La Presse Bisontine 196 - Mars 2018

14 BESANÇON

La Presse Bisontine n°196 - Mars 2018

EN BREF

CHANTIER

Centre Technique Municipal 5 millions d’euros pour les ateliers municipaux Le chantier de déconstruction-reconstruction des ateliers municipaux avenue Clemenceau à Besançon suit son cours. Livraison des nouveaux ateliers début 2019. Visite de chantier.

Ateliers numériques La C.C.I. du Doubs et l’Office de Tourisme et des Congrès du Grand Besançon ont mis en place un partenariat et proposent des actions communes aux professionnels du tourisme du Grand Besançon. Un des volets de cette convention concerne le numérique : il s’agit pour les deux organisations de proposer aux professionnels du tourisme du Grand Besançon des ateliers numériques afin de les accompagner pour améliorer leur positionnement sur Internet. Une série de huit ateliers est programmée sur le premier semestre 2018. Programme des ateliers et inscriptions à retrouver sur www.doubs.cci.fr. Randonnée Du 15 au 21 juillet, la délégation Grand Est de la Fédération Française du Milieu Montagnard organise un stage dans le Massif Vosgien pour les animateurs de randonnée pédestre ou pour le devenir. Cette formation conduit au brevet fédéral d’accompagnateur de randonnée pédestre. Elle s’adresse aux animateurs des associations et à toute personne qui souhaite approfondir ses connaissances personnelles. Age minimum 17 ans, pas de limite supérieure. Renseignements sur www.ffmm.net ou au 09 84 06 09 13.

une réinstallation “au cours du premier trimestre 2019” précise Patrick Devillers, du départe- ment architecture et bâtiments. Durant les travaux de décons- truction du bâtiment, plusieurs services ont dû provisoirement être externalisés, comme l’ate- lier carrosserie notamment. “Nous avons également déplacé provisoirement un atelier sur le site de l’Orangerie et réaména- gé le reste dans un grand sous- sol en attendant la fin du chan- tier” ajoute Arnaud Dumont. Une fois démonté l’ancien han- gar, la construction du nouveau doit démarrer à partir de la mi- mars. Afin de garantir sa sta- bilité, 106 pieux seront creusés dans le sous-sol, sur lesquels la structure reposera. Plusieurs partenaires participent au finan- cement de ce chantier : Ville, C.A.G.B., Sybert, C.C.A.S. et direction de la gestion des déchets notamment. C’est le plus gros chantier jamais réalisé depuis la construction en 2005 sur ce site du Centre Technique Muni- cipal du bâtiment abritant les services eau et assainissement. Des panneaux photovoltaïques pourraient être installés sur le toit du nouvel atelier. Employant 650 agents, le Centre Technique Municipal, avec son atelier de maintenance, est un des principaux centres névral- giques des services municipaux et intercommunaux. Le P.A.L. ne comptabilise pas moins de 740 cartes grises, tous véhicules confondus, du scooter de la poli- ce municipale au gros camion- benne chargé de la collecte des déchets ménagers. Une vraie ville dans la ville. n J.-F.H.

doute au final du double. Nous avons donc choisi de tout reconstruire” résu- me CatherineThié- baut, l’élue bisonti- ne en charge des bâtiments et du parc automobile et logistique (P.A.L.) de la Ville. Au total, une enve- loppe de 5 millions d’euros (toutes dépenses confon- dues) sera donc consacrée à ce chan- tier d’envergure qui

T out refaire et tout recons- truire, ou alors sous-trai- ter l’entretien des véhi- cules et des matériels techniques à des sociétés pri-

vées ? La question était légiti- me au moment où il s’agissait d’engager la somme rondelette de 5 millions d’euros dans ce chantier d’envergure.Mais pour

les élus, le choix s’est vite impo- sé : “L’externalisation de l’en- tretien de notre parc matériel a été étudiée, mais le coût aurait été sans commune mesure, sans

106 pieux seront creusés dans le sous-sol.

consiste à déconstruire l’ancien bâtiment datant des années soixante, d’une superficie de 4 000 m 2 et de construire un bâtiment neuf de 3 600m 2 . C’est là que tous les véhicules et tous les engins techniques (de la tron- çonneuse au camion-benne) sont entretenus et réparés. “Les contraintes techniques étaient nombreuses, entre la toiture amiantée et le sous-sol instable, car ce hangar avait été édifié sur l’emplacement d’une ancienne décharge.” Un des arguments qui a également fait pencher la balance, c’est “la réactivité que nous devons avoir par rapport à la viabilité hivernale et aux camions dédiés au ramassage des ordures ménagères. Le ser- vice est sans doute plus réactif quand il est géré en interne” esti- me Arnaud Dumont, le direc- teur du P.A.L. Les ateliers muni- cipaux emploient 28 personnes, dont une vingtaine de mécani- ciens et techniciens. Les travaux engagés à l’autom- ne dernier devraient durer jus- qu’à la fin de cette année pour

La phase de déconstruction est désormais terminée. Place à la reconstruction.

LOISIRS

Et que ça saute ! Les trampolines, le nouvel eldorado des loisirs indoor Un trampoline park a ouvert ses portes dans la zone commerciale de la chaufferie bois, non loin de Châteaufarine à Besançon. 900 m 2 d’espace de jeux pour petits et grands enfants.

A lternative aux parcs de jeux pour enfants et aux espaces bowling et kar- ting qui s’adressent à un public plus âgé, le trampoline park fait les yeux doux aux ado- lescents et jeunes adultes. Sans négliger pour autant la clien- tèle en bas âge qui bénéficie d’un tarif spécial “baby pass” à 14,90 euros. “Les enfants de moins de sept ans sont les bien- venus, accompagnés d’un parent et de préférence le matin, sur le temps calme” , remarque Loïc Meriaux-Vuillaume, associé directeur de la structure avec son père et son frère. La famille n’en est pas à son coup d’essai puisqu’elle est déjà à l’origine du “1055” : un com- plexe multi-activités avec res- tauration très apprécié sur le

rior” avec huit ateliers pour se défier sur la force physique, l’es- calade, l’équilibre…, une slack line “qui devrait être agrandie pour les plus confirmés” , ainsi qu’une fosse à saut “pour prendre de la hauteur et faire des figures.” Soit 700 m 2 dédiés au trampo- line, placé sous surveillance en cas de trafic important avec sys- tème de carton pour les mau- vais comportements. “Nous acceptons jusqu’à 70 utilisa- teurs” , précise Loïc Meriaux- Vuillaume qui juge l’activité peu accidentogène, contrairement à certains, au vu du nombre de visiteurs. Le parc réalise jus- qu’à 600 entrées par semaine et n’aurait enregistré que trois accidents depuis son ouvertu- re. Reste son coût, un peu élevé :

Jura (installé depuis 2010 à Per- rigny). “En 2015, nous avons eu l’idée d’y créer un parc trampo- line (un des premiers du genre en France). On s’est rendu comp- te que ça fonctionnait bien et qu’il y avait une demande.” Deux

ans plus tard, un autre centre est donc créé sur Besançon, ouvert depuis la mi- décembre. On retrouve à l’in- térieur une zone centrale de rebonds avec 28 toiles hori- zontales et semi- verticales, un espa- ce “wall run” avec différentes hauteurs de murs, un par- cours “ninja war-

Slack line, fosse à saut et parcours d’obs- tacle.

L’entreprise familiale, co-dirigée par Loïc Meriaux-Vuillaume, devrait ouvrir prochainement un autre centre sur Oyonnax.

moins. Et d’autres offres sont envisagées comme des cessions ponctuelles de “Ubound” : du fit- ness sur trampoline. À noter que l’espace, ouvert 7 jours sur 7, dispose aussi d’un

parcours laser (une “pure mis- sion” dans le jargon) invitant à sauver le monde d’un virus mor- tel, ainsi que de divers jeux d’ar- cade et d’un snack. n S.G.

l’accès à tous les espaces est fac- turé 11,90 euros de l’heure, auquel il faut rajouter le port obligatoire de chaussettes anti- dérapantes à 2 euros (si on n’en a pas déjà). Des formules anni- versaire et des tarifs comités d’entreprise s’appliqueront néan-

Infos : 03 64 46 01 55 ou sur www.1055.fr/besancon

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