La Presse Bisontine 190 - Septembre 2017

LE GRAND BESANÇON 30

La Presse Bisontine n° 190 - Septembre 2017

Projet d’agrandissement pour la zone du Noret MAMIROLLE Commercialisation en 2019 Il ne reste que deux grandes parcelles sur cette zone d’activités construite le long de la R.N. 57. 7,5 hectares supplémentaires seront aménagés pour agrandir la zone.

A près Noret 1, les services éco- nomiques de la C.A.G.B. pré- parent Noret 2. Sur les 9 hec- tares de l’actuelle zone d’activité, il reste aujourd’hui moins d’1 hectare disponible. D’où la volonté de la C.A.G.B., responsable de la zone, d’an- ticiper le développement futur. Les explications du service “développe-

ment économique” : “Sur Noret 1, il reste deux grandes parcelles de 5 000 et 7 000 m 2 que nous avons eu du mal à commercialiser. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de les divi- ser en plus petites parcelles qui devraient trouver preneurs d’ici la fin de l’année. Il faut donc prévoir la suite. Nous pré- voyons donc 7 hectares supplémen-

Travaux d’extension imminents zone de l’Échange D e l’autre côté du Grand Besançon, la zone de l’Échange, sur la com- mune nouvelle de Chemaudin et “Véritable vitrine de l’agglomération sur l’axe Lyon-Strasbourg” se targue la C.A.G.B., la zone de l’Échange compte aujourd’hui une quinzaine d’entreprises et près de 500 emplois.

16 entreprises sont actuellement implantées zone du Noret, représentant une bonne centaine d’emplois.

taires qui seront divisés en 26 lots de 1 500 à 2 500 m 2 chacun.” Cette zone d’activités répond essen- tiellement aux besoins des entreprises du plateau de Saône. “La plupart des installations concernent en effet des entreprises qui ont déjà une activité dans le secteur” confirme la C.A.G.B. : activités artisanales, petite industrie, services… À ce jour, 16 entreprises sont installées sur la zone du Noret, représentant une centaine d’emplois au total. La dernière arrivée est Cétra informatique en provenance de Val- dahon, avec une vingtaine de salariés. Pour l’agrandissement de la zone, l’an- née 2018 sera celle des négociations foncières (les terrains, agricoles, appar- tiennent à des privés) et du permis d’aménagement. “L’objectif est de démar-

rer les travaux d’aménagement en 2019 et la commercialisation démarrera en parallèle.” Le prix du mètre carré à Noret 2 sera fixé à 20 euros, contre 18 euros pour Noret 1. À titre de com- paraison (voir ci-dessous), le prix du

quage et relevage de véhicules légers et de poids lourds est arrivée sur la zone de l’Échange début 2017. L’entreprise, qui compte une dizaine de salariés, a investi 1,8 million d’euros dans l’achat du terrain et la construction d’un bâtiment de près de 1 400 m². On peut citer enfin GT2C, spécialisée notamment dans le transport express de marchandises non alimentaires et de petit colis. Un inves- tissement d’1 million d’euros a été néces- saire pour la construction de son grand bâtiment de stockage et de bureaux de 1 000 m². L’entreprise, qui emploie 30 personnes, est implantée sur le site depuis début mai. n

Vaux, à l’entrée nord de l’A 36, connaî- tra elle aussi des travaux d’extension. Cette zone d’activités traversée par l’au- toroute a pour vocation prioritaire d’ac- cueillir des entreprises industrielles, ter- tiaires ou artisanales sur une surface de 60 hectares, dont 40 sont actuellement urbanisés. Les 20 derniers hectares, situés de l’autre côté de l’autoroute, seront commercialisés en 25 lots envi- ron. Les travaux d’aménagement de cet espace débuteront au printemps 2018 et s’achèveront courant 2019.

Les entreprises les plus récemment implan- tées sur la zone de l’Échange sont : B2L Industrie, une entreprise spécialisée dans la mécanique industrielle (5 salariés) qui a investi plus de 600 000 euros dans un bâtiment de 600 m². Auparavant implan- tée sur Miserey-Salines, la société a démé- nagé dans ses nouveaux locaux en novembre 2016. Il y a aussi Mécano Ser- vices. Créée en 1986, cette entreprise spécialisée dans le dépannage, remor-

mètre carré sur la zone de l’Échange est à 22 euros (et 25 euros pour les tranches suivantes). Avec l’agrandissement récent du périmètre de la C.A.G.B. qui englobe désormais les secteurs de Saint-Vit et de Deve- cey, le nombre de zones d’activité gérées par l’in- tercommunalité a bondi, passant de 13 à 56. n J.-F.H.

Le prix du mètre carré sera fixé à 20 euros.

EN BREF

SAINT-VIT

Démographie Saint-Vit perd des habitants mais ne s’alarme pas

Virades 5 ème édition des Virades de l’espoir à la Maison Familiale Rurale de Morre le dimanche 24 septembre de 9h à 18h. Depuis plus de 30 ans, les Virades de l’espoir donnent à l’association “Vaincre la Mucoviscidose” les moyens de poursuivre son combat contre la maladie. Cette journée sera solidaire mais également festive avec nombreux spectacles ou animations : défilé de mode, danse hip- hop et street dance, karaoké, chorale de variétés, flamenco et danse latino, groupes de disco… Rens.: 03 81 81 33 14. Avenue Gaulard Des travaux de requalification de l’avenue Gaulard à Besançon sont en cours jusqu’à la mi- septembre. Ces travaux ont pour but de requalifier la voirie existante et d’embellir cet axe important de la ville. Le projet d’aménagement de voirie consiste en une modification de la plate-forme de chaussée, avec notamment l’insertion d’un terre-plein central planté d’arbres d’alignement. Perturbations de la circulation en cours.

Un diagnostic démographique demandé par la commune de Saint-Vit révèle une baisse significative de la population depuis plusieurs années. Pas de quoi remettre en cause les investissements prévus, rassure le maire Pascal Routhier.

S ollicitée par la municipalité sant- vitoise, cette étude, réalisée par l’agence d’urbanisme bisontine A.U.D.A.B., se veut être un point d’étape démographique sur l’évolution de la commune. “Pour se poser les bonnes questions” précise le maire Pascal Rou- thier, au regard des investissements prévus sur la commune, notamment en faveur de deux des trois groupes sco- laires nécessitant des réhabilitations. “Mais aussi observer la direction que Saint-Vit a prise depuis la crise qui a impacté la démographie locale.” Le dernier recensement faisait état d’une population de 4 900 habitants. En six années, la commune a ainsi perdu 150 habitants, révèle le diagnostic. En 2010, 55 permis de construire ont été délivrés, contre une vingtaine ces dernières années. On notera une légère baisse des nais- sances mêmes si “Saint-Vit a toujours enregistré un bon équilibre naissance- décès.” Une baisse qui n’a pas été anti- cipée à ce niveau. “Une commune com- me Saint-Vit nécessite de 60 à 80 habitants en plus par an pour assurer ses services. Nous n’avions pas anticipé une si forte baisse de la population” reconnaît Pascal Routhier. À Saint-Vit, le foncier est détenu exclusivement par des promoteurs privés, et la commune ne dispose pas de réserve foncière. Favorisée par des terrains aux prix acces- sibles, des services et commerces, et un

fort développement économique, la com- mune dispose d’un certain potentiel d’at- tractivité. Trois lotissements étaient sur les rails : l’opération “Plenot” mais stop- pée depuis par Néolia, le lotissement Moyse toujours inachevé, et “La Vie de Velesmes” aujourd’hui intégralement commercialisé. “Il faut profiter de ces envies d’investissements des promoteurs pour retrouver un équilibre. Nous ne sou- haitons pas voir se développer unique- ment de l’accession à la propriété, mais également du locatif. C’est un souhait de voir arriver de nouveaux bailleurs sociaux. Nous sommes aptes à accueillir des jeunes.” La priorité reste toutefois l’accueil des familles, souligne le maire, mettant en exergue le problème de centralité de la commune. “Nous avons structuré notre bourg avec des services, des offres dans le domaine du sport, de la culture…, ce

qui représente un coût. 50 % des utilisateurs pro- viennent des communes extérieures à Saint-Vit, et bénéficient de ces services sans participer à l’effort de financement.” S’il n’y a rien de catastro- phique pour Pascal Rou- thier, le maire souhaite redresser la situation au plus vite. Plusieurs actions sont déjà en route : un par-

“Il faut retrouver un équilibre.”

Rien de catastrophique pour Pascal Routhier, le maire de Saint-Vit.

tenariat avec les aménageurs afin de proposer une offre qualitative et com- pétitive. Néolia relance d’ailleurs son opération “Plenot”, ainsi que d’autres projets en locatif. En marge de ces opé- rations immobilières, la commune lan-

ce la restructuration des groupes sco- laires existants. Sont prévus une mise aux normes thermiques et acoustiques, l’isolation, la modernisation et le redi- mensionnement des sites. n C.G.

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