La Presse Bisontine 203 - Novembre 2018

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La Presse Bisontine n°203 - Novembre 2018

EXPOSITION INSERTION

Deux artistes qui sortent du cadre EXPOSITION À LA MAISON DE VERRE

Concerts de la Débandade Dimanches 11 et 18 novembre au Kursaal à Besançon, à 17 heures Réservations : www. ladebandade-com ou 06 51 38 55 26 06 82 31 05 38

2 concerts pour le 25 ème anniversaire de la Débandade Le chœur d’hommes de Franois “La Débandade” fête en chansons son 25 ème anniversaire les dimanches 11 et 18 novembre au Grand Kursaal, à Besançon.

L a belle et la bête, ou l’opposition de deux styles : celui de Philippe Dias et de Procédé 41. Ils exposent à la Maison de verre, rue Bersot, les 16 et 17 novembre. Ces artistes d’un naturel calme, font de leurs toiles un terrain d’expression hors du commun. À l’image d’un volcan qui conser- ve une immense énergie en lui, Philippe Dias et Procédé 41 se transforment lors- qu’ils peignent. Alors qu’ils définissent la peinture comme un exutoire, le spectateur s’évade et fait preuve d’une grande séré- nité devant leurs œuvres. L'exposition “La belle et la bête” est d’une qualité telle que nous la certifions non conforme. n

I ls sont 30 choristes, tous des hommes. 16 d’entre eux sont des retraités, 14 des actifs. Ce qui les réunit, c’est leur passion pour le chant et l’ambiance au sein de ce grou- pe qui s’est formé il y a 25 ans. La Débandade avec ses ténors, basses, barytons, possède une originalité : en plus des chants, les choristes proposent des

sketches ! “Nous avons fait appel à un chorégraphe…Nous essayons de sortir des sentiers battus en coloriant nos chants. C’est un risque à prendre” témoigne Christian Schmitt, l’un des membres. “En 1993, un groupe d’amis a commencé à se réunir et à déchiffrer quelques partitions, sans véri- tablement envisager la possi-

bilité de se produire en concert : venait de naître ce qui devien- drait, quelques années plus tard, “La Débandade”, égale- ment appelée “Le Chœur d’Hommes de Franois” rappelle un membre. Le répertoire couvre un large éventail de genres variés allant de la variété française et étran- gère contemporaine ou non, à la musique sacrée en passant par les negro-spirituals ou les pièces à tonalité plus légère. Le groupe a déjà enregistré 4 C.D. Pour être prêts le jour J, les passionnés ont longue- ment répété notamment à Fra- nois où ils se retrouvent une fois par semaine. Ils ont appris par cœur leurs partitions. Conduite par le chef Christian Bourgon, la troupe espère rem- plir le Kursaal. Elle propose deux dates… Avis aux ama- teurs. n

La belle et la bête Vendredi 16 novembre de 19h à 22h Samedi 17 novembre de 14h à 20h La Maison de verre - 26, rue Bersot - Besançon

Je m’appelle Cortana PEINTURE AU F.R.A.C.

30 choristes composent la Débandade qui se produit le 11 et 18 novembre au Kursaal à Besançon.

C ette exposition s’inté- resse à la parole, aux injonctions qui sont faites dans l’art au spec- tateur et regardeur. Il s’agit également d’une exposition à la portée féministe et pleine d’ironie et d’autodérision. Longtemps Sylvie Fanchon a réalisé des peintures en sui- vant un protocole strict : éco- nomie de moyens, bichromie, planéité, extrême schémati- sation, touche en aplat visant à la neutralité expressive. Elle représentait des motifs extra- its du monde concret, tels des schémas, des plans, des figures

empruntées aux B.D. ou aux dessins animés, des signes issus de l’environnement urbain, et quelques fois des lettres…qu’el- le transformait en figures qua- si abstraites dotées ainsi d’une étrange familiarité. En 2014, avec sa série “Tableaux scotch”, elle expé- rimente une nouvelle technique en appliquant sur sa toile une première couleur sur laquelle elle appose des bandes adhé- sives avant de recouvrir l’en- semble d’une seconde couleur. Une fois les scotchs arrachés, les motifs apparaissent en réserve, instaurant une rela-

tion troublante entre la forme et le fond. La lettre qui appa- raissait de façon sporadique se fait alors de plus en plus présente dans le travail de Syl- vie Fanchon, d’abord avec la série “S.F.” puis avec les pein- tures récentes réalisées au scot- ch. Ses peintures présentées au F.R.A.C. Franche-Com- té dialoguent avec des œuvres accordant une place impor- tante aux mots. n Je m’appelle Cortana Jusqu’au 13 janvier 2019 Cité des arts à Besançon

Quentin Guichard saisit le souffle universel EXPOSITION PHOTOGRAPHIE Exposition Quentin Guichard Jusqu’au 9 décembre Galerie Bertrand-Hassoun 18, rue de la Bibliothèque à Besançon Après une rentrée chargée (tournage d’un film en Islande), l’artiste Quentin Guichard

P rès de 50 pièces majeures de Quentin Guichard sont présentées dans la gale- rie Bertrand-Hassoun, au 18, rue de la Bibliothèque à Besançon. Cet artiste photographe explore dans son travail la ques- tion de nos origines. Observant les plis de la nature avant d’en saisir le mouvement secret, sa démarche aspire à saisir le souffle univer- sel, invisible et immanent, qui anime toute chose. Il cherche à rendre sensible, à la surfa- ce de ses images, une forme de présence inté- rieure dissimulée dans le cœur de la matière. Quentin Guichard porte le langage photogra- phique à sa limite, posant la question du rap- port au réel et à sa croyance sous un prisme où l’invisible se révèle dans les entrelacs et les mouvements de la matière elle-même. Ses œuvres sont le fruit d’une relation attentive et pose ses valises à Besançon jusqu’au 9 décembre pour présenter son travail.

PHOTOGRAPHIE

LE MOIS DU PORTRAIT

Des visages, des objets, des racines Du 1 er au 30 novembre Thi Vân Cartier pour l’Association Miroirs de femmes, reflets du monde présente ses beaux portraits, pleins de couleurs.

minutieuse à la nature. Non pour en rendre compte, mais pour en libérer la puissante éner- gie, à l’œuvre derrière le voile de nos propres perceptions. Puissant et énergisant. Sa récente série des Espaces illuminés explo- re, de façon picturale et coloriste, le motif de la cascade pour nous donner à ressentir l’inépui- sable énergie des origines. Il s’agit d’interro- ger le réel afin d’en saisir le déferlement inté- rieur. Cette série présente ainsi une force à l’œuvre dans toute sa virginité, par laquelle tout un monde se crée, se désagrège et se rêve. Cette série cherche à transcrire la puissance et l’intensité de la formation du monde. Son souffle met en lumière une force sauvage et tempétueuse, où tous les éléments entrent en collision pour esquisser les reliefs du monde. n

D es histoires qui com- mencent quelque part, qui s’écrivent en chemin, qui restent accrochées comme les accents dont on ne se sépa- re pas facilement. Chacun enle- vé par différentes vagues de la vie s’est arrêté un moment, moment de pose à l’association “Miroirs de Femmes - Reflets du Monde”. Cela donne une galerie de visages anonymes, souffrants et souriants pour nous montrer la différence et la ressemblance. “Je viens du Vietnam. Je suis venue en France, début novembre 2005 à Belfort, pour étudier la photographie. Au Vietnam, il y a très peu d’écoles de photo et c’est très cher. Com- me une de mes sœurs était déjà en France, à Belfort, elle m’a aidée à m’inscrire en classe pré-

paratoire à Belfort, puis dans le département de photogra- phie à Paris 8, pour une licen- ce 3. J’y ai découvert ce que j’ai toujours voulu apprendre sur la photo, surtout sur la chambre noire” explique la photographe Thi Vân Cartier. D’apparence frêle, ses petits yeux noirs pétillants disent que, au contraire, elle a une force très ancrée, naturelle. Elle fait penser à une rivière longue et étroite qui irrigue la terre, les cailloux et tout ce qui est sur son passage. Sans effort et sans contrainte. Simplement. Com- me dans ses photos. Et, mine de rien, on se sent irrigué à son

tour d’une évidence : vivre la vie qui nous est donnée. Une rencontre avec la photo- graphe est prévue le mercredi 7 novembre pendant le repas de midi à la Brasserie de l’Eu- rope. n Une vingtaine de portraits de la photographe Thi Vân Cartier sont à découvrir.

Sa récente série des Espaces illuminés donne à ressentir l’inépuisable énergie des origines.

Exposition 1 er au 30 novembre Brasserie de l’Espace, 1 place de L’Europe et restaurant Paloma, 14, avenue du Parc à Planoise

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