La Presse Bisontine 192 - Novembre 2017

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 192 - Novembre 2017

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I ls sont installés à la gauche de la salle du conseil muni- cipal. Et ils comptent bien y rester. Les 5 élus du parti communiste élus sur la liste “Tous pour Besançon” condui- te par Jean-Louis Fousseret voient Solange Joly, une de leurs cadres, les quitter. L’ex-adjointe au maire chargée des relations internationales, de la coopération décentralisée et des jumelages, a décidé de quitter son poste en septembre dernier. Elle continuera à former les nouveaux élus. Le mai- re l’a remerciée pour son travail. Déjà engagée dans l’an- cien mandat, l’ex-cadre du P.C.F. a officiellement rompu avec sa fonction élective “pour laisser la place aux jeunes.” Officieusement, le basculement d’une partie de la majori- té vers une politique plus libérale l’incite à ne pas pour- suivre. Faut-il y voir une fissure dans la cohésion de la majorité ? Les communistes se sont déjà illustrés pour avoir voté contre la vidéoprotection, contre la délégation publique du réseau de chaleur, ferraillé un prix de la tarification périscolaire Le groupe communiste bisontin évolue après la démission de Solange Joly et l’arrivée de Clément Delbende (22 ans). Thibaut Bize, président du groupe, devient le plus jeune adjoint au maire (33 ans). S’opposeront-ils au vote du budget ? POLITIQUE Évolutions au conseil municipal La fougue de la jeunesse au P.C.F.

Le groupe communiste et son président Thibaut Bize, à droite

(il manque le “doyen” Christophe Lime).

accessible et surtout voté contre le tram au conseil d’agglomération. “On se démène pour appliquer le programme que nous avons défi- ni tous ensemble depuis 2014. On ne change pas notre discours en fonction du président de la République élu” explique Thibaut Bize, pré- sident du groupe, qui devient adjoint à la pla- ce de Solange Joly et par le fait plus jeune adjoint de Besançon (33 ans). Jusqu’à présent, le groupe n’a jamais franchi le Rubicon : à savoir ne pas voter le budget de la Ville. Une position qui ne semble plus si tranchée à écouter l’élu : “Tout dépend de ce qu’il y a dedans… Il serait possible que l’on passe dans l’opposition. C’est d’ailleurs déjà arrivé dans l’histoire bisontine que les com- munistes ne votent pas le budget. Je le répè- te : ce n’est pas nous qui avons changé. On res- te le même parti politique. La recomposition apporte du neuf et fait de nous le plus jeune parti du conseil municipal avec Clément Del- bende (22 ans), Émile Briot (27), Elsa Maillot (32) et moi.” Christophe Lime peut se rassu- rer : il reste, à 55 ans, le plus jeune des doyens de groupe. n E.Ch.

“Nous n’avons pas changé.”

de 200 millions d’euros. Ce défi- cit est dû en partie au vieillis- sement des salariés impliquant une augmentation mécanique des salaires. 15 des 75 univer- sités en France seraient dans une situation financière préoc- cupante a indiqué la Cour des Comptes. L’U.F.C. n’en fait pas partie. l ‘ 400 000

L e c h if f re

C’ est en euros le déficit que supporte depuis l’an dernier l’Univer- sité de Franche-Comté. Ce chiffre dévoilé par le président Jacques Bahi invité lors d’un conseil

d’agglomération de la C.A.G.B. est à relati- viser au regard du budget qui pèse plus

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