La Presse Bisontine 192 - Novembre 2017

ÉCONOMIE

37 La Presse Bisontine n° 192 - Novembre 2017

ce principale pour 30 % et du logement social pour 20 %, et enfin, contribue à avoir du loge- ment locatif de qualité qui par- ticipe aussi à l’attractivité d’une ville. n Propos recueillis par J.-F.H. Zone B2 : Les autres communes de plus de 50 000 habitants et les franges de zone B1. Zone C : Le reste du territoire. n Les zones Pinel Les zones d’application de la loi Pinel 2018 seront recentrées sur les zones A, A bis et B1 pour les quatre prochaines années. Les zones B2 et C, éligibles à la loi Pinel jusqu’en 2017, sortiront du dispositif dès 2018. ZoneAbis : Paris et 29 communes de la petite couronne parisienne ZoneA : Agglomérations de l’Ile-de- France ainsi que la Côte d’Azur, Lil- le, Lyon, Marseille, Montpellier et le Genevois français (partie française de l’agglomération de Genève). Zone B1 : Agglomérations de + de 250 000 habitants, la grande cou- ronne parisienne, certaines com- munes considérées comme chères telles que La Rochelle, Bayonne, Cluses, Annecy, Chambéry, Saint- Malo, les départements d’Outre-Mer, la Corse et les autres îles non reliées au continent loi Pinel OutreMer.Ain- si que Dijon, Metz, Nancy…

IMMOBILIER

Le président de la F.P.I.

“Garder le Pinel, c’est une question

d’équilibre des territoires” Les acteurs de l’économie locale ont alerté le préfet pour réclamer le retour de Besançon dans le dispositif Pinel. Histoire de ne pas se voir déclassé par rap- port à toutes les grandes villes voisines. Les explications de Fabrice Jeannot, le président régional de la Fédération des promoteurs immobiliers (F.P.I.).

P resse Bisontine : Un mot d’abord sur l’esprit général du projet de loi du gouvernement sur l’im- mobilier. Il va dans le bon sens ? Fabrice Jeannot : Il y a globale- ment des éléments très positifs dans ce projet de loi, notamment la modération que le gouverne- ment souhaite instaurer concer- nant les normes de constructi- bilité. Il avait fallu en digérer un bon nombre ces dernières années. Ensuite, concernant les recours contre les permis de construire, le gouvernement sou- haite durcir les sanctions contre les personnes qui feraient un recours abusif, c’est également très bien. En France, on dénombre environ 30 000 recours contre des projets.Même si tous ne sont pas abusifs, cela freine énormément la constructibilité. Rien que dans une ville comme Lyon, 1 500 dossiers sont actuel- lement bloqués pour cause de

Fabrice Jeannot, président des promoteurs de Franche- Comté : “Ce n’est surtout pas un combat de promoteurs.”

d’hui, qu’on le veuille ou non, on est en compétition avec toutes les villes qui nous entourent sur le plan économique. L.P.B. : Que souhaitez-vous ? F.B. : Nous venons d’écrire au préfet pour dire que Besançon a une réelle légitimité par rap- port à d’autres villes commeMul- house, Metz ou Nancy, qui ne sont pas non plus des capitales régionales, pour être en zone B1.

recours.

L.P.B. : Et concernant le dispositif Pinel qui dynamise l’investissement loca- tif, une prolongation de quatre ans est proposée. Une bonne chose égale- ment ? F.B. : Oui, sauf que le gros pro- blème pour Besançon, c’est qu’en sont exclues, toutes les zones qui ne sont ni en A, ni en B, ni en B1 (voir ci-dessous). Et comme notre ville est en B2, elle en sera exclue. Sur ce dossier, Besançon a clairement raté le coche car beaucoup de villes avaient enga- gé les démarches il y a plusieurs années déjà pour passer de B1 à B2. Parmi elles, Mulhouse, Metz,Nancy,Dijon…Bref, toutes les villes d’importance autour de Besançon. Besançon est la 30ème ville la plus grosse de France et sur les 40 premières villes de France, seules 5 ne sont pas passées en zone B1.Aujour-

de cette ville, ce n’est surtout pas un combat de promoteurs. Sans le B1, Besançon serait déclassé au rang de petite ville. Besançon ne doit pas devenir Vesoul, avec tout le respect que j’ai pour Vesoul…Cette deman- de est avant tout une question d’équilibre des territoires. À l’échelle de la région Bourgogne- Franche-Comté, il ne serait pas normal que seule Dijon soit en B1, c’est-à-dire un bassin de 250 000 habitants sur près de 3millions d’habitants que comp- te la région. Si Besançon n’a plus le Pinel, les investisseurs iront investir ailleurs, dans les sec- teurs B1. Et il ne fait pas oublier que si les investisseurs consti- tuent 50 % des logements, Pinel permet aussi de construire le reste, c’est-à-dire de la résiden-

L.P.B. : Quels sont les arguments que vous mettez en avant ? F.B. : On démontre que notre vil- le a une production constante de logements depuis 7 ou 8 ans, que les prix ne flambent pas, qu’on a une vacance locative infé- rieure à la moyenne nationale (7 % contre 9), qu’on a une démo- graphie légèrement positive à l’échelle de l’agglomération, qu’on compte 350 étudiants de plus encore cette année à Besançon, etc. Et par conséquent que le fait de ne pas être en B1 peut entraî- ner la non-construction de 300 logements par an, correspon- dant à 600 emplois. L.P.B. : Ce combat dépasse le cadre strict de l’immobilier ? F.B. : Ce dossier est défendu au nomdu dynamisme économique

C’est un souci d’équité. Le mai- re de Besançon que nous avons rencontré il y a une quinzaine de jours s’est enga- gé à soutenir notre démarche que nous appuyons sur des faits.

“Besançon ne doit pas devenir Vesoul.”

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