La Presse Bisontine 206 - Février 2019

BESANÇON 12

La Presse Bisontine n°206 - Février 2019

TRAVAUX

Réouverture le 22 juin

Après une cure de jouvence,

la piscine rouvrira en juin

Énorme chantier que la réfection de la piscine de Chalezeule et de son snack. Pentagliss, plongeoirs, pataugeoires seront prêts pour l’été. Investissement total : 5,7 millions d’euros.

Plus qu’un lifting, le site de Cha- lezeule - propriété de la Ville de Besançon - avait besoin d’une refonte complète. Les sanitaires étaient devenus vétustes, les carreaux de carrelage des dif- férents bassins se décollaient. L’infrastructure vieille d’un demi- siècle avait vécu. Au total, le coût de cet inves- tissement s’élève à 5,7 millions d’euros. Les travaux liés à la réhabilitation et à la moderni- sation de la piscine sont esti-

D éçus l’été dernier de n’avoir pu se rafraî- chir à la piscine de Chalezeule lors de la canicule, les baigneurs bisontins vont pouvoir se conso- ler cette année. Samedi 22 juin, ils plongeront dans un bassin de 50 mètres entièrement refait à neuf, glisseront sur le nou- veau pentagliss (4 pistes), sau-

teront de l’un des trois plon- geoirs (1, 3 et 5 mètres) ou enco- re nageront à contre-courant dans une ligne dédiée ! Le pied. “Nous avions dû fermer l’été der- nier pour réaliser les travaux de désamiantage. Sans cela, nous n’aurions pas pu ouvrir pour l’été 2019” précise Catherine Thiébaut, adjointe en charge des bâtiments à Besançon.

Pour les petits, la pataugeoire sera réhabilitée. Ils seront protégés des rayons du soleil.

més à 5,1 millions d’euros, la rénovation du restaurant-snack à 600 000 euros. La commu- nauté d’agglomération du Grand Besançon, le Conseil régional, et la Ville de Besançon sou- tiennent ce projet. Le Conseil départemental duDoubs et l’État pourraient également apporter des financements. Si le planning du chantier est lié aux aléas des crues du Doubs qui pourraient intervenir au printemps, l’architecte a posé

les bâtiments sur pilotis pour les protéger des inondations. L’accessibilité du bâtiment et

tion d’un jardin ludique pour les enfants, les plages et les douches extérieures seront réins- tallées, le parking entièrement rénové. En parallèle, la bande cyclable reliant la piscine au pont de Chalèze et à la Véloroute - via la Départementale 683 - sera terminée.Un arrêt de bus devant les portes de la nouvelle pisci- ne de Chalezeule déposera les baigneurs. Le prix d’entrée à l’espace restera le même. n

des bassins, la réduction des dépenses éner- gétiques ont éga- lement été réflé- chis. L’isolation des bâtiments et les circuits de fil- tration ont eux aussi été revus. À noter la créa-

Pentagliss de 4 pistes, prix d’entrée identique.

Un bassin unique sera destiné aux plongeoirs

(images Ville de Besançon).

EN BREF

DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE Le Conseil des sages En retraite, ils rempilent pour leur ville Le nouveau Conseil des

Braderie Le Secours Populaire Français organise une braderie de vêtements au complexe sportif de la Malcombe, boulevard Mitterrand à Besançon, mardi 12 février de 9 heures à 17 heures sans interruption et mercredi 13 février de 9 heures à 12 heures. Foire aux livres Le Secours Populaire Français organise une foire aux livres salle Proudhon 2, place du Théâtre à Besançon samedi 23 février de 14 heures à 18 heures et dimanche 24 février de 10 heures à 12 heures et de 14 heures à 17 heures. Autisme Le Centre Ressources Autismes de Franche- Comté, en partenariat avec les associations de familles, propose une nouvelle action de formation à destination des proches aidants pour l’année 2019. Cette formation est proposée gratuitement à tous les proches aidants d’enfants, d’adolescents et d’adultes autistes intervenant dans la vie

À l’origine des Rendez-vous de l’âge instaurés depuis plus de dix ans et plus récemment, d’une pro- menade découverte entre Pla- noise et Chailluz, le Conseil des sages fait partie de ces instances participa- tives souhaitées par la Ville de Besan- çon. On vient y apporter ses idées et contribuer à la vie publique comme au sein des conseils de quartier, à la diffé- rence près qu’ici, la tribune est laissée aux aînés. Seuls les habitants de 60 ans et plus, résidant en ville et n’étant pas sages s’installera en mars et siégera jusqu’en 2022. Tous les Bisontins de plus de 60 ans étaient invités à y prendre part.

Les sages peuvent être amenés à porter des actions en partenariat avec les services. (photo E. Chatelain).

élu ou conjoint d’élu y ont accès. N’est donc pas sage qui veut ! “Les membres siègent pour une période de trois ans, renouvelable une fois” , pré- cise Myriam Lemercier, conseillère municipale délé- guée au Conseil des sages. “Ils se réunissent en com- missions thématiques envi- ron une fois par mois et trois séances plénières sont orga- nisées par an.” Ce temps, encadré par du personnel municipal, sert bien sûr à la concertation “mais aus-

Un rapport remis au maire.

s’interroger sur la possibilité “de venir davantage en cellule d’appui aux pro- jets municipaux.” Cette jeune retraitée de 64 ans, qui a travaillé au sein de la commission des nouvelles technologies, a d’abord eu du mal à comprendre ce qu’on attendait d’elle : “Nous avons perdu du temps au départ, les sujets gagneraient peut-être à être plus délimités” , mais à conserver l’envie de s’investir pour sa ville et de “transformer l’essai” après ce premier exercice. Elle a donc décidé de se représenter

comme d’autres. Sachant que sur ce mandat passé, l’une des commissions qui portait sur les rythmes scolaires avait dû se réorienter en cours de rou- te, suite à la décision du retour aux 4 jours. Cette année qui scelle un passage de témoin, verra les nouveaux candidats désignés pour partie par tirage au sort et sur sélection du maire. 54 membres constituent au total le Conseil des sages. Des personnes souvent déjà investies dans le milieu associatif. n S.G.

si parfois à des applications concrètes et à une meilleure compréhension du fonctionnement d’une ville” , note la conseillère. Sur ce mandat et c’est une première, les sages ont également été invités à remettre un rapport au maire, pour avoir davan- tage de visibilité sur les travaux menés. Car c’est un peu l’écueil aux yeux de certains. “Nous sommes une instance de réflexion qui sert les réflexions des élus, mais on veut quand même savoir à quoi cela va aboutir et quelle suite y sera don- née” , remarque Claudine Cote. Et de

quotidienne d’une personne autiste. Formation en trois sessions au cours de l’année 2019. Renseignements au 03 81 21 82 44.

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