La Presse Bisontine 203 - Novembre 2018

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON 28

La Presse Bisontine n°203 - Novembre 2018

M. DANSO Voyant Medium

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Montfaucon : le lotisseur se retire du projet de lotissement

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S ource de dissensions au sein de la popula- tion de Montfaucon, pour ne pas dire de polémiques entre ceux qui refu- saient la construction d’un lotis- sement proche d’une zone Natu- ra 2000 et les autres (souvent les vendeurs de terrain), le pro- jet de lotissement dans le sec- teur haut est enterré… pour le moment. La Presse Bisontine avait rencontré un collectif d’ha- bitants à l’automne 2016. Ce dernier dénonçait le périmètre choisi. Soutenus par l’association Fran- ce Nature Environnement Doubs,

les riverains ont fait reculer l’amé- nageur foncier C.M.-C.I.C. (Cré- dit Mutuel) qui projetait de créer là 60 logements au niveau du Chemin duMont. Jointe, la direc- tion du groupe confirme son “abandon du projet.” Le dépôt de permis d’aména- ger avait pourtant été déposé et accepté. L’aménageur pou- vait donc légalement lancer les travaux et avait même décidé de diligenter des études com- plémentaires quant à l’impact sur la faune et la flore. La muni- cipalité a pris acte de cette déci- sion. Le terrain, lui, est donc à dis-

Cri d’alarme au centre hospitalier de Novillars

I l y a un an, jour pour jour, le direc- teur de l’hôpital de Novillars - parti depuis - rassurait les équipes médicales (La Presse Bisontine numéro 193). Elles n’avaient, selon lui, rien à craindre du regroupement voulu par l’Agence régionale de san- té de leur établissement avec le C.H. de Saint-Ylie, dans le Jura. Au contraire, elles devaient se réjouir de la création de la nouvelle mai- son d’accueil spécialisée (M.A.S.) pour un investissement de 9 mil- lions d’euros. Cette M.A.S. accueille des patients atteints de troubles psychiatriques dans 3 unités, des plus dépendants aux autonomes. Un an plus tard, les résultats ne sont pas là. Pire, la pri- se en charge des 42 patients serait remise en cause à en croire le per- sonnel. L’insalubrité du bâtiment qui, malgré sa nouveauté, est sujet à des moisissures pèse sur le climat ambiant. “Ce qui d’emblée a été pré- senté comme un projet innovant, garantissant la qualité de la prise en charge des résidents dans des lieux de vie adaptés et des conditions de travail optimisées, s’avère être un cauchemar face auquel la direction ne semble pas être en capacité de répondre. Dès l’ouverture en février 2018 de la M.A.S., nous avions pointé l’insuffisance d’effectifs pour assurer la qualité de la prise en char- ge des résidents accueillis. Cela s’est traduit sur le semestre ayant suivi l’ouverture par plus d’une vingtaine d’arrêts de travail, soit près des 152 jours en 5 mois, liés à un manage- ment approximatif et à une sous-éva-

luation de la charge de travail au regard des effectifs présents et des accidents de travail en lien avec la prise en charge des résidents” indique Jan Szoblik, secrétaire C.G.T. du Centre Hospitalier de Novillars qui représente l’intersyndicale F.O.- C.G.T.-Solidaires Sud. En octobre dernier, 15 arrêts mala- die étaient encore comptabilisés ! “La seule réponse de la direction est : attendez le rapport d’étonne- ment.” La direction par intérim a en effet commandé un audit dont la conclusion n’est pas connue. Les soins pour les résidents, eux, n’at- tendent pas. “À 18 heures, ils sont couchés !” dit un professionnel. L’A.R.S. renvoie vers la direction de l’hôpital. Président du conseil de surveillance, le vice-président du Département Ludovic Fagaut confir- me ces problèmes mais nuance : “Le déménagement n’a pas été simple pour les résidents, le per- sonnel soignant. Il faut du temps mais on ne peut pas se satisfaire de cela. Des moyens sont arrivés avec un nouveau médecin psychiatre, une nouvelle cadre de santé, une aide- soignante recrutée” dit l’élu qui demande à l’Agence régionale et à la direction de prendre leurs res- ponsabilités. Un message sublimi- nal pour l’A.R.S. qui s’est désistée financièrement pour la part “inves- tissement” de la M.A.S. La solution passe-t-elle par la création d’un pool de recrutement ? Les représentants du personnel ne veulent plus attendre. La réponse du rapport doit arriver dans les semaines à venir. ■

Le terrain se situe à la sortie de Montfaucon, en direction du centre équestre.

position d’éventuels autres investisseurs. La vue sur le

Mont-Blanc est pour l’instant sauve. ■

Immobilier : le prix de l’ancien poursuit sa baisse,le neuf en hausse

L es écarts de prix se maintiennent entre les différents quartiers de Besançon concernant les ventes d’appartements anciens. Planoise reste le quartier le moins cher de la ville, avec un prix médian au mètre carré de 1 390 euros et Bregille le plus cher, avec un mètre carré médian à 1 940 euros. Sui- vent Battant à 1 870 euros le mètre car- ré, puis Saint-Ferjeux à 1 640 euros. Les prix de l’ancien à Besançon (1 630 euros de moyenne) se rapprochent du prix médian à l’échelle départementale (1 610 euros),

M tre Benoît Douge, notaire à Besançon : “Besançon représente plus de 60 % du volume des ventes

du département dans l’ancien.”

mais Besançon reste à la traîne par rap- port à des secteurs toujours aussi dyna- miques comme Morteau (2 130 euros) ou Pontarlier (1 980 euros). Les prix dans l’ancien à Besançon (1 630 euros) sont inférieurs à ceux de Dijon (1 960 euros le m 2 ), mais bien supé- rieurs à ceux de Vesoul où le prix au mètre carré plafonne à 960 euros. Mais on est loin des sommets atteints dans les plus attractives métropoles françaises comme Bordeaux où le mètre carré atteint les 3 970 euros ou Lyon (3 730 euros). Plus cher que le prix du neuf sur Besançon ! Le prix des maisons anciennes sur le sec- teur de Besançon continue son léger tas- sement (- 2,6 % sur un an) avec un médian à 211 400 euros. Sur 10 ans, le prix des maisons a chuté de 18,1 %. “En 2008, une maison se vendait en moyenne 260 000 euros” confirme M tre Benoît Dou- ge, notaire à Besançon, à l’occasion du traditionnel observatoire de l’immobilier présenté par les notaires le 16 octobre dernier. Même chose pour le prix des ter- rains à bâtir qui a subi une érosion de 6,8 % par rapport à l’année précédente. Il faut compter en moyenne 57 800 euros pour acquérir un terrain dans la périphé- rie de Besançon. Seuls les prix des appartements neufs augmentent : le mètre carré médian se négocie désormais 3 380 euros à Besan- çon, c’est 10 % de plus que l’an dernier et 22,2 % de plus qu’il y a dix ans. ■

“Dès l’ouverture en février 2018 de la M.A.S., nous avions pointé l’insuffisance d’effectifs” indique Jan Szoblik, pour l’intersyndicale, devant le bâtiment neuf.

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