La Presse Bisontine 186 - Avril 2017

LE PORTRAIT

43 La Presse Bisontine n° 186 - Avril 2017

CORCONDRAY

Découverte

Stéphanie Andrieux livre les secrets du cake design

L e Parc des Princes, la Reine des Neiges, Spider-Man… L’illusion est parfaite, mais il s’agit bel et bien de gâteaux confectionnés et sculptés à la main par Stéphanie Andrieux, “cake designeuse” à Corcon- dray, petit village à côté de Saint-Vit. Encore plus surprenant : tout se mange, à condition d’aimer le sucre, puisque la décoration de ces gâteaux est modelée en pâte à sucre. Cet art culinaire, oublié en France depuis plusieurs siècles mais très en vogue chez nos voisins outre-Atlantique, commence à revenir urbi et orbi dans l’Hexagone depuis cinq ans. À la croisée de la pein- ture, de la sculpture et du modelage, le cake design et son éventail de techniques permettent toutes les audaces, de l’effet matelassé aux infinies nuances de cou- leurs, pour peu qu’on ait l’esprit créatif et de la patience. Et aussi une bonne louche de passion, puisque Stéphanie Andrieux baigne dans le milieu de la pâtisserie depuis toute petite. “J’ai tou- jours fait des gâteaux avec ma maman, et mon frère est boulanger. Mais c’est sur- tout pour mes enfants que je me suis lan- cée dans le cake design : à chaque anni- décoration modelée en pâte à sucre. Voyage dans l’univers magique du cake design. Stéphanie Andrieux confectionne des gâteaux plus stupéfiants les uns que les autres, grâce à une

versaire, c’est un nouveau défi pour moi. Plus je fai- sais de la pâtisserie, plus j’avais envie d’en faire mon métier” explique cette jeu- ne maman de 30 ans. Auparavant aide à domi- cile, puis fleuriste, c’est une reconversion totale et réussie pour la cake desi- gneuse qui a décroché en juillet 2016 son C.A.P. Pâtisserie. Depuis l’au- tomne, elle s’est immergée dans cet univers de sucre, de couleurs, et de longues heures derrière les four- neaux. Elle a créé sa socié- té “Péché à croquer” en sep- tembre dernier, et a installé son laboratoire à son domi- cile. Un investissement important pour la jeune femme, au regard des contraintes de cet art culi-

“C’est un travail minutieux, de patience, chaque détail compte.”

Quatre heures minimum de travail sont nécessaires.

naire et des normes sanitaires : four pro- fessionnel ventilé à six niveaux, robots dernier cri, plan de travail en inox, éva- cuation au sol, respect de la marche en avant… Si elle propose de la pâtisserie tradi- tionnelle et des plats traiteur apéritifs et brunch, son souhait est de développer le cake design. “C’est pour moi un grand moment de détente, je suis dans ma bul- le quand je fais mes gâteaux. Je souhai- te encore progresser, et je repars bientôt en formation.” Ses réalisations sont per- sonnalisables à l’infini, aucun défi ne lui fait peur. Un thème, un tour de main, de la créativité, et voilà de quoi émerveiller les plus petits et les plus grands : Dark Vador, les Minions, un ballon de football, une moto, un bustier… “Le biscuit doit se maintenir pour sup-

Bio express

versaires, en livraison au domicile de ses clients, ou à venir chercher à son domi- cile. La jeune femme ne se verse pour l’heure pas encore de salaire, mais son chiffre d’affaires est en progression. N’ayant pas de boutique, elle travaille uniquement sous commandes, deux à trois par semai- ne. Un marché de niche dans ce secteur où la concurrence est encore quasi-absen- te dans le Doubs. Ses créations ont en revanche un coût, au regard du temps passé et de la technique : à partir de six euros la tranche. Pour au final bien plus qu’un gâteau : un cadeau personnalisé. n C.G.

porter le poids de la pâte à sucre. Il est imbibé pour ne pas être trop sec, puis gar- ni d’une ganache, d’une crème au beurre ou encore d’une crème aux fruits. Il est ensuite lissé avec une ganache ou une crè- me au beurre pour éviter les imperfections, puis recouvert de pâte à sucre. Tous les décors sont ensuite réalisés à la main en pâte à sucre.” Et c’est bien là le travail le plus long. Quatre heures minimum, jus- qu’à 18 heures de labeur pour réaliser le Parc des Princes. “C’est un travail minu- tieux, de patience, chaque détail compte” insiste Stéphanie. Des gâteaux aussi beaux que bons. Elle confectionne ces œuvres d’art pour les baptêmes, mariages et anni-

l Originaire de Corcondray

30 ans

l

l Mariée, quatre enfants C.A.P. Pâtisserie décroché en juillet 2016 l Création de la société “Péché à croquer” le 1 er septembre 2016 l

Contact : Péché à croquer au 06 07 65 75 12

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