La Presse Bisontine 189 - Juillet-Août 2017

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BESANÇON

La Presse Bisontine n° 189 - Juillet - août 2017

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L ’ h u m e u r

ENVIRONNEMENT La poubelle grise au régime En ville aussi, on se met à composter Près de 10 000 logements sont desservis et 39 % des foyers participent au compostage collectif en ville sur le territoire du Sybert.

E n quittant le Parti socia- liste, le maire en a profi- té pour refaire sa garde- robe. La cravate rouge si souvent portée est rangée au placard, remplacée par une de couleur bleu azur entrevue lors de la venue du Premier ministre puis au lendemain des élections, jour de l’annonce de son départ du P.-S. Le costume tom- J.-L.F. : cravate et porte-monnaie

la majorité munici- pale, le Parti socialiste pourrait demander des

tégration paysagère en site protégé freinent dorénavant l’implantation de ces chalets. Dans certains quartiers, leur utilisation est moins fréquente en raison des contraintes horaires et logis- tiques : “Descendre son seau de com- post dans la cage d’escalier n’est pas encore naturel.” À la campagne bien sûr, c’est plus évi- dent. Le Sybert, qui propose aussi régu- lièrement des ventes de composteurs individuels à tarif réduit, estime que 80 % des jardins du territoire sont équi- pés avec plus de 7 000 tonnes de déchets détournées par an. “Les habitants qui ont acquis ces composts ont vu leur fac- ture diminuer de 30 à 50 %” , conclut Claudine Caulet. n S.G. comptes au maire démission- naire qui a signé un C.D.D. jus- qu’en 2020. Si Jean-Louis Fous- seret réglait t régulièrement ses cotisations d’élu au Parti (10 euros par mois puis 400 euros à partir de 2014), elles n’étaient pas à la hauteur du montant voté en assemblée générale du parti (1 200 euros). La facture va être envoyée. Si le même cal- cul devait être fait avec les autres élus En Marche ex-P.-S., ce sont près de 30 000 euros qui pour- raient être réclamés. Après la cravate, c’est de porte-monnaie qu’il faudra changer ! l

“V os plants de tomates sont superbes !” “Je suis partie trois jours et quand je suis revenue, ils avaient tous poussé.” Ces discussions banales autour d’un jardin, par une fin d’après-midi ensoleillée de juin, nous feraient presque oublier que l’on se trouve en pleine zone urbaine. La fresque réalisée par des enfants du quartier et les immeubles en arrière-plan nous renvoient toute- fois à la ville. Ce qui n’empêche pas ces habitants de Planoise de jardiner

et… de composter. Car là est le secret de leur rendement (avis aux jardiniers amateurs !). Quatre composteurs sont installés au pied de leur immeuble, rue de Reims, avec le concours du Sybert. “Il y a long- temps que je ne supportais plus de jeter mes légumes à la poubelle. C’est un ges- te antinaturel” , explique Anne-Marie Pourcelot, convaincue de la première heure. Quand d’autres habitants étaient plutôt sceptiques comme Christian Belorgey. Et pourtant, il fait aujour-

d’hui partie des 25 utilisateurs régu- liers. Le compostage collectif rentre peu à peu dans les mœurs. Plus de 300 sites sont concernés avec presque 10 000 logements desservis sur le territoire du Sybert (Grand Besançon,Val Saint- Vitois et Loue-Lison). “Nous recevons 25 demandes d’immeubles par an et certains le font aussi sans notre aide” , indique Claudine Caulet, vice-prési- dente de la C.A.G.B. en charge de la valorisation des bio-déchets au Sybert.

be. Pas les masques. Si un groupe politique “En Marche” devrait se créer au conseil municipal au sein de

Un accompagnement est en fait pro- posé aux locataires par le biais d’un prestataire, Trivial Compost, “pour qu’ils deviennent autonomes dans l’uti- lisation du compost.” “On estime que 350 tonnes de déchets sont détournées par an par ce biais” , poursuit Claudi- ne Caulet. Depuis 2013, on a aussi pu voir appa- raître sur Besançon douze chalets de compostage. “Ils s’ouvrent à tous les habitants du quartier sur des tanches horaires et en présence d’un gardien.” 53 tonnes de déchets sont ainsi détour- nées, avec de fortes sollicitations notam- ment en centre-ville. Certains de ces chalets étant surbookés. Le quartier Battant, notamment, attend avec impa- tience le sien, mais des difficultés d’in- ‘

Des référents dans chaque immeuble, appelés guides composteurs, sont désignés. Il y en a entre 500 et 600 aujourd’hui.

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