La Presse Bisontine 195 - Février 2018

BESANÇON

13 La Presse Bisontine n° 195 - Février 2018

L e c h if f re

SANTÉ

Comme un éthylotest Le cancer du poumon bientôt diagnostiqué grâce à l’haleine ?

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naise est la meilleure au monde, double tenante du titre en Ligue des Champions.

C’ est le nombre de buts encaissés par l’équipe fémi- nine du Racing Besançon face à l’Olympique Lyonnais en Cou- pe de France samedi 6 janvier (20 à 0). Si le résultat a fait

Les Bisontines sont amatrices. “Nous avons fait parler de nous” résu- me le président du Racing Roland Girard. Le président lyonnais Jean- Michel Aulas a même téléphoné au siège du Racing pour s’enquérir du nombre de spectateurs présents à Léo-Lagrange (environ 4 000). L’Olympique Lyonnais a laissé la recette des entrées aux Bisontines… l

C’est le projet de recherche sur lequel planche depuis quelques années Jean-Baptiste Sanchez de l’institut F.E.M.T.O.-S.T. Les études n’ont été réalisées jusqu’ici que sur des haleines artificielles.

des attentes en matière de santé publique” , précise Jean-Baptiste San- chez. Il s’apparente plus ou moins à un éthylotest dans lequel il faut souf- fler pour mesurer la concentration d’al- cool. “On sait que quand on développe des cellules cancéreuses, apparaissent cer- taines molécules qui ne sont pas pré- sentes dans l’haleine d’un patient sain.” Pour ce chimiste de formation, tout l’enjeu a consisté à développer un pro- totype de microcapteur, capable de détecter la présence de ces marqueurs chimiques. “Une fois l’haleine recueillie dans un sac de prélèvement, on la fait circuler dans un concentrateur qui va piéger les molécules. Puis dans un deuxième temps, on va les séparer pour finalement les détecter.” Suivant la concentration relevée, on peut aussi déterminer l’avancée de la maladie : et c’est l’autre gros intérêt de la démarche qui contribuerait à un dia- gnostic plus précoce. Le microcapteur développé par Jean-Baptiste Sanchez répond au même principe que ceux placés dans une maison pour détecter le monoxyde de carbone (photo F. Godard-U.F.C.).

la une des journaux sportifs et suscité quelques moque- ries, les Bisontines n’ont pas à rougir. L’équipe lyon-

P rometteur, l’outil de diagnostic sur lequel travaille ce chercheur comtois aurait le triple avan- tage d’être rapide, peu coûteux

et non invasif. “On peut ainsi imagi- ner le diffuser dans les cabinets médi- caux et pourquoi pas le proposer sys- tématiquement à 40 ans en fonction

Pour ses recherches, Jean-Baptiste Sanchez s’est associé à des col- lègues du laboratoire interdisciplinaire Car- not de Dijon et de l’Ins- titut Jean-Lamour à Épinal. Eux “ont tra- vaillé de longs mois sur l’identification du meilleur matériau qui permet de piéger les molécules” et lui, sur un assemblage d’uni- tés analytiques, qui ‘ sont miniaturisées et réalisées sur sili- cium. Les études ont débuté il y a six ans au sein du laboratoire Chrono- environnement et se poursuivent désor- mais à F.E.M.T.O.-S.T. Les tests réa- lisés en laboratoire sur des haleines synthétiques montrent déjà des résul- tats tangibles, “mais nous restons pru- dents” , tempère le chercheur. Plusieurs études similaires au niveau interna- Pour Alzheimer et la schizophrénie aussi.

tional comme le nez électronique, demeurent incertaines. Après une première publication scien- tifique et une rencontre avec des méde- cins du C.H.U. bisontin, le protocole pourrait toutefois être validé dans les prochains mois avec des patients sains et malades. Le fait que le cancer du poumon figure parmi “les plus docu- mentés à ce jour” a poussé Jean-Bap- tiste Sanchez à s’y intéresser de près, en identifiant plus facilement les mar- queurs chimiques liés à cette maladie. Mais d’autres applications sont pos- sibles selon lui autour d’Alzeihmer, de la schizophrénie ou d’autres cancers. “C’est juste la nature chimique des molécules qui va changer.” Et de réfléchir aussi à des prélève- ments autour de la pollution de l’air intérieur d’une maison ou dans le domaine agroalimentaire “pour suivre la période d’affinage d’un fromage notamment.” n S.G.

Publi-information M.V.I.

la nouvelle référence de l’immobilier à Besançon Professionnel de l’immobilier à Besançon depuis plus de 25 ans, Marc Vernier vient de créer une nouvelle agence dans le quartier des Chaprais. Cet expert du marché bisontin met à la disposition de ses clients sa solide expérience.

Marc Vernier a créé l’agence M.V.I. au 31, boulevard Diderot à Besançon.

M arc VERNIER fait par- tie d’un cercle très fer- mé, celui des profes- sionnels de l’immobilier à pouvoir prétendre connaître et maîtriser lemarché bisontin depuis autant d’années. Il est entré en 1991, comme conseiller dans une agence Century 21 de Besançon et y est resté 10 ans. Ensuite il a pris son envol en rachetant une autre agence immobilière au cœur de la Boucle qu’il a fait prospérer pendant quinze autres années et pour laquelle il a créé une dizai- ne d’emplois. En ce début d’année 2018, il s’est donné un nouveau challenge en créant au 31, boulevard Diderot, l’agence M.V.I. (Marc VERNIER IMMOBILIER). C’est désormais à cette adresse qu’il souhaite plus que jamais mettre sa longue expé-

L’agence M.V.I. est idéalement située aux portes du centre-ville, dans le secteur des Chaprais, à proximité d’un arrêt du tram, dans un bâtiment dédié à des activités artisanales et de services qui dis- pose en plus d’un vaste parking gratuit pour ses clients. Marc Vernier a suivi de très près les évolutions de son secteur d’ac- tivité dont les pratiques ont été bouleversées par l’arrivée du numérique.Aujourd’hui, 85 % des personnes qui souhaitent vendre ou acheter un bien passent par Internet, et il est important pour les professionnels de l’immobilier d’être toujours joignables et d’uti- liser au mieux le potentiel des nouvelles technologies comme la visite virtuelle en 3D ainsi qu’une immersion par le biais d’un casque de réalité virtuelle par exemple. L’activité a été dématérialisée avec

notamment l’utilisation de tablettes tactiles et la validation des mandats avec ses clients par signature électronique. Ainsi l’agence est-elle passée au 100 % digital. Marc Vernier est également membre de la commission natio- nale de la transaction à la F.N.A.I.M. (Fédération Nationa- le de l’Immobilier). L’agence M.V.I. fait également partie du réseau A.M.E.P.I. (association des man- dats exclusifs des professionnels

de l’immobilier), un regroupement d’une vingtaine d’agences qui met- tent à disposition de leurs clients leur fichier d’offres. Avec la souplesse et la réactivité d’une structure à taille humaine, et grâce à l’expérience qui est la sienne,Marc Vernier s’impose tou- jours, 25 ans après ses débuts, comme une des références majeures de l’immobilier sur le Grand Besançon. Vous pouvez pousser la porte de son agence en toute confiance. n 31, boulevard Diderot 25000 BESANÇON 0 6 7 9 7 2 3 0 1 0 0 3 8 1 5 7 9 5 4 9 www.mv-immobilier.fr

rience à la disposition des ven- deurs et des acquéreurs de Besan- çon et de ses environs. “Je suis un spécialiste de la transaction immo-

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bilière. Après toutes ces années d’expérience, je suis toujours aus- si passionné par ce métier” , confir- me-t-il. Il peut s’appuyer sur un collaborateur jeune, mais déjà expérimenté, en la personne de Quentin BOYER, un vrai chas- seur immobilier, dont la fonction sera de s’occuper à 100 % des ache- teurs. “Nous sommes complé- mentaires et c’est ça aussi qui fait la force de cette nouvelle agence” résume Marc Vernier.

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