La Presse Bisontine 196 - Mars 2018

BESANÇON 8

La Presse Bisontine n°196 - Mars 2018

EN BREF

IMPÔTS

Orientations budgétaires à l’Agglomération Le clivant budget de l’Agglomération Débats autour des dépenses de fonctionnement et l’augmentation des taxes pour les Grands Bisontins.

Jeunes Mercredi 14 mars à 16 heures au C.R.I.J. à Besançon (27, rue de la République) se déroule une action d’information et de sensibilisation sur les aides aux projets qui peuvent concerner une grande variété de domaines tels que la culture, le sport, la citoyenneté, la solidarité, l’environnement, la santé, les loisirs… Elles sont publiques ou privées, financières, matérielles ou méthodologiques. Musique Le groupe Debout sur le zinc sera en concert le 1er mars à l’Antonnoir à Besançon. Pour cette création “De Concert avec”, le groupe Tocade ! se joindra à eux sur scène. Ce spectacle inédit est le fruit d’un travail collaboratif entre les artistes. Pour rappel, leur double album live “3 jours Debout” est disponible (enregistré lors de 3 soirées au Café de la Danse à Paris, toutes complètes, accompagnés d’artistes amis).

L e Grand Besançon a pré- senté ses orientations bud- gétaires 2018 avec un bud- get consolidé à 246,4 millions d’euros, pour 203,8millions de fonctionnement et 62,5 millions en investisse- ment. Après quatre ans de baisse de dotations (plus de 12 millions d’euros pour le Grand Besançon entre 2013 et 2017), la dotation globale de financement ne bais- sera pas cette année. Bonne nou- velle ? Pas vraiment à écouter Christophe Lime (P.C.F. - conseiller communautaire) : “Sous François Hollande, la baisse de dotations était un assassinat. Là, c’est du suicide car l’État contrac- tualise avec l’agglomération. C’est plus malin. Il demande de pla- fonner l’évolution des dépenses de fonctionnement à 1,1 % par an, inflation comprise. Dans un an, le Préfet pourra alors deman- der des amendes si le contrat n’a pas été respecté.” C’est un faux débat selon le dépu- té Éric Alauzet : “C’est la pre- mière fois qu’il n’y a pas de bais- se de dotations. Il faut s’en réjouir mais rester conscients sur le fait

qu’il faut réduire nos dépenses de fonctionnement. La dette met à mal notre souveraineté” dit-il. Quant à l’augmentation des impôts à l’agglomération (+ 1,40 euro par contribuable pour la taxe d’habitation, + 4,90 euros pour la foncière, et entre 1 et 10 euros pour les entre- prises du Grand Besançon), il met en avant les réformes annon- cées du gouvernement (sup- pression de la taxe d’habitation) pour assurer “que les contri- buables vont y gagner dès 2018, et plus tard les retraités.” Pas de quoi calmer Ludovic

L’Agglomération doit diminuer ses dépenses de fonctionnement mais doit supporter de nouvelles compétences.

Fagaut (Les Répu- blicains) qui s’em- porte : “Je ne vois pas où est la dyna- mique que vous invoquez lorsque l’on perd 17 mil- lions d’euros d’in- vestissement par an, soit - 48 % de notre capacité investie par le pas- sé.” Il est encore plus critique sur la fiscalité. “Vous pouvez toujours

“Le levier fiscal, une solution de facilité.”

met en garde : “Avec l’encours de dette qui baisse, saisissons l’op- portunité… non pas en emprun- tant pour emprunter, mais emprunter pour améliorer notre qualité de vie et être à la hauteur des enjeux actuels. S’endetter intelligemment en se méfiant des faux investissements de prestige tels que le doublement de la R.N. 57 estimé à 120 millions d’euros par exemple.” n E.Ch.

dire que l’impact de ces hausses par contribuable reste une nou- velle fois très limité, mais elles s’inscrivent dans la durée et, pour les entreprises, elles s’ajoutent aux autres taxes qu’elles sup- portent déjà, comme le versement transport. Le levier fiscal est une solution de facilité. Je regrette que l’Agglomération ne prenne pas de décisions courageuses. La solution serait de diminuer les dépenses de fonctionnement et

non pas d’augmenter les impôts des particuliers et des entreprises, seules créatrices d'emplois et de richesses pour le territoire. Dire que cela ne représente que quelques euros, c’est avoir un pro- pos technique, voire technocra- tique.” Mais comme le rappelle Christophe Lime, “si la collecti- vité n’augmente plus les dépenses, elle n’aura donc plus besoin d’aug- menter les recettes.” Enfin,Anthony Poulin (E.E.L.V.)

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SOPHIE Bénévole Point Passerelle

Il y a 20 ans, le Crédit Agricole, banque coopérative et mutualiste, crée le premier Point Passerelle pour aider les personnes en fragilité financière. Depuis, nos conseillers Passerelle et nos bénévoles ont permis à près de 100000 personnes * de rebondir en leur proposant un accompagnement humain, financier et social.

* Source : Enquête annuelle Point Passerelle, FNCA, 2017

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