La Presse Bisontine 195 - Février 2018
BESANÇON
La Presse Bisontine n° 195 - Février 2018
15
EN BREF
POLITIQUE
Des ateliers en circonscription Fannette Charvier défend ses dossiers
Social Le Groupe AG2R - La Mondiale signe une convention de partenariat avec le C.C.A.S. de Besançon pour accompagner les aînés bisontins en scellant un programme d’actions à hauteur de 115 000 euros. Les objectifs sont les suivants : favoriser un parcours habitat choisi et anticipé, faciliter la rencontre pour maintenir le lien social, encourager la mixité entre générations, engager les responsabilité citoyenne, changer le regard de tous les Bisontins sur le vieillissement. Internet Bouygues Télécom réaffirme sa volonté de renforcer son empreinte Très Haut Débit dans le département du Doubs. L’arrivée commerciale de l’opérateur national sur le très haut débit est prévue au printemps. La société Doubs la fibre, filiale du Groupe Altitude Infrastructure, est la société chargée de l'exploitation et de la commercialisation de ce R.I.P., qui comprendra 120 000 prises F.T.T.H. à terme. Cela ne concerne pas le Grand Besançon puisqu’Orange déploie la fibre. aînés dans une dynamique de
La députée de la première circonscription du Doubs, que d’aucuns trouvent plutôt discrète sur le terrain, défend ses positions d’élue de la Nation. Et promet de renforcer ses actions sur le terrain.
La députée bisontine a eu à déplorer plusieurs dégradations sur sa permanence de la rue des Artisans.
S ur les rotules Fannette Charvier après six mois de mandat ? Oui, elle l’avoue, le rythme de tra- vail d’un député sous Macron, ce n’est pas de tout repos. “Depuis le mois de juin, c’est un engagement de tous les instants. Les sessions sont longues” dit- elle. La vie privée ? “Il faut gérer et s’adapter.” Les quelques jours de vacances pris entre Noël et le Nouvel an n’ont pas été de trop pour recharger les batte- ries, et retrouver les siens. “Cer- tains députés sont vraiment fati- gués car ils ne savent pas faire de coupure. J’essaie de me ména- ger une demi-journée ou un jour par semaine pour me recentrer sur moi, c’est obligatoire. Pour certains, c’est incompéréhen- sible et quand on est député, on doit assumer. Mais il ne faut pas non plus en arriver à des extrémités qui nous feraient perdre le lien avec la réalité. Déconnecter de temps en temps, c’est juste vital” affirme l’élue
bisontine. Dès le début de l’année, c’est reparti à fond avec les inévi- tables, et parfois répétitives, cérémonies des vœux en cir- conscription. Passage obligé pour un député digne de ce nom. La session parlementaire, elle, a repris le 16 janvier. Sur les chapeaux de roues. Après un semestre d’activité parlementaire, une question orale posée (sur le thème de la prévention du Sida), quelques amendements déposés et un long travail en commission, Fannette Charvier dit avoir enfin “trouvé ses marques.” Depuis octobre, outre sa com- mission d’origine (culture, édu- cation, enseignement supérieur, vie associative et jeunesse), elle a intégré la commission des affaires européennes. Et deux groupes de travail parlemen- taires : un sur les Jeux olym- piques et paralympiques de 2024, l’autre sur la radicalisa- tion et ses conséquences. Son
appartenance aux groupes d’amitié France-Pays-Bas et France-Nouvelle-Zélande ne lui a pas encore pris beaucoup de temps. Plutôt satisfaite de la tournu- re de ces six premiers mois du quinquennat - “On n’a pris per- sonne en traître” dit-elle -, la députée du Doubs estime que les mesures prises concernant le pouvoir d’achat des Français (suppression progressive de la taxe d’habitation…) vont natu- rellement dans le bon sens mais que la réforme devra aller plus loin : “La grande réforme des bases locatives n’a jamais été
faite. Je pense que le système actuel devrait être remplacé par un dispositif de fiscalité locale nouveau, de telle sorte qu’il cor- responde mieux à la réalité et que les collectivtés locales s’y retrouvent aussi” estime-t-elle. Le premier semestre 2018 sera consacré pour les députés à des réformes sur le logement, à cel- le de l’apprentissage et de la formation professionnelle et “à une réflexion sur le thème des mobilités du quotidien” dit-elle. “Le temps d’investir dans de grandes infrastructures de transport est peut-être révolu. La priorité est à donner à l’en-
tretien des réseaux existants.” À ceux qui ronchonnent en affir- mant que leur députée n’est pas suffisamment sur le ter- rain, Fannette Charvier rétorque qu’elle est avant tout une élue de la Nation qui tra- vaille à la fabrication des lois et des réformes censées faire avancer la France. En circons- cription, elle prévoit d’organi- ser des ateliers thématiques sur les textes de loi qui seront débattus au premier semestre. C’est une de ses promesses locales pour les semaines à venir. n J.-F.H.
9RWUHSLqFHjYLYUH
Made with FlippingBook - Online catalogs