La Presse Bisontine 190 - Septembre 2017

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON 28

La Presse Bisontine n° 190 - Septembre 2017

BF

TOULON SBF E

ARIS

20H00

20H30

s P a l a i

A r t s G H A N I Y d e s S p o

L O U Z

Plus de 200 faits de violence par an envers le personnel du C.H.U.

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Quel avenir pour le centre commercial de Mamirolle ?

La directrice du C.H.R.U. Chantal Carroger aux côtés du préfet du Doubs, du vice-

F ermé depuis le début de l’été, le magasin d’alimen- tation “Vival” situé dans la galerie commerciale de Mami- rolle, non loin de l’école, pour- rait rouvrir. C’est en tout cas le souhait de la municipalité, pro- priétaire du bâtiment. Mais rien n’est encore fait. Car depuis 10 ans, les repreneurs se sont succédé, preuve s’il en était, de la difficulté à maintenir une offre commerciale de dépan- nage en milieu périurbain. La position géographique, il faut le dire, ne répond plus vraiment aux standards du commerce. Pour autant, la commune de Mami- rolle veut préserver cette activi- té : “Notre souhait est de pou- voir retrouver une enseigne. Nous avons des pistes” émet Daniel Huot, maire de Mamirolle, qui concède que la proximité de Saô- ne et de ses deux supermarchés

procureur et du directeur de la police nationale.

Malgré la bonne volonté des anciens gérants, le Vival de Mami- rolle a fermé ses portes et la mai- rie cherche un repreneur pour les locaux (photo archive L.P.B.).

T ravailler aux urgences de l’hôpital n’est pas de tout repos, c’est le moins que l’on puisse dire. Au stress d’un rythme de travail toujours plus effréné s’ajoute aussi le risque de se voir agressé par des patients de plus en plus… impatients. Ain- si, le C.H.R.U. de Besançon a-t- il comptabilisé sur la seule année 2016 pas moins de 200 faits avé- rés de violence envers le per- sonnel qui ont donné lieu à des déclarations et ayant parfois nécessité l’intervention de la poli- ce. Des vols et des dégradations, il y en a aussi régulièrement : entre ne. Professionnellement d’abord : “Mon employeur acceptait que je travaille depuis mon domicile à condition que je dispose d’un débit suffisant, c’est-à-dire 1 Méga en remontant” explique la jeune femme. Cyprien Mateos, délé- gué régional d’Orange Franche- Comté, a pu lui confirmer que ce sera bien le cas lors d’une réunion publique qui s’est déroulée lun- di 3 juillet dernier à la salle de convivialité du village. Orange a en effet amélioré les débits pour 320 foyers dans le cadre du pro- gramme “Orange Territoire connectés”. Même les clients qui n’ont pas cette société comme

convention a pour objectif d’amé- liorer la sécurité au sein et aux abords de notre établissement. La situation est devenue insup- portable” résume Chantal Carro- ger, la directrice générale du C.H.R.U. Minjoz. “L’hôpital reste un lieu relativement ouvert. Avec les événements graves qui ont frappé la France depuis 2015, on se devait de renforcer les dispo- sitifs de coopération” ajoute Raphaël Bartolt, le préfet du Doubs. La mise en application de cette convention locale de sécu- rité et de coopération sera révi- sée tous les ans. ■ d’abonnés (N.R.A.) de Deluz. Avant que nous ne venions fibrer, nous avons trouvé une solution en met- tant du neuf sur l’ancien. On béné- ficie de l’expérience menée à Vorges-les-Pins et Busy” explique le délégué régional. L’opération ne coûte rien à la collectivité. Selon Orange, 53 communes en France rencontrent le même pro- blème que Deluz dont 6 en Franche-Comté et encore 4 dans le Grand Besançon. En 2018, Orange assure qu’il poursuivra son investissement sur ses fonds pour offrir encore plus de débits avec cette fois 30 mégas programmés. ■

4 et 5 par mois dans les locaux d’un établissement de soins dont l’accès, il faut le reconnaître, n’est pas franchement sécurisé à 100% malgré la présence de caméras de vidéosurveillance. “Une tren- taine de plaintes pour violence ou dégradation de biens ont été dépo- sées l’an dernier” complète le C.H.R.U. Cette situation a moti- vé la préparation par les services hospitaliers, en lien avec les ser- vices de police et ceux de la jus- tice, d’une convention locale de coopération qui a été signée le 11 juillet dernier entre les quatre partenaires (notre photo). “Cette fournisseur peuvent prétendre à ce nouveau débit, à condition de joindre leur service client pour revoir leur contrat. C’est la condi- tion sine qua non . Jusqu’à présent, Orange avait baissé à 8 mégas l’ensemble des connexions à tous les habitants afin de garantir un accès à tous. Seul bémol : il était parfois com- pliqué de télécharger un lourd fichier tout en regardant une vidéo en ligne. “Pour offrir aux habi- tants ces nouveaux débits, nos techniciens ont réalisé des tra- vaux consistant à mettre en pla- ce de nouveaux équipements dans le Nœud de raccordement

ne facilite pas la tâche. Des bruits ont circulé quant à la reprise du local pour permettre un agrandissement du périsco- laire ou de la cantine. Une infor- mation démentie par le maire : “Les effectifs scolaires ne nous incitent pas à agrandir l’espace” poursuit l’édile. À la rentrée de septembre, l’éco-

le de Mamirolle en regroupement avec La Chevillotte et Le Grat- teris, va d’ailleurs perdre une de ses classes. Et les années à venir ne montrent pas de boom démo- graphique, incitant la commune à rester prudente quant à de futurs investissements. Des enseignes se sont portées candidates : affai- re à suivre. ■

Le débit Internet amélioré pour 320 foyers de Deluz

L es habitants de Deluz ont - enfin - un débit Internet digne de ce nom. Le village pro- fite les expériences concluantes de Vorges-les-Pins et Busy. Pour cette habitante de Deluz, l’arri- vée du haut débit change la don-

Les habitants de Deluz, en nombre, ont posé des questions au sujet de l’arrivée d’un meilleur débit dans leur commune par Orange.

Made with FlippingBook Annual report