La Presse Bisontine 196 - Mars 2018

ans par tiers (de 2018 à 2020) et sur la base des taux 2017, devrait être sans incidence de recettes pour les collectivités locales, l’État s’engageant à compenser le dégrèvement accordé, à l’euro près, sur la base des recettes 2017. l ‘ 82 15 La Presse Bisontine n°196 - Mars 2018

BESANÇON

L e c h if f re

LOISIRS Un jeu grandeur nature Fug Game ouvre deux nouveaux “escape game” Après le succès de sa première salle dédiée à l’univers fantastique de la Vouivre, Fug Game, le premier live escape game bisontin, prévoit l’ouverture de deux nouvelles salles, avec des scénarii tout frais tout neufs.

C’ est en pourcentage le nombre de foyers fis- caux bisontins qui seront dégrevés de la taxe d’habitation. Ils sont

80 % en France. Cet- te exonération, qui s’appliquera sur trois

elle peaufine son histoire, acquiert le matériel nécessaire. Grâce à une com- munication soutenue, le lancement est une réussite. “Il y a eu un tel engoue- ment que nous avions déjà beaucoup de réservations pour l’ouverture. Depuis, grâce au bouche-à-oreille, ça ne s’est jamais désempli” , raconte la jeune fem- me de 26 ans, ex-infirmière reconver- tie. Depuis, son associé Joël Correia l’a rejointe dans l’aventure. Un seul scé- Anna Girard, maître du jeu de la “Colère de la Vouivre” a écrit elle-même le scénario.

nario, construit par la jeune femme autour de la légende de la Vouivre et deMarcelAymé,“La colère de laVouivre” est proposé aujourd’hui, dans une ambiance médiévale fantastique, pour une expérience immersive totale. Dans le cadre d’une séance de 2 h 30 (brie- fing et débriefing inclus), une équipe de trois à six joueurs est invitée à entrer dans la salle, truffée d’indices, de coffres, de cadenas… L’originalité de cet esca- pe game bisontin : on ne vous jettera pas à la porte si vous ne parvenez pas à résoudre l’énigme en une heure. Depuis, l’initiative a fait des émules, puisqu’un franchisé a ouvert un esca- pe game à Chalezeule en décembre der- nier, et deux indépendants se lancent dans l’aventure :“Les secrets du heur- toir”, le 1 er mars prochain, quai de Stras- bourg, et un second au printemps, à Valentin, “Play Heure”. “Il est impor- tant pour nous de faire leur promotion, reprendAnna, car plus il y aura d’offres, ‘

plus on touchera de débutants. Nous nous sommes réunis avec ces deux indé- pendants, sous une même bannière,“Le pacte des geôliers”, afin de proposer ensemble des énigmes éphémères pour des événements ponctuels.” Par ailleurs, Fug Game ouvre deux nou- velles salles. Sur son site rue de Dole, au sein de la salle “Phantasie Corp”, il s’agira pour les participants de passer l’examen final de “l’École du fantas- tique.” “Il y aura un côté Harry Potter, et plein de clins d’œil à la pop culture.” En parallèle, les deux associés se sont saisis d’une opportunité en or, celle d’installer d’ici le printemps un esca- pe game en résidence d’une année au sein de l’Arsenal, à côté de l’hôpital Saint-Jacques. Un sc énario plus “glauque”, plus angoissant, précise Anna Girard, et qui sera destiné à des équipes plus petites, de deux à quatre joueurs. n C.G.

S e faire enfermer dans une piè- ce avec ses amis…une idée sau- grenue au premier abord. Pour- tant l’expérience se veut unique et séduit de plus en plus. Les escape game ont débarqué en France il y a 4 à 5 ans, et ont depuis conquis la ville de Besançon. Àmi-chemin entre le jeu de rôle et le Cluedo, l’activité n’est plus réservée à un public averti, mais atti- re les familles et toutes les tranches

d’âge. Le concept : une enquête, un scé- nario, des énigmes. Objectif : résoudre l’énigme et sortir de la salle en une heure. Un jeu pour adultes qui fait appel à l’ingéniosité, l’observation et à l’esprit d’équipe. En décembre 2016,AnnaGirard ouvrait le premier live escape game de Besan- çon, après avoir été littéralement sub- juguée par sa première expérience à Genève un an plus tôt. En une année,

POLITIQUE Pôle métropolitain “Tous ensemble,

tous ensemble !...”

“Pour un développement régional équilibré” et en creux,

désormais au sein du Pôle métropolitain Centre Franche- Comté qu’il préside : les pré- sidents du Grand Vesoul (Alain Chrétien), du Grand Pontarlier (Patrick Genre), du bassin lédonien (Patrick Elvézi), du Grand Dole (Jean- Pascal Fichère), du député jurassien Jean-Marie Sermier ou encore des élus du secteur de Morteau également impli- qués dans ce Pôle. Et pour montrer que si d’un côté on est encore réticent, de l’autre on a compris tout l’intérêt de jouer collectif. C’est la raison pour laquelle a également été associé à cette déclaration commune le président du Pôle métropolitain Nord Franche- Comté Charles Demouge. À eux tous, ces territoires pèsent quasiment 800 000 habitants. C’est donc “tous ensemble” que ces élus se sont engagés dans une déclaration com- mune “pour un développement régional équilibré.” “Ou les agglomérations de Bourgogne- Franche-Comté s’engagent dans un jeu collectif bénéfique pour tous, ou elles subiront une concentration territoria-

le, la métropole dijonnaise appauvrissant les territoires avec, comme conséquence immédiate, l’affaiblissement de l’ensemble de notre région” résume cette déclaration. Si le “grandméchant loup” dijon- nais n’est pas l’ennemi à abattre, il constituerait clai- rement une menace pour la partie franc-comtoise de la nouvelle région. “On veut même faire profiter de notre expérience commune à l’en- semble du territoire de la gran- de région” ajoute Alain Chré- tien. “La Citadelle n’est peut-être pas là où on la croit” ajoute-t-il en souriant. Afin d’illustrer leurs propos, les élus réunis au sein du Pôle Centre Franche-Comté citent les exemples de coopération qu’ils ont déjà engagés, com- me la création d’un réseau d’espaces de coworking ou encore un réseau d’informa- tions touristiques basé sur le numérique. Ils en appellent également à toutes les autres villes moyennes de la région comme Chalon et Mâcon à rejoindre cette dynamique col- lective. n

pour que Dijon ne concentre pas tout,

J amais il n’attaquera de front ni même ne vise- ra Dijon et son maire François Rebsamen. Il ne le traitera encore moins de gougnafier… Jean-Louis Fousseret affirme vouloir tou- jours garder la main tendue en direction de ce maire de Dijon avec qui il était encore question il y a quatre ans de créer un pôle métropolitain Besançon-Dijon. Les noms d’oiseaux adressés entre- temps à l’endroit du maire de Besançon par son homologue de Dijon ont eu raison de ce projet, pour l’instant au point mort. C’est donc aux côtés de col- lègues avec lesquels il est com- plètement en phase que Jean- Louis Fousseret avance les principaux élus de l’ex-Franche-Comté ont signé une déclaration commune.

Les élus des principales

agglomérations de l’ex-Franche- Comté défendent un développement

territorial équilibré.

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