La Presse Bisontine 203 - Novembre 2018

LE GRAND BESANÇON 30

La Presse Bisontine n°203 - Novembre 2018

PIREY

Lotissement “Les Hirondelles” 80 nouveaux logements en construction

Le quartier de l’espace Saint-Exupéry change de visage et gagne de nouvelles habitations. Les lots, quasiment tous pourvus, confirment l’attractivité de cette commune située aux portes de Besançon.

L es travaux, en partie visibles depuis la route Saint-Martin, ont débu- té il y a plus d’un an et ne s’achèveront qu’au printemps 2020. Si plusieurs maisons individuelles ont déjà pris place (avec quelques ter- rains toujours en vente sur les 26 prévus), il reste aujourd’hui la construction de 13 logements en accession sociale et de trois bâtiments de 40 appartements locatifs (du T2 au T4). Ce nou- veau lotissement est “le deuxiè- me plus gros réalisé avec Néo- lia sur la commune après Les Merisiers” , précise son maire Robert Stepourjine, et le hui- tième du genre porté sur ses cinq mandats depuis les années quatre-vingt-dix. Comme d’autres communes de la première couronne bisonti- ne, Pirey profite de la périur- banisation et a gagné l’équiva- lent de 1 000 habitants en 30 ans. Sa position médiane entre les zones commerciales d’Éco- le-Valentin et de Châteaufari- ne en fait un lieu privilégié d’im- plantation des familles et des jeunes actifs. Ce qui n’empêche pas un “développement raison- né” selon son maire. “Une com- mune comme la nôtre aux portes de Besançon, non loin des sor- ties d’autoroute et des grands magasins, ne peut pas imagi- ner ne pas se développer. Mais nous l’avons toujours fait à un

Néolia s’était rendue propriétaire des terrains il y a une dizaine d’années. Le nouveau lotissement s’étend sur 3,8 hectares.

P.L.U. restant en effet ouvertes à l’urbanisation dans le cadre existant du village, sans volon- té de l’étendre en périphérie. Le vieillissement de la popula- tion amène aussi de nouvelles attentes. Le maire le sait bien. Les 13 logements construits ici en accession sociale, tous déjà vendus, comprenaient ainsi une part d’intergénérationnel (des T2 en rez-de-jardin pour les per- sonnes âgées, surmontés à l’éta- ge de T3 et T4 pour les familles). Néolia prévoit également dans son parc locatif un certain nombre de logements adaptés. n S.G.

rythme raisonnable, pour évi- ter d’avoir à se retourner subi- tement en termes d’infrastruc- tures.” Le maire se souvient ainsi à son arrivée des réactions sus- citées par l’achat des cinq hec- tares en entrée de commune, pour y développer ce qui devien- dra plus tard l’espace Saint- Exupéry (avec école, centre poly- valent, médiathèque…). “On me disait que c’était trop excen- tré et aujourd’hui il y a des habi- tations tout autour.” L’aména- gement des équipements s’est lui aussi voulu progressif. “Lors- qu’on a construit l’école primaire

en 1995, on avait anticipé son agrandissement. Tout comme pour l’école maternelle qui a sui- vi en 1997, pour répondre aux éventuels besoins. Cette année, c’est au tour du centre polyva- lent.” Arrivée à 2 200 habitants, la commune ne semble pas au bout de son développement. La demande est grande, notam- ment sur les logements locatifs publics d’après Robert Ste- pourjine. “Nous en avons 37 et pas un seul vacant. Nous arri- verons à 80 avec ce nouveau pro- gramme et d’autres sont prévus à l’avenir.” Des zones dans le

Robert Stepourjine veille au développement raisonné de Pirey, et réfléchit déjà à un futur espace sportif intercommunal du côté du centre de tri.

EN BREF

LES AUXONS Initiative citoyenne À la caquetterie auxoise, on partage des œufs et bien plus… Onze familles se partagent depuis cet été la gestion d’un poulailler, installé sur un terrain communal. Une façon de créer du lien social et de favoriser une dynamique éco-responsable.

Micropolis Micropolis a ouvert son restaurant. “Boulevard Ouest restaurant” est désormais ouvert tous les

midis du lundi au vendredi, avec aux commandes Florine

Petrement, Guy Chalmin et en cuisine Didier Ballet et Johnny Beudaert. Pour plus d'infos : www.facebook.com/BOres taurant Livre Suite au salon “Le verre et la prose” organisé en avril par l’Association Comtoise d’Auteurs, Indépendante (A.C.A.I.) à Dannemarie-sur-Crète, un prix littéraire “André Besson”, destiné à récompenser le meilleur ouvrage régional a été mis en place. La lauréate de la première édition de ce prix en 2016, fut Lola Sémonin pour son ouvrage “La Madeleine Proust, une vie, quand j’étais p’tite”. Cette année la remise officielle du second prix André Besson 2018 aura lieu, le vendredi 16 novembre à 18 heures sur la scène principale du Marché Talents et Saveurs à Micropolis et le prix sera décerné par André Besson lui-même.

A près un an de réflexion et six samedis de travaux, les familles bénévoles peuvent enfin cher- cher leurs œufs frais à tour de rôle, et elles ne boudent pas leur plai- sir ! Sur le même principe que les jar- dins partagés, elles ont imaginé ce pou- lailler collectif. “Nous avons établi un règlement intérieur et un planning pour qu’une personne vienne s’occuper chaque jour des dix poules” , explique Sébastien Nedez du Comité des fêtes, à l’initiati- ve du projet. Les gallinacés ont pris pla- ce dans un enclos de 120 m 2 au bout de l’allée du château. Entièrement auto-construit dans une logique de réduction des coûts, ce pou- lailler pas comme les autres n’a coûté que 1 000 euros, financés pour moitié par le Sybert et pour autre moitié par

la commune et le Comité des fêtes. Avec de la bonne volonté et de l’huile de cou- de, comme souvent dans ce genre d’ini- tiative citoyenne. Des anciens grillages du terrain de tennis (en cours de restruc- turation), au filet en passant par la caba- ne en bois qui sert de logis aux poules : tout a été installé par ce petit groupe d’habitants motivés, qui ne se connais- saient pas forcément avant mais qui ont

Parents et enfants viennent nettoyer, nourrir et soigner les poules à tour de rôle.

d’absence, un capteur prévoit également l’ouverture et la fermeture automatique de l’abri, avec un système de distribu- tion autonome. Les 15 euros de cotisa- tion annuelle versée par chaque famil- le permettent l’achat de graines auprès de l’agriculteur du village. Un cercle vertueux qui a été prolongé jusque dans l’installation de deux com- posts alimentés par le poulailler et les familles, et d’un petit bac à l’extérieur pour les passants. Un partenariat est aussi envisagé avec l’E.H.P.A.D. Mar- cel Guey voisin pour récupérer leurs déchets organiques. L’initiative, jusqu’ici

inédite dans le Grand Besançon, pour- rait vite faire des petits. Les communes des Premiers sapins et deThoraise ayant déjà pris contact pour en savoir plus. Aux Auxons, le projet “basé sur la convi- vialité” a en tout cas trouvé son rythme de croisière. “Une fois par mois, nous nous réunissons pour faire le point et l’un après l’autre nous offrons l’apéri- tif.” Dimensionné pour une quinzaine de familles, ce poulailler créateur de liens veut aussi s’ouvrir à la vie de la collectivité et souhaite développer des projets avec l’école. n S.G.

été séduits par l’idée.Depuis, ils y ramassent en moyen- ne huit œufs par jour. La gestion partagée offrant l’avantage de “peu de contraintes. Les parents consacrent tout au plus une vingtaine de minutes, et les enfants adorent” , résume Sébastien Nedez. En cas

Huit œufs par jour.

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