La Presse Bisontine 201 - Septembre 2018
ENVIRONNEMENT
39 La Presse Bisontine n° 201 - Septembre 2018
Zoom “Rien n’est irréversible”
J.-N.R. : C’est l’objet même de l’étude qui nous dira ce qu’il faut faire. Il s’agira sans dou- te d’intervenir sur la mor- phologie du lit qui semble beau- coup trop large en période d’étiage. L.P.B. : Les travaux sur le Drugeon ont porté leurs fruits ? J.-N.R. : Oui, la situation s’est beaucoup améliorée. Ce n’est pas parfait bien sûr mais cela montre aussi que rien n’est irréversible. n Propos recueillis par F.C.
Cinq questions à Jean-Noël Resch, hydrogéologue au S.M.M.A.H.D. L a Presse Bisontine : Comment expliquer ces pertes ? Jean-Noël Resch : Ce phénomè- ne n’est pas nouveau. Les der- nières crues ont modifié les mouvements hydrologiques de la rivière et aujourd’hui l’im- pact est très fort avec de grosses mortalités piscicoles. On ne connaît pas encore avec précision l’origine de ces pertes : certaines sont natu- relles mais il peut aussi y avoir des causes anthropiques liées à l’urbanisation, à la rectifi- cation des cours. Ce sera l’une des objectifs de l’étude de dis- cerner la part naturelle et humaine. L.P.B. : Cette étude qui arrive à point nommé ! J.-N.R. : Effectivement. Il faut savoir que le S.M.M.A.H.D. travaille depuis 18 mois sur cette étude hydromorpholo- gique qui prendra forcément en compte ce phénomène. Elle se concentre de la confluence du Drugeon vers Arçon à la sortie du défilé d’Entreroches.
Le bureau d’études n’a pas encore été retenu. On sait que les résultats ne seront pas connus avant deux ans. C’est pourquoi le S.M.M.A.H.D. a proposé ces interventions d’ur- gence. L.P.B. : Dans quel but ? J.-N.R. : Il s’agit de travaux
ponctuels et réversibles sur lesquels on peut tout à fait revenir et absolument pas de bouchage de failles. Ces inter- ventions évitent que l’inté- gralité du débit à l’étiage par- te dans ces failles. L.P.B. : Quels aménagements pour- raient être réalisés ?
Jacques aDe Gribaldi,
Philippe Alpy et Gérard Rognon élus au Syndicat Mixte des Milieux Aquatiques du Haut-Doubs sont venus constater l’évolution de la situation dans le lit asséché de la rivière.
ment la préoccupation des pêcheurs ou des défenseurs de la biodiver- sité, c’est l’affaire de tous. Elle implique une approche globale” note l’élu encore indigné des com- portements de certains habitants qui gaspillent de l’eau en pério- de de restriction. Important aussi, le lancement en septembre d’une étude hydro- morphologique sur la rivière. “Au
vu des résultats, on sera peut-être amené à travailler sur le lit du Doubs qui semble trop large par endroits, ce qui augmente les risques de pertes” , souligne Phi- lippe Alpy. Parallèlement à cette étude, des études de coloration sur les pertes pour essayer de mieux comprendre les circula- tions d’eaux souterraines. n F.C.
Plus une goutte d’eau à Entreroches.
08/2018 – F22407
L’ASSURANCE DES ACCIDENTS DE LA VIE, PARLONS-EN. UNE ASSISTANCE ET UNE INDEMNISATION EN CAS D’ACCIDENTS DU QUOTIDIEN.
Le contrat Assurance des Accidents de la Vie est assuré par PACIFICA, filiale d’assurances dommages de Crédit Agricole Assurances. PACIFICA, S.A. au capital entièrement libéré de 281 415 225 €, entreprise régie par le Code des Assurances. Siège social : 8-10, boulevard de Vaugirard–75724 Paris Cedex 15. 352 358 865 RCS Paris. Les événements garantis et les conditions figurent au contrat. Les contrats d’assurance sont distribués par votre Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Franche-Comté - Siège social : 11, avenue Elisée Cusenier 25084 Besançon Cedex 9 - Société coopérative à capital et personnel variables agréée en tant qu’établissement de crédit - 384 899 399 RCS Besançon - Société de courtage d’assurances immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurances sous le n° ORIAS 07 024 000.Document à caractère publicitaire. Crédit photo : Adrien Toubiana.
Made with FlippingBook flipbook maker