La Presse Bisontine 203 - Novembre 2018

BESANÇON

13 La Presse Bisontine n°203 - Novembre 2018

SOCIÉTÉ

E.R.P. et loi Élan en ligne de mire Mobilité réduite : quelle accessibilité en ville ? Transports, voirie, lieux publics, logement… La question de l’accessibilité reste d’actualité même si elle est bien prise en compte à Besançon. Dans les points noirs, figure notamment le nouveau réseau Ginko et son changement d’opérateur.

âgée en canne.” Le tramway étant davantage plébiscité par les per- sonnes àmobilité réduite (P.M.R.) “car neuf et adapté.” Mais ce sont surtout les diffi- cultés rencontrées dernièrement sur le réseau qui sont pointées du doigt. “Il y a une saturation du tram aux heures de pointe qui en rend l’accès impossible en fauteuil, et des problèmes sur le service Ginko Access, avec des délais d’accès à la plate-forme téléphonique très longs voire impossibles et une visibilité des opérateurs à 7 ou 10 jours contre 28 auparavant.” Sur l’accessibilité globale,Anto- nio Serra est en revanche plu- tôt positif : “90 % des lieux de spectacles et 95 % des adminis- trations sont accessibles.” L’au- dit mené sur les arrêts de bus ayant depuis fait des petits.Décli- né sur divers chantiers dont les travaux du musée des beaux- arts, le Naturalium à la Cita- delle, le musée du Temps…

P rendre les transports en commun quand on est en fauteuil roulant ou à mobilité réduite n’est plus vraiment un problème à Besan- çon, même si une cartographie des arrêts accessibles manque toujours à l’appel, un gros tra- vail a bien été entrepris. Plus

de 25 millions d’euros de tra- vaux ont été lancés notamment à ce sujet en un peu plus de deux ans, d’après la Ville et le Grand Besançon qui ont communiqué sur ce point cet été. Antonio Serra,membre du grou- pe d’experts de la Commission intercommunale d’accessibilité

et adhérent d’A.P.F. France Han- dicap, y a lui-même pris part en réalisant un audit sur 1 000 arrêts bus entre 2013 et 2014. À l’époque, 80% étaient non pra- ticables. Depuis, 278 arrêts ont été mis aux normes et d’autres aménagements se poursuivent au fur et à mesure des chantiers de voirie. “50 % sont aujourd’hui accessibles et environ 30 % res- tent en cours. Bien sûr, certains secteurs comme Bregille ne pour- ront être mis en œuvre, du fait de la typologie des lieux” , recon- naît Antonio Serra. Outre cette adaptation pro- gressive des stations (quais à hauteur…) et des bus (rampes d’accès…), des choses restent par ailleurs à améliorer “sur la formation des chauffeurs notam- ment. Certains sont encore sur- pris d’avoir une personne han- dicapée. Un freinage ou une conduite brusque peut aussi être préjudiciable à une personne

Et les autres handicaps ? L a société a mis du temps à s’emparer du handicap moteur - les associations parlent de 40 ans d’immobilisme -, elle semble aujourd’hui s’attaquer aux autres handicaps (visuels, audi- tifs…) avec la même lenteur. Mais là encore, Besançon fait preu- ve d’exemplarité avec un certain nombre de mesures comme le remplacement d’une vingtaine de feux piétons par an incluant un dispositif sonore, l’intégration de boucles auditives et de flashs lumineux dans ses chantiers (M.B.B.A., M.S.A.P. de Planoise…) ou l’accès à la langue des signes. Une convention a notamment été signée avec Axeo pour avoir une traduction instantanée dans les administrations bisontines. l

“Notre commission d’experts est très intégrée à la poli- tique de laVille” , se félicite-t-il. Seuls les déplacements dans les quartiers ou le centre ancien peuvent être “par endroits un peu plus compliqués.” Et de reconnaître amusé que “les architectes aiment bien les marches !”

“Pour le bien de tout le monde.”

Antonio Serra salue notamment le meilleur accès à la culture (inclusion dans l’agrandissement de la Rodia, ouverture du 1 er étage du Kursaal…).

Restent un gros chantier à entre- prendre dans les petites com- munes du Grand Besançon et un nouveau combat à mener autour de l’article 18 de la loi Élan, qui prévoit une baisse dras- tique du nombre de logements neufs accessibles. “On aimerait

que laVille s’engage à ce que son parc social reste 100 % acces- sible comme l’ont fait Paris ou Nantes. C’est pour le bien de tout le monde (personnes âgées, enfants…) et pas uniquement les P.M.R.” n S.G.

Publi-information

Chauffage : LES ÉNERGIES

Les particuliers qui ont un projet de salle de bains, trouveront le bonheur dans le show room de 900 m 2 , agrémenté d’un espace carrelage et chauffage.

ALTERNATIVES À L’HONNEUR

Avec l’arrivée de l’automne et le rafraîchissement des températures, c’est le moment de penser à son système de chauffage. Pourquoi ne pas passer aux énergies alternatives ? Espace Aubade-Comafranc de Besançon a les clés pour la réussite de votre projet.

A vec la flambée du prix des carburants, le fioul domestique frôle les sommets, atteignant presque 1 euro du litre ! Dans ces circonstances, la réflexion autour de son système de chauf-

fage est plus que jamais d’ac- tualité. “Sur le marché des mai- sons individuelles, on est de plus en plus un système de chauffa- ge par pompe à chaleur, note Cyril Coulardot, le responsable de l’agence Aubade-Comafranc de Besançon-Chalezeule. Les chaudières à granulés et à bois ont également le vent en poupe, ainsi que des solutions hybrides (pompes à chaleur avec chau- dières fioul ou gaz intégrées). Nos spécialistes sont là pour orienter et conseiller le plus pré- cisément nos clients dans leur projet.”

relages et salles de bains, acces- sible tous les jours au public (en non-stop le samedi), “où nos clients trouveront toutes les idées de décoration et les dernières tendances en matière de salles de bains.

proposons des solutions avec nos partenaires” indique le res- ponsable. Dans ce vaste show- room, les salles de bains sont de toutes les tailles, de toutes les couleurs et mettent en scè- ne toute la diversité des équipements commerciali- sés parAuba- de (baignoires, douches, robi- netterie, toilette…). Avec son show-room excep- tionnel et son espace libre-ser- vice, Aubade-Comafranc vous accueille dans ses locaux deThi- se, du lundi au samedi. Le spé- cialiste du chauffage, du sani- taire, du carrelage et de l’électricité donnera à coup sûr du souffle à tous vos projets. n

tral, ou climatiser l’été en cas de fortes chaleurs , ou encore les poêles à bois et à granulés qui sont également de bonnes solu- tions d’appoint” ajoute le res- ponsable. EspaceAubade-Coma- franc de Besançon propose ainsi toutes les configurations et les solutions innovantes enmatiè- re de chauffage. EspaceAubade-Comafranc,c’est donc une partie chauffage et un magasin professionnel libre-

Prise de rendez-vous en ligne sur www.espace-aubade.fr

Nous renou- velons régu- lièrement les salles d’expo-

sition pour suivre les tendances” ajoute le responsable. Douches à l’italienne, receveurs imita- tion pierre, parois imitation ver- rière, miroirs avec éclairage led intégré…EspaceAubade-Coma- franc donne le ton et là encore, le conseil avisé des équipes Aubade aideront à éclairer vos choix.Et comme les clients cher- chent des artisans, “nous leur

service avec les services électricité, plomberie et carrelage, qui

D’autres solutions existent,com- me “les

Plan 3D sur notre site www.espace-aubade.fr

est le rendez-vous des artisans du Grand Besançon, avec éga- lement un show-roomde 900m 2 dédié à la partie sanitaire, car-

pompes à chaleur air-air qui peuvent être une bonne solution pour chauffer en demi-saison avant de lancer le chauffage cen-

1, rue des Vallières Sud - Z.I. de Thise 25200 CHALEZEULE tél. 03 81 47 40 40

SHOW-ROOM : Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h30 Samedi non-stop de 9h à 18h MAGASIN PROFESSIONNEL : Du lundi au vendredi de 7h30 à 12h et de 13h30 à 17h30 (17h le vendredi)

Le magasin Espace Aubade-Comafranc de Thise décline toutes les solutions innovantes en matière de chauffage.

https://www.espace-aubade.fr/magasins/besancon-8.html