La Presse Bisontine 198 - Mai 2018

LE GRAND BESANÇON

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La Presse Bisontine n° 198 - Mai 2018

EN BREF

ENVIRONNEMENT

9 captages sous surveillance dans le Doubs

Seul un tiers des eaux de notre région sont en bon état L’Agence de l’eau Rhône-Méditerrannée-Corse a présenté un bilan mitigé sur la qualité de nos cours d’eau, encore trop pollués, artificialisés et cloisonnés. Mais il y a du mieux.

Soignants Lancement d’un dispositif national d’entraide pour tous les soignants par l’Ordre national des infirmiers. Le mal-être ressenti, notamment au sein de la profession infirmière, n’est pas sans conséquence sur la qualité et la sécurité des soins. Afin de mieux prendre en compte cet enjeu de santé publique, l’Ordre national des infirmiers, l’Ordre national des Médecins ainsi que 7 associations et structures historiques d’aide aux soignants lancent ce dispositif national d’aide aux soignants. Au cœur du dispositif : le 0800 800 854. Il s’agit d’un numéro de téléphone unique disponible 24 heures/24, 7 j/7 pour tous les professionnels de santé en détresse, quels que soient leur spécialité ou leur mode d’exercice, sur tout le territoire. Chambre de métiers La chambre de métiers et de l’artisanat de Franche- Comté a inauguré ses nouveaux locaux au 101, rue de Vesoul à Besançon. En Franche-Comté, l’artisanat, c’est 22 000 entreprises, employant 40 000 salariés. En 2017 : 3 000 contrats d’apprentissage enregistrés, 1 400 apprentis formés dans les C.F.A., 1 600 futurs chefs d’entreprise formés, 20 000 heures- stagiaires dispensées e

O n part de loin, ce qui explique les résultats en demi-teinte com- parés au reste du bassin. Là où la Corse et les Alpes tirent vers le haut leur territoire respectif, la Saô- ne, l’Ognon et le Doubs amont impac- tent inversement le bilan.Ainsi, seules 33 % de nos rivières sont en bon état écologique contre un peu plus de lamoi- tié sur le bassin, et 78 % de nos nappes souterraines sont jugées correctes contre 80 % pour l’ensemble du bassin. En cause notamment, la pollution par les pesticides, qui restent les substances toxiques les plus présentes dans les eaux (glyphosate et son métabolite l’A.M.P.A. en tête), bien qu’ayant chu- té de moitié ces 10 dernières années. Les polluants domestiques et orga- niques ont également diminué grâce à l’installation de stations d’épuration performantes et la mise en place de normes de rejets, accompagnée d’ac- tions collectives avec les entreprises situées sur les secteurs à enjeux, dont le Haut-Doubs fait partie. Dix opéra- tions ont ainsi été lancées depuis 2007 en région,“ comme Limitox en 2016 sur

le Doubs et le Dessoubre, avec la Com- munauté de communes du Val de Mor- teau notamment” , précise le directeur régional par intérim de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse (R.M.C.), Christophe Eggenschwiller. Résultat : en 10 ans, les niveaux de contamination par métaux lourds (chro- me, nickel, zinc…) ont été divisés par quatre. Mais les pollutions ne sont pas seules en cause dans la dégradation. L’artificialisation et les barrages per- turbent aussi le fonctionnement. “Rena-

Le Doubs en aval de l’agglomération bisontine a vu ses concentrations de produits toxiques, notamment phytosanitaires, diviser par 10 ses dernières années.

gés. Seuls trois sont en attente, un d’ici la fin 2018 et deux autres d’ici 2021 dans le cadre du nouveau schéma direc- teur d’aménagement et de gestion des eaux 2016-2021. “La surveillance est décuplée” , rassure le directeur général de l’Agence de l’eau R.M.C., Laurent Roy, qui veut en finir avec l’idée que l’eau est plus polluée qu’hier. “C’est vrai que certains secteurs sont dégradés mais c’est aussi mieux surveillé. 1 125 paramètres sont aujour- d’hui mesurés contre 25 en 1990 et on est passé de 18 000 analyses annuelles à 4,5 millions sur le bassin.” n S.G.

changement climatique. Le Haut-Doubs est notamment préoccupé par de faibles ressources en eau. Quant aux nappes souterraines, des démarches de reconquête de la quali- té sont programmées sur 111 captages prioritaires pour l’alimentation en eau potable, pour y limiter la présence de pesticides et de nitrates. Neuf sources sont concernées dans le Doubs dont cel- le de Vaire-Arcier qui alimente Besan- çon (voir notre article en page 28), ain- si qu’Issans, Abbans-Dessous, Mancenans, Luxiol, Mathay, Cademè- ne et deux points à Hyémondans. La plupart des plans d’action sont enga-

turer les cours d’eau est essen- tiel pour une prévention des inondations plus efficace et moins coûteuse et pour favo- riser le retour de la biodi- versité. C’est l’un de nos axes de travail avec des centaines de kilomètres de cours d’eau restaurés depuis 2013.” Les prélèvements d’eau trop importants constituent un autre problème pour 26 % des rivières en région.Avec une situation qui pourrait encore s’aggraver avec le

Les pesticides toujours en nombre.

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