour son Benvenuto Cel- lini, qui retrace la vie du sculp- teur italien de la Renaissance. Laissez-vous séduire par le timbre rêveur de la saxopho- niste Cécile Dubois dans la Rhapsodie et par la subtilité de la mandoline, jouée par L’Italie, la mandoline et le saxophone sont mis à l’honneur le 8 février par l’orchestre Victor-Hugo Franche-Comté dans un concert qui va forcément réchauffer l’atmosphère.

L e C.A.U.E. du Doubs (Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’en- vironnement) invite à découvrir les travaux photo- graphiques des lycéens en bre- vet professionnel Technicien d’études du Bâtiment et Tra- vaux Publics au lycée Pierre- Adrien Pâris de Besançon. “Ces travaux ont été accompagnés par Maïlis Éberlin et Vincent Brunetta, architectes-photo- graphes, missionnés par le C.A.U.E., dans le cadre du dis- positif “Architecture et patri- moine : regards de lycéens et apprentis”. Ce dispositif pro- posait 30 heures d’ateliers à des groupes de lycéens ou d’ap- prentis pour découvrir un lieu et en faire un témoignage artis- tique” indique Maryline Bre- niquet du C.A.U.E. Les domaines artistiques ont été proposés en fonction des candidatures des équipes péda- gogiques (sons, plastiques, pho- tographies, chorégraphie, gra- phisme, illustration, design , land art). Au cours de l’année scolaire 2017-2018, 5 établis-

sements ont bénéficié de ce dis- positif, et 12 autres en 2018- 2019, 12. Après une introduction à la photographie d’architecture, les élèves ont pu explorer sur plusieurs séances la prise de vue avec trépied, choix de cadra- ge et d’angle de vue. Une thé-

Julien Martineau, soliste, enchantera le public au son de sa mandoline (photo J.-B. Millot).

Julien Martineau, dans l’in- édit Concerto de Calace. Ce concert du 8 février est égale- ment proposé le lendemain au Théâtre de Montbéliard. Avant cela, en lien avec ce concert du 8 février et en col- laboration avec Les 2 scènes, l’orchestre propose une petite

pause dej’ musicale le jeudi 31 janvier à 13 h 30, toujours au Théâtre Ledoux. Cécile Dubois, musicienne de l’O.V.H. et soliste sur ce concert pré- sentera notamment l’œuvre qu’elle interprétera le 8 février, pendant cette pause dej’ musi- cale. L’entrée y est libre. n

L’exposition photo des élèves du lycée Pâris est visible au C.A.U.E.

Cap au Sud - Vendredi 8 février à 20 heures au Théâtre Ledoux à Besançon - Tarifs de 5 à 23 euros Rens. au 03 81 87 85 85 - http://www.ovhfc.com/

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