La Presse Bisontine 189 - Juillet-Août 2017

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON 36

La Presse Bisontine n° 189 - Juillet - août 2017

Familles rurales ferme son service à la personne : 20 emplois menacés

V ingt salariés de “Familles rurales” ont été convoqués lundi 19 juin au siège de l’asso- ciation à Besançon rue de la Famille en vue d’un entretien préalable à leur licenciement. Un coup dur et une surprise pour beaucoup de ces personnes, souvent des femmes, dont la mission était de garder des enfants au domicile des parents, voire de repasser, cuisiner, faire les courses. Alors que ce type de service à la population est

considéré comme en expansion, Familles rurales ferme son antenne pour des raisons d’économie d’échelle. Le service n’était, selon un membre de la fédération, pas assez important pour concur- rencer les autres structures qui ont pignon sur rue. Pour les représentants du personnel, c’est la douche froide. “La direction a tenté de faire pression en demandant à ces personnes de démissionner pour éviter le licenciement économique afin que cela leur coûte moins cher” déclare un syndicaliste qui explique que des heures faites n’auraient été ni été payées ni récupérées. Dans les faits, une partie des salariés bénéficie- ra d’une offre de reclassement au sein de l’asso- ciation, ceux proches de la retraite pourraient béné- ficier d’un licenciement économiquement. D’autres pourraient rester “nounous” chez les parents qui passaient par Familles rurales mais qui les embau- cheront en direct cette fois-ci. Un argument qui ne convainc pas le syndicat puisque la sécurité de l’emploi ne sera plus assurée. ■ Prévenu au dernier moment, le syndicat C.G.T. représenté par Élisabeth Nedelec (à gauche) informe une salariée sur ses droits avant son entretien.

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Le tourisme génère 540 millions d’euros de retombées dans le Doubs Promouvoir Besançon autrement

L e numéro 2 du magazine B ! est sorti. Édité par l’office du tourisme et des congrès de Besançon et tiré à 10 000 exem- plaires, ce magazine papier de 110 pages prend le contre-pied total de la tendance buzz et infos en ligne. Urbain, bobo, préten- tieux ou tendance, chacun juge- ra. Le style se veut décalé, les photos toutesmises en scène avec talent étant sans doute un des attraits majeurs de cet ouvrage conçu sous l’impulsion de Jack Dumont, l’ex-Monsieur Commu- nication de la Ville de Besançon, et 100%autofinancé par la publi- cité (en bonne partie institution- nelle et en provenance de collec- tivités). Le résultat est séduisant. Côté images, on y voit notamment en ouverture un Jean-Louis Fous- seret yeux fermés en train d’en- lacer et d’embrasser un buste de Marianne. Le magazine fait ensui- te place à une galerie de portraits de Bisontins en vue (installés ou d’adoption), du chef Thierry Marx à l’industriel Thierry Bisiaux en passant par le chercheur astro- nome Jean-Marc Petit. “Ce maga- zine est une aide complémentai- re aux visiteurs et aux Bisontins qui veulent découvrir, plus que le patrimoine de notre ville, nos hommes, nos femmes et nos com- merces” note Jean-FrançoisGirard, président de l’office du tourisme et des congrès de Besançon. “La vraie richesse de Besançon, c’est sans doute son âme, sa chaleur humaine” ajoute Jack Dumont. Le magazine B ! peut sans doute à son échelle contribuer à ce que les Bisontins s’approprient plus encore la richesse de leur ville. ■

D oubs Tourisme, le comité départemen- tal du tourisme, vient de publier ses derniers chiffres-clés 2017. Avec plus de 5 200 emplois en moyenne annuelle, jusqu’à 6 700 en sai- son estivale, et près de 2 000 structures, le tourisme contri- bue pour une part importante au développement économique du Doubs et représente jusqu’à 3 % de l’emploi global en hau- te saison. “Les touristes dépen- sent 239 millions d’euros par an, dont 107 millions sur la sai- son hivernale et 132 millions durant la saison estivale. Au total, le tourisme génère 540 mil- lions d’euros de retombées” précise Doubs Tourisme. Le

se, “les pays les plus proches géographiquement du Doubs constituent nos principaux mar- chés émetteurs : Suisse, Alle- magne, Belgique” ajoute le C.D.T. Dans le top 25 des sites les plus visités en 2016, la Citadelle de Besançon truste toujours la pre- mière place avec 270 000 visi- teurs, suivie par le Dino-Zoo à Charbonnières-les-Sapins (124 000) et la cathédrale Saint- Jean de Besançon (113 300). La Saline royale d’Arc-et-Senans pointe à la 4 ème place avec 100 000 visiteurs devant le musée Courbet à Ornans (51 600) et le musée de l’Aven- ture Peugeot à Sochaux (51 000 visiteurs). ■

total annuel de nuitées touris- tiques dans le Doubs est esti- mé à environ 8 millions, dont un tiers en hébergement mar- chand. La dépense moyenne quotidienne d’un touriste est estimée à 36,55 euros et jus- qu’à 46 euros en hiver contre 30 euros en été. Concernant l’origine des tou- ristes français et étrangers qui viennent séjourner dans le Doubs, Paris est le premier département d’origine pour les nuitées touristiques dans le Doubs. Les nuitées des tou- ristes en provenance d’Ile-de- France représentent plus de 22 % du total. La Côte-d’Or, le Bas-Rhin, le Rhône et le Nord figurent au top 5. Sans surpri-

Jean- François Girard, président de l’office du tourisme et des congrès de Besançon.

La cathédrale Saint-Jean de Besançon est le troisième site le plus visité du Doubs.

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