La Presse Bisontine 192 - Novembre 2017

BESANÇON

13 La Presse Bisontine n° 192 - Novembre 2017

EN BREF

MUSIQUE Télérama évoque un manque à Besançon Pourquoi ne pas prévoir une salle symphonique à Saint-Jacques ? C’est la question que se pose Christophe Jacques, mélomane averti et ancien Bisontin, dans un courrier adressé à plusieurs élus locaux à l’issue du Festival international de musique.

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“Q u’une telle mani- festation puisse avoir lieu dans une salle aussi incon- fortable qu’épouvantable du point de vue acoustique, défie l’enten- dement.” Au-delà de l’indigna- tion, Christophe Jacques s’in- quiète de l’impact que cela a sur sa ville de cœur. “Cela doit fai- re peur aux grands ensembles, habitués aux salles les plus pres- tigieuses dumonde. Pas sûr qu’ils décident de revenir à Besançon ou qu’ils en fassent un bon écho après. Sans parler du public, surtout quand on connaît l’ex- cellence de l’auditorium dijon- nais…” Aumoment de l’entracte dans les couloirs du théâtre Ledoux ou du Kursaal (où se sont déroulés la majorité des concerts), le sujet serait ainsi revenu dans les discussions. Le magazine Télérama s’en fait lui-même l’écho dans son comp-

te rendu du concours de jeunes chefs d’orchestre, évoquant “l’acoustique un peu mate” du Théâtre Ledoux, “salle mythique, incendiée en 1958 et refaite en 1994, [qui] n’a rien de désa- gréable, [mais où] les orchestres s’y trouvent à l’étroit.” Selon la journaliste Sophie Bourdais, “Besançonmanque d’une “vraie” salle symphonique, qui lui per- mettrait de programmer du répertoire post-romantique à

les plus grands orchestres au Palais des sports ou au théâtre reconstruit à deux reprises en dépit du bon sens” , constate Christophe Jacques. Et de prendre en exemple la Rodia “qui a mis du temps à sortir de terre pour lesmusiques actuelles” , ouMicropolis “qui pose aussi un problème d’acoustique et de jau- ge à en juger par la fuite des groupes vers l’Axone de Mont- béliard ou le Zénith de Dijon.” Le sujet anime aussi le milieu musical bisontin. “Loïc Boissier, ancien directeur du Théâtre et David Oliveira, autrefois à la tête du Festival (désormais délé- gué général de l’Orchestre Vic- tor Hugo) y avaient dédié une mission, soldée par l’obligation de faire avec l’existant.” Or, si Christophe Jacques prend la peine d’écrire aux élus aujour- d’hui, c’est parce qu’il voit une opportunité à saisir dans le cadre

Christophe Jacques souhaiterait plus qu’une cité des savoirs et un village d’entreprises sur le site Saint-Jacques, “sans demander une salle dispendieuse en ces temps économiques difficiles.”

de la reconversion du site Saint- Jacques. Lui, n’imagine pas cet- te salle ailleurs qu’au centre- ville et juge l’emplacement idéal. Le projet est bien évoqué dans les couloirs de la municipalité. L’adjoint à la culture, Patrick Bontemps, plaide même dans ce sens. “Je comprends cette demande, même si le budget actuel des agglomérations rend aléatoire la construction d’un auditorium.” Avec une préoc- cupation “pas tant sur le coût de

sa construction, que sur son coût de fonctionnement.” “Une salle modulable qui pour- rait aussi être utilisée comme salle de réception, de congrès…” serait en revanche plus imagi- nable à son sens et aurait tout son intérêt dans “un grand ensemble culturel à Saint- Jacques où sont aussi prévues une cité des savoirs et une gran- de bibliothèque médiathèque régionale.” n S.G.

gros effectifs et des œuvres avec chœur (impossible, actuel- lement, d’en ins- taller un sur le pla- teau).” Cette préoccupa- tion ne date bien sûr pas d’hier. “En 59 ans, les diffé- rents édiles locaux n’ont jamais été gênés de faire jouer

“Un théâtre reconstruit en dépit du bon sens.”

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