La Presse Bisontine 192 - Novembre 2017

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La Presse Bisontine n° 192 - Novembre 2017

Arrêt sur image sur BESANÇON 8 ÈME BIENNALE

CONFÉRENCE

LE 8 NOVEMBRE AU PETIT KURSAAL

La question de la fin de vie débattue avec le Professeur Aubry L’association “J.A.L.M.A.L.V.” organise une conférence-débat sur ce sujet de société.

l’art contemporain

D u 27 au 29 octobre,Micro- polis accueille la 8 ème édi- tion de la biennale des arts plastiques. L’occasion pour le public de découvrir les uni- vers singuliers de 150 artistes peintres, sculpteurs et photo- graphes francs-comtois confir- més et prometteurs. C’est un parcours à travers un paysage de créations fait de 2 000 œuvres qui attend le visi- teur. Dans les allées de salon d’art, on croisera des artistes comme Paul Gonez, Pascal Cou- pot, Mélanie Bachmann, Jean- Michel Oudot, Marcellin Bris- soni, Bruno Medjaldi, Clair Muel, ou encore Jean-Pierre Sergent qui présentera quatre peintures sur plexiglas de la série des “Suites entropiques”, ainsi qu’une vingtaine d’œuvres sur papier. L’artiste bisontin qui a son ate- lier rue de la Gare d’Eau sur- prend par son travail, inter- pelle, provoque aussi lorsqu’il est question dans ses tableaux de sexualité. “Mon travail, com- me la nature elle-même est un arts plastiques. Peintures, photographies, sculptures, plus de 2 000 œuvres seront à découvrir du 27 au 29 octobre à Micropolis. 150 artistes francs- comtois exposent à la prochaine biennale des

pour demain ? Quel modèle de société voulons-nous ? Quelle place pour les plus vulnérables et leurs proches ? Quelles dyna- miquesmettre en place ?Toutes ces questions seront sous-ten- dues par une conviction chère au Professeur Aubry : “Une société qui prend soin des plus fragiles s’honore.” n Conférence-débat mercredi 8 novembre à 20 heures du Petit Kursaal à Besançon Entrée libre www.jalmalv-besancon.fr

Le P r Aubry, du C.H.R.U. de Besançon, précisera les nouveaux droits pour les malades ou les personnes en fin de vie.

S ujet délicat mais ô com- bien important que celui de la fin de vie. L’associa- tion J.A.L.M.A.L.V. (Jusqu’à la mort accompagner la vie) de Besançon organise une confé- rence-débat sur le thème “La fin de vie en France : aujour- d’hui… et demain” animée par le Professeur Régis Aubry, spé- cialiste des questions d’éthique, de fin de vie, de soins pallia- tifs. Ce rendez-vous se dérou- lemercredi 8 novembre au Petit Kursaal à Besançon. Le méde- cin présentera les apports de la loi du 2 février 2016 dite Loi Léonetti-Claeys. Il précisera les axes prioritaires et insistera sur les droits nou- veaux ou renforcés pour les malades et les personnes en fin de vie. Cette loi sur les droits des personnes en fin de vie, qui consacre le droit de chaque per- sonne à demander une séda- tion profonde et continue jus- qu’à son décès, dans certaines conditions, est entrée officiel- lement en application en août 2016.

Pour les uns, c’est une avan- cée scientifique et humaine, et pour d’autres, un pas vers l’eu- thanasie. Elle clarifie égale- ment les conditions de l’arrêt des traitements au titre de ce que l’on appelle “le refus de l’obstination déraisonnable”. Seront évoquées plusieurs ques- tions : Que peut-on imaginer

Jean- Pierre Sergent dans son atelier de la rue de la Gare d’Eau.

cule du plaisir et de la joie” explique Jean-Pierre Sergent. La biennale est justement l’oc- casion d’échanger avec les artistes sur leur perception du monde. C’est un “arrêt sur ima- ge” de la création artistique contemporaine. n

travail de surabondance : sur- abondance d’images, de cou- leurs, d’émotions, de percep- tions, d’énergies, de sexe et d’extases. Il ne faut pas oublier, comme le font beaucoup de nos contemporains que le corps est le premier réceptacle et véhi-

Conférence et débat mercredi 8 novembre sur la fin de vie au Petit Kursaal à Besançon animée par le Professeur Régis Aubry (photo archive L.P.B.).

Du 27 au 29 octobre - Micropolis Besançon Entrée 6 euros - www.biennale-arts.com

“On sera jamais des gens normaux” Dans son nouvel album, la compagnie Badabulle garde le cap de la bonne humeur avec des chansons qui font rire les enfants. MUSIQUE JEUNE PUBLIC

Les aquarelles de Jérôme Boillot Le peintre bisontin Jérôme Boillot présente ses dernières EXPOSITION À L’ANCIENNE POSTE

Le peintre bisontin fait aussi des recherches avec des natures mortes, des essais sur l’eau, les vagues ou encore les minéraux, le bois. Il est surtout intéressé par l’acte de peindre, “par cet- te fusion entre la couleur, la main, les yeux et le mental de l’auteur ajoute-t-il. À chaque fois, c’est une aventure renou- velée chargée parfois d’extase, de méditation, de doutes. Le temps de peindre est une ascè- se, une vie hors du temps, étran- gère au tumulte de la vie moder- ne.” En peignant, Jérôme Boillot recherche donc la paix, l’es- thétique, l’harmonie, lesquelles imprègnent ses œuvres. Il dira qu’il est un peintre du plaisir et de la sérénité. Présenter plus de quarante peintures ensemble doit per- mettre au visiteur de mieux appréhender la démarche du peintre, “de l’apprenti peintre” dira-t-il lui-même, qui se consi- dère en perpétuel apprentis- sage de quelque chose qui le dépasse sans cesse et dont il n’arrive jamais à avoir la maî- trise. n Exposition Jérôme Boillot Du 4 au 10 novembre Tous les jours de 10h à 19h Galerie de l’Ancienne Poste 98, Grande rue à Besançon

L a compagnie Badabulle frappe à la porte avec un nouvel album de dix chansons écrites d’abord pour les enfants ! “On sera jamais des gens nor- maux”, c’est son titre, est un concentré de poésie badabullienne. La joyeuse troupe est née pour faire rire les mômes elle qui, sur scène, entraîne son jeune public dans des histoires à l’humour burlesque. Dans leurs aventures, les mots se mêlent au théâtre et à la musique sortie d’instru- ments pas toujours académiques. Dans ce nouvel album, Grégoire Kocjan, Véronique Bruet et Stéphane Métin gar- dent le cap de la bonne humeur aux sons du banjo, des percussions, du trombone et de la contrebasse. On chante avec eux lors- qu’ils reprennent en chœur “On sera jamais des gens normaux”. Le dernier titre de l’al- bum laisse aux enfants un message de tolé- rance qui sonne comme une évidence : nous sommes “tous différents, comme des poèmes, plus besoin de se ressembler pour s’assem- bler.” Badabulle nous donne envie de dan- ser au rythme du banjo sur “Mémé cajun”, une musique aux couleurs de la Louisia- ne. En écoutant “Katbra”, on se demande d’un coup ce qu’on pourrait bien faire avec quatre bras. Ce serait “magnifique, com- plètement magique” , un peu comme une rencontre avec Badabulle. n Grégoire Kocjan, publie aussi pour le jeune public “Les méchantes reines étaient-elles de gentilles prin- cesses ?”. Un livre illustré par Léo Méar aux éditions Poisson Soluble.

aquarelles à la galerie de l’Ancienne Poste. Des toiles réalistes, colorées et lumineuses.

D ans les aquarelles de Jérô- me Boillot, une belle lumière, des contrastes et des associations de détails et de flous qui permet à l’artiste d’exprimer ce qu’il veut trans- mettre à travers ses paysages ou ses natures mortes. Auto- didacte Jérôme Boillot affec- tionne le travail en atelier à

partir de notes, d’esquisses, de photos, qu’il aura prises sur site. Il se concentre sur quelques thèmes seulement. “En tant que paysagiste, je peins les endroits que je connais bien et que j’ai- me dit-il : la Franche-Comté, la Provence, le Valais suisse,Veni- se et parfois quelques lieux recueillis lors de voyages.”

Jérôme Boillot est né en 1951 en Haute- Saône. La nature l’a toujours inspiré.

Album disponible chez Forum à Besançon ou sur www.badabulle.net

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