La Presse Bisontine 189 - Juillet-Août 2017

LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 189 - Juillet - août 2017

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EN BREF

SAÔNE

Association L’école de musique du Plateau en quête de fonds

Social L’Antenne Enfance Ado devient le Service Départemental de Recueil des Informations Préoccupantes (S.D.R.I.P.) et quitte le 23, rue Charles Nodier à Besançon pour s’installer quelques mètres plus loin au 18, rue de la Préfecture. C’est un véritable lieu ressource à la disposition des familles et des professionnels dans le domaine de la protection de l’enfance. Renseignements au 03 81 25 86 82 et 03 81 25 81 19 et par courriel à sdrip25@doubs.fr Pèlerinage Québec : sur les pas des

Un financement participatif a été lancé pour récolter 10 000 euros qui serviront à l’achat de matériel de musique. 230 élèves fréquentent cette école.

L’ école de musique du Plateau va bien. Mer- ci pour elle. Si elle recherche des fonds, ce n’est pas pour survivre mais investir dans du matériel qui permettra à ses élèves de décou- vrir d’autres instruments que les traditionnels violons, pia- nos, tubas, flûtes traversières, guitares. Chaque semaine, 102 heures d’enseignement sont délivrées, et 400 heures de stages et prestations publiques à l’année. Un premier appel aux dons a été lancé lors du concert des

permettront à l’association d’acheter une table de mixage et de la sonorisation pour les musiques actuelles. Le finan- cement participatif se termi- nait le 15 juin. Il n’est pas enco- re trop tard pour donner : des dons (qui peuvent être déduc- tibles des impôts), du mécénat, sont possibles pour aider cette structure qui n’a cessé de gran- dir depuis sa création, il y a trois ans. “Le financement de l’école est réalisé pour la partie fonctionnement par les collec- tivités (C.A.G.B., Conseil dépar- temental, syndicat d’étude et d’aménagement du canton de Besançon sud Plateau). Les autres contributeurs sont les parents. Après trois ans, l’école fonctionne bien : nous devons développer notre parc instru- mental pour nos élèves dont la majorité a entre 7 et 12 ans” détaille Arnaud Loichot, coor- dinateur de l’école. Si l’asso- ciation dispose d’instruments à vent et à cordes, de pianos, elle ne possède pas un parc ins- trumental infini. Elle souhai- te donc le développer. Depuis trois ans, l’enseigne-

chrétiens d’hier et d’aujourd’hui en Nouvelle France. Le

service interdiocésain des pèlerinages organise à la fin de l’été un pèlerinage au Québec à la

Les élèves de l’école de musique du Plateau, nombreux, ont besoin de matériel. L’association lève des fonds et cherche de nouveaux partenariats.

percussions, fin avril, à Mont- faucon, mani- festation à laquelle des dizaines d’élèves et des centaines de parents ont participé. À sui- vi un finance- ment participa- tif lancé en juin sur la platefor- me Ulule pour récolter 10 000 euros qui

Portes ouvertes le 1 er juillet à Saône.

ment de qualité délivré par les 15 professeurs lors des répéti- tions à Saône ou Montfaucon ont donné à l’institution une renommée, renforcée par son statut “d’école structurante pour le territoire”. À elle de la faire fructifier en cherchant des mécènes, sponsors, parrainages, afin que la part apportée par les parents soit la plus faible possible en proposant par exemple d’apposer une marque d’une entreprise sur un ins-

trument, un fond de scène… Ces dernières semblent récep- tives. “C’est un investissement pour la culture” dit un membre de l’association présidée par Christophe Mathevon. Les aides ne seront pas de trop car la structure projette une augmentation du nombre de ses élèves dont le principe est de former par l’orchestre. “Nous abordons le redouté solfège de façon ludique, par le ressenti, lié aux cours d’instruments.”

Ensuite viennent les concerts. “Quoi de plus motivant pour les élèves que de jouer sur une vraie scène aux côtés d’artistes pro- fessionnels ou ensembles confir- més et ce, dès le début de leur apprentissage” assure l’école qui organise le 1 er juillet (de 14 heures à 18 heures) sa jour- née portes ouvertes, rue de la Messarde à Saône (ancienne école) en partenariat avec l’as- sociation des parents d’élèves. n E.Ch.

découverte de lieux porteurs d’histoire religieuse. Au

programme : Montréal, sa vieille ville, la réserve amérindienne de Kahnawake, le sanctuaire Notre-Dame du Cap, le sanctuaire de Sainte-Anne de Beaupré, Tadoussac, les routes du Saguenay et le lac Saint- Jean, Québec et sa vieille ville… Rens. 03 81 25 28 22.

NANCRAY

45 000 visiteurs d’avril à novembre Le Musée des maisons comtoises présente deux nouveaux édifices Après les travaux de remontage de la caborde : cet abri vigneron typique en pierre sèche, c’est au tour d’une soue de faire son entrée dans le musée de plein air.

S i ce nom ne vous dit rien, il est pourtant évocateur de l’histoi- re locale. Une soue est en fait un petit abri pour cochons où ils étaient engraissés pour les besoins de la famille. “Elle était généralement collée à la maison ou située juste à proximité” , explique Virginie Duede- Fernandez, la directrice du musée de Nancray. Ce petit édifice qui date du XIX ème siècle a été transporté depuis une pro-

priété de Lavigny dans le Jura, où il a été trouvé en bon état. “C’est un adhé- rent de Folklore Comtois qui l’a vu en vente sur le Bon coin à 300 euros.” Une fois son intérêt patrimonial approuvé, “il a été décidé de l’acquérir.” La der- nière inauguration en date remontant à 2010 avec la ferme des Bouchoux. Cette soue est le 34 ème édifice dumusée, qui comptait déjà trois autres exem- plaires en bois. Deux de ces abris à cochons sont déjà accolés à la Ferme

de la Proselière et un autre a été trans- formé en toilettes. “Ce qui est vraiment satisfaisant, c’est d’avoir un patrimoi- ne en pierre sèche” , commente Ophé- lie Ségonne à la médiation. Il aura fallu tout de même trois mois à l’AssociationA.P.I. 25, œuvrant à l’in- sertion des demandeurs d’emploi, pour démonter et remonter l’édifice avec des opérations délicates de transport, notamment pour la dalle de pierre qui fait office de toit. Avant d’être officiel- lement inauguré le 9 juin dernier, devant invités et partenaires. Parmi eux notamment, le Crédit Agricole de Franche-Comté qui a contribué à hau- teur de 8 000 euros (sur un budget total de 18 000 euros). “Le Musée des maisons comtoises est un partenaire historique et nous vou- lons mettre davantage de moyens dans le tourisme” , remarque Alain Marti- schang, chargé de mission à la banque. Pour ce faire, une convention de par- tenariat a également été signée entre les deux institutions avec la perspec- tive de tarifs d’entrée réduits pour les titulaires de la carte sociétaire. Pour la petite histoire, 300 euros sont bien revenus à l’ancien propriétaire pour le don de la soue. Les visiteurs ne pourront l’observer que de l’exté- rieur. Installé à côté du bâtiment d’ac- cueil, l’édifice servira désormais à ses moutons. À deux pas de là, on pourra en revanche pénétrer dans la cabor-

La soue s’intégrera à la pâture des moutons du musée. Visible à proximité du bâtiment d’accueil

La caborde et la soue qui ont nécessité

plusieurs mois de travaux se trouvent à l’entrée du musée.

de, venue des Tilleroyes à Besançon. Entouré de ceps de vignes et murets en terrasse, sa dernière pierre a été posée en décembre 2016 pour être inau- gurée à la fin de ce mois de juin. Un four à pain a été reconstitué en son intérieur avec une cheminée.“En 1834, 200 cabordes étaient identifiées à Besan- çon”, note la directrice du musée. Un patrimoine devenu plus rare, que les

visiteurs apprécieront sans doute. Ils sont en tout cas au rendez-vous ces dernières années, “avec une fréquen- tation qui progresse.” Le musée pré- voit aussi de continuer d’alimenter son applicationTime, développée il y a trois ans, avec des nouveaux contenus sur ces derniers édifices, tout en axant sur l’accueil du public scolaire. n S.G.

Virginie Duede-Fernandez, directrice du musée de Nancray, et Alain Martischang du Crédit Agricole Franche-Comté se félicitent de l’acquisition de cette soue, en provenance du Jura.

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