La Presse Bisontine 195 - Février 2018

DOSSIER

La Presse Bisontine n° 195 - Février 2018

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l Abattoir

Le dilemme des chasseurs bisontins l Chasse Les 110 adhérents de l’A.C.C.A. de Besançon n’ont pas de lieu pour dépecer le gibier… si ce n’est celui des Petites baraques ouvert aux yeux des passants à Chailluz. L a chasse en milieu urbain n’est pas toujours acceptée de la population. À Besançon, elle est nécessaire enmatiè- re de régulation des populations. Cet- te année, près de 100 sangliers seront préle- vés par les 110 chasseurs de l’association communale de chasse agréée (A.C.C.A.) de Besançon d’ici la fermeture (le 31 janvier) dans les bois loués à la Ville. Problème : l’as- sociation - parmi les plus importantes en nombre d’adhérents de Franche-Comté - n’a aucun pied-à-terre pour dépouiller le gibier sur le territoire. Le seul endroit dont bénéficient les Bison- tins est la cabane des Petites baraques (lors- qu’ils chassent à Chailluz) partagée avec d’autres utilisateurs de la forêt ou squattée par des fêtards. Dépouiller les animaux à la vue des passants est une situation qui a trop duré ne serait-ce d’un point de vue sanitai- re. Comme cela est pratiqué dans d’autres communes qui mettent à disposition un ter- rain où construire un lieu pour découper, l’as- sociation a engagé les démarches auprès de la Ville pour demander un emplacement. À elle - ensuite - d’engager les travaux. n

Des contrôles renforcés ?

Pour davantage de transparence dans les abattoirs du Doubs

La préfecture a créé un “comité local abattoir” pour confirmer la prise en compte de l’éventuelle maltrai- tance des animaux dans les centres de Besançon, Valdahon, Pontarlier. Sollicité, l’abattoir de Besançon a poliment décliné notre demande d’interview.

L’abattoir de Besançon n’a pas attendu la création du comité local pour prendre des mesures en matière de condition d’abattage.

R égulièrement pointées du doigt par les associations de protection animale, les chaînes d’abattage préfè- rent rester discrètes. En septembre dernier, une “Nuit debout” s’est tenue devant les locaux de la Société bison- tine d’abattage (S.B.A.), à Trépillot, rassemblement pacifiste et anti-spé- ciste (le spécisme revient à consi- dérer que des membres d’une cer- taine espèce ont des droits moraux plus étendus ou supérieurs à ceux accordés à d’autres espèces) pour attirer l’attention de l’opinion publique. À l’abattoir de Besançon où sont envoyés environ 27 000 animaux par an, principalement, des bœufs, voilà quelque temps que la question de la mise à mort est prise en comp- te. L’animal est étourdi dans un immense piège afin d’éviter qu’il ne se débatte. Ensuite, jusqu’à la mise à mort, l’ouverture des carotides prend au maximum 180 secondes,

temps qui évite à l’animal de reprendre conscience. Un vétéri- naire suit les opérations. Le per- sonnel est formé. Un cahier des charges strict pour ne pas faire souf- frir les bêtes est établi. Pour assu- rer que ce suivi est bien réalisé, le préfet du Doubs a - le 23 novembre dernier - installé le “comité local abattoir départemental”.Animé par la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (services vétéri-

locaux. Sa création concrétise, au niveau départemental, une des propositions du rapport du 12 octobre 2016 de la commission d’enquête parlemen- taire sur les condition d’abattage. “L’objectif du comité local abattoir est de favoriser les échanges d’in- formations entre les acteurs de la filière d'abattage et les différentes parties intéressées au plan local, tout en améliorant la transparence sur le fonctionnement des abattoirs” explique la préfecture. Cette réunion été l’occasion de rap- peler l’organisation des services de contrôles de l’État dans les abat-

toirs du département et la régle- mentation applicable tant en matiè- re de sécurité sanitaire des aliments que de protection animale. Les mesures de protection anima- le déclinées par les professionnels et vérifiées par l’État ont également été présentées. “Cela a permis de confirmer la prise en compte réelle de la bientraitance des animaux dans les outils d’abattage du dépar- tement. Il a été convenu de réunir le comité annuellement afin de faire un point régulier sur l’actualité dans les trois abattoirs (Pontarlier, Besan- çon, Valdahon) du département” ajoute la préfecture. n

naires), il rassemble des représentants des filières viandes d’animaux de boucherie (abattoirs, éle- veurs, découpe, charcu- terie-salaisons), des représentants de la socié- té civile (consommateurs et associations de pro- tection animale), des ins- titutionnels, des repré- sentants des associations cultuelles et des élus

Une réunion tous les ans.

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