La Presse Bisontine 195 - Février 2018

DOSSIER

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La Presse Bisontine n° 195 - Février 2018

l Deluz Déménagement de la S.P.A. La S.P.A. de Besançon intégrera son nouveau refuge en octobre Implanté à Deluz, le futur refuge de la Société protectrice des animaux de Besançon pourra accueillir une cinquantaine de chiens et de chats.

L’ année commence sous les meilleurs auspices pour une présidente tout sourire. Après plus de dix années de longues démarches, émaillées de décep- tions et de projets avortés, la Société protectrice des animaux de Besançon s’installera dans ses nouveaux locaux à l’automne. Un soulagement pour l’équipe de soigneurs, de bénévoles, et pour la présidente Françoise Dodane. Après 35 années de présidence béné- vole, elle va enfin pouvoir transmettre le flambeau l’esprit serein et le senti- ment de léguer une trésorerie préser- vée. En effet, sans les dons de géné- reux mécènes, il aurait été impossible pour l’association de porter seule finan-

cièrement l’opération. Construits en 1937 par un groupe d’in- dustriels bisontins, les locaux actuels vétustes de Chalezeule ne permettent plus aux six soigneurs d’assurer leur

sont pourtant enchaînées. Dans le cadre du projet de la Z.A.C. des Marnières, il fut envisagé de construire un nou- veau refuge sur le secteur, à la lisière du bois du Fort Benoît, avec l’avanta- ge pour l’association de demeurer sur la commune de Chalezeule.Après trois années de démarches, le projet fut abandonné, en raison notamment d’un terrain humide inadapté, de la proxi- mité de lignes à haute tension et de locaux professionnels. “Grâce à Syl- vaine Barassi, maire de Deluz, et son premier adjoint, nous avons pu envi- sager de nous installer à Deluz, à deux kilomètres de toute habitation.” Plus de mauvaises surprises aujourd’hui, l’opération est actée, et le foncier en cours d’acquisition, dont 70 ares auprès de particuliers, et quelque 45 ares via l’Établissement public foncier.

travail dans de bonnes conditions. “Cela fait quinze ans que l’on sou- haite déménager, sou- hait appuyé par le Grand Besançon, raconte Françoise Dodane. En 2006, la C.A.G.B. a racheté nos terrains, et on pensait alors déménager très vite.” Les déconvenues se

“Nous laissons des comptes sains à nos successeurs.”

Françoise Dodane, une présidente heureuse et soulagée de voir le projet enfin aboutir.

investissement d’1,7 million d’euros en auto-financement pour la S.P.A., rendu possible grâce à l’indemnité de relocalisation du Grand Besançon, la vente du terrain de Chalezeule épar- gnée, et deux legs considérables. “Nous laissons des comptes sains, sans emprunts à nos successeurs. C’est une grande satisfaction, les objectifs sont atteints” , reprend la présidente. Du côté des animaux, les habitudes seront les mêmes pour eux : chouchoutés, ils seront dehors, non attachés, de 8 h 30 à 16 h 30, et promenés régulièrement par les bénévoles. n C.G.

Sur la première parcelle de 70 ares sera aménagé un bâtiment adminis- tratif avec une zone d’accueil, une infir- merie pour les animaux, les espaces de quarantaine avec accès à des cours pour chaque animal, salles de toilet- tage… Derrière, est prévu un chenil pour 49 chiens, avec possibilité d’ex- tension à venir pour de la pension. Entamés en septembre dernier, les tra- vaux, portés par la fédération Soliha, respectent les plannings et devraient se terminer en octobre prochain. Un

Les travaux du nouveau refuge sont portés par la fédération Soliha (image Soliha).

Publi-information

Boillon Fermetures fête ses 20 ans Basée à Franois, Boillon Fermetures s’est imposée en quelques années comme un des acteurs importants de la menuiserie extérieure auprès des particuliers. Jusque-là tournée vers le marché de la rénovation, l’entreprise s’adresse aussi aux particuliers auto-constructeurs.

Boillon Fermetures dispose d’un show-room de plus de 700 m 2 à Franois.

A près 17 années passées à tra- vailler dans une entreprise de matériaux de construction à Besançon, Gérald Boillon décide en janvier 1998 avec son épou- se de s’installer à son compte à Bous- sières dans la vente et pose de fenêtres, portes de garages, portails… Quelques années plus tard, pour fai- re face au développement de l’en- treprise, la société Boillon Ferme- tures construit à Franois un premier bâtiment. Celui-ci sera une premiè- re fois agrandi en 2004 puis 2008 avec la construction d’un show-room de plus de 700 m 2 où sont présentés en situation les produits vendus : fenêtres, portes d’entrée en alumi- nium, volets roulants et battants, portes de garage basculantes, por- tails, clôtures, garde-corps, pergolas bioclimatiques. Pour se rapprocher de la clientèle du Haut-Doubs, une agence avec un show-room de 200 m 2 est ouverte à La Cluse-et-Mijoux en 2016. Un attachement particulier à ce secteur géographique puisque c’est grâce à une Haute Foire de Pontar- lier de 2001 exceptionnelle que l’ac-

tivité de l’entreprise a pris son envol. Boillon Fermetures s’est attaché tout au long de ces années à construire la notoriété de la société autour la qualité des produits, de sa pose et son service après-vente. “J’ai tou- jours mis la technicité de notre métier au cœur de la stratégie de mon entre- prise. Sur les 27 salariés, 17 sont

treprise pour assurer le suivi de près de 1 000 clients à l’année. “Nous avons une super équipe à toutes les lignes.” Après toutes ces années, le regard de Gérald Boillon brille toujours autant quand il parle de ses produits, de leurs finitions, de leur design, de la qualité des matériaux. “Nous avons de la chance de pouvoir nous appuyer sur des fournisseurs de grande qua- lité qui sont alsaciens, allemands et autrichiens. Nous travaillons avec eux depuis 20 ans. Notre société a toujours eu un temps d’avance grâ- ce à leurs produits. On nous parle par exemple de triple vitrage sur les fenêtres, cela fait plus de 10 ans que nous en installons avec une trans-

tion des S.A.V. qui se déplace sur site pour effectuer les petits réglages quand cela est nécessaire” note Gérald Boillon. Et pour faire face à la montée de la domotique et de la biométrie, l’équi- pe technique peut s’appuyer sur un automaticien et l’électricien “mai- son”, un plus qui permet aujourd’hui à la société Boillon de pouvoir ouvrir le tableau électrique des clients et d’offrir un travail de grande quali- té. “Toutes les installations se font sans câble apparent, nous ne tirons par exemple aucune goulotte” préci- se le dirigeant. La partie administrative est égale- ment un rouage essentiel de l'en-

mission lumineuse équivalente à du double. Quant à nos châssis de fenêtre, ils n’ont aucun pont thermique.” La société Boillon rayonne aujour- d’hui sur 100 km autour de son siè- ge social et couvre ainsi les 4 dépar- tements francs-comtois avec une présence sur la Côte d’Or. La noto- riété acquise durant toutes ces années n’a pas entamé la volonté de la socié- té d’aller au-devant des clients dans les salons, les foires et les surfaces commerciales. L’équipe technico-com- merciale composée de 4 personnes sera ainsi présente sur une quin- zaine d’événements en 2018. Des occasions pour porter haut les cou- leurs de l’entreprise ! n

dédiés à la partie tech- nique. Nous avons 3 métreurs et 10 per- sonnes pour la pose dont 4 équipes de fenê- triers et 1 équipe pour les extérieurs (porte de garage, portails, clô- ture…). Notre politique qualité commence dès la réception de nos pro- duits avec le travail de nos 2 magasiniers qui vérifient minutieuse- ment tout ce que nous recevons avant de pré- parer les camions des poseurs. Nous avons également une per- sonne dédiée à la ges-

La société Boillon rayonne aujourd’hui sur 100 km.

1A, Rue de la Gare 25770 FRANOIS

ZA LES ROSIERS 25300 LA CLUSE ET MIJOUX

03 81 59 99 75 www.boillon-fermetures.fr