La Presse Bisontine 205 - Janvier 2019

BESANÇON

13 La Presse Bisontine n°205 - Janvier 2019

EN BREF

SOLIDARITÉ

Journée internationale des migrants Les associations d’aide aux migrants

C.O.M.U.E. À la suite de l’annonce par Nicolas Chaillet, président de la communauté C.O.M.U.E. Université Bourgogne-Franche- Comté, de sa démission, le recteur de l’académie de Besançon a nommé Luc Johann administrateur provisoire de la C.O.M.U.E. pour une période de six mois minimum. M. Johann, professeur des universités, est l’ancien recteur de l’académie de Lille. Construction Un architecte, urbaniste ou paysagiste du C.A.U.E. (Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement), basé Fort Griffon à Besançon, propose ses services pour conseiller sur tout projet de construction ou d’autoconstruction, dans le cadre d’une rénovation, d’un agrandissement, de transformations, de réorganisations. Prendre rendez-vous en téléphonant au 03 81 82 19 22. Haut débit Le site Internet du Très haut débit dans le Doubs a été modernisé : www.doubs-thd.fr d’universités et établissements -

maintiennent la pression

Au moment où l’hiver s’installe, des personnes dorment encore dehors à Besançon. Les associations dénoncent le traitement administratif parfois inhumain des autorités.

D es tentes vers Chamars, des places de parking souterrain à Marché- Beaux-arts occupées par des matelas…Autant d’images qu’on ne préférerait pas voir dans une ville prospère de 120 000 habitants au moment des fêtes. Le 18 décembre, les associations de défense des migrants devaient organiser sur la place des Droits de l’Homme à Besançon une manifestation pour dénoncer cette réalité dans le cadre de la journée mondiale desmigrants.Dans cette optique, 76 associations régionales ont rempli un cahier de doléances qui devait être remis aux auto- rités de l’État et aux instances municipales. Si la responsabilité de l’accueil d’urgence est d’après la loi cel- le de l’État, la Ville doit aussi prendre sa part selon les asso- ciations bisontines. “Si une per- sonne meurt ici parce que per- sonne n’a su lui proposer une solution, elle sera morte sur le territoire de la ville. Donc bien sûr que le maire de cette ville

doit prendre sa part de respon- sabilité dans ce dossier. Il doit y avoir une meilleure collabora- tion entre les services de l’État et ceux de la Ville et ce travail- là n’est pas fait du tout” note Thierry Lebeaupin,militant actif au sein du collectif Sol Mi Ré et du collectif de défense des droits et libertés des étrangers (C.D.D.L.E.). Après le règlement “dans la dou- leur” du squat de la rue d’Arènes, la préfecture du Doubs a durci le ton selon ces associations. “On n’a pas le droit de refuser l’asi-

le et la préfectu- re s’assoit sur certaines règles” estiment les associations qui ont gagné les dernières procé- dures qu’elles ont intentées devant le tribu- nal administra- tif. En ce moment à Besançon, il y a plusieurs

Les associations d’aide aux migrants ont débattu de cette question le 6 décembre dernier salle Battant en présence de Ian Brossat, adjoint parisien au logement.

Le Formule 1 transformé en résidence hôtelière à vocation sociale.

dizaines de personnes originaires des Balkans à la recherche d’un asile. Les 80 places de l’hôtel Formule 1 de Valentin trans- formé en résidence hôtelière à vocation sociale sont remplies. Une famille d’Albanais vit dehors à Chamars, elle est en attente de reconduction. Tous ces militants dénoncent “un excès de pouvoir” des ser- vices préfectoraux. “La préfec-

déshumanisés.” Ce genre de décisions sont “aber- rantes” selon les associations de défense des migrants qui comp- tent bien continuer à mettre la pression sur les autorités pré- fectorales afin qu’elles laissent tomber la politique du chiffre pour un peu plus d’humanité. La préfecture soutient appliquer strictement la loi. n J.-F.H.

ture s’en prend même à des gens qui sont là depuis très longtemps” noteNoëlle Ledeur duC.D.D.L.E. Comme cet homme arrivé ici en 2008, qui a bénéficié durant sept ans d’un titre de séjour en tant qu’étrangermalade, qui travaille, qui parle français et qui a des enfants, et “qui vient de recevoir une Obligation de quitter le ter- ritoire français (O.Q.T.F.). Nous dénonçons tous ces traitements

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BESANÇO Espace Valentin Cen Tél. 03 81 50 50 80 FRANCE LITERIE - SARL EP N

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