La Presse Bisontine 185 - Mars 2017

BESANÇON

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La Presse Bisontine n° 185 - Mars 2017

Industrie Le 27 avril 2015, l’U.I.M.M. Doubs signait avec les syndicats une nouvelle convention collective des industries métallurgiques, mécaniques, microtechniques et connexes du Doubs. Son application était conditionnée à la publication d’un arrêté d’extension (lui donnant un caractère obligatoire pour l’ensemble des entreprises, qu’elles soient adhérentes à l’U.I.M.M. Doubs ou non). C’est désormais chose faite : l’arrêté du 27 décembre 2016 portant extension, sous certaines réserves et exclusions, de la convention collective des industries métallurgiques, mécaniques et connexes du Doubs conclue le 27 avril 2015, a été publié Depuis le 29 janvier, celle-ci remplace la convention collective du 31 mai 1985. Elle est téléchargeable sur le site www.legifrance. gouv.fr EN BREF au J.O. du 28 janvier 2017.

FORMATION

De plus en plus nombreux à se lancer

Ces étudiants qui décident de créer leur entreprise Monter sa start-up tout en poursuivant ses études, c’est possible grâce au statut d’étudiant entrepreneur et l’accompagnement de P.E.P.I.T.E. Bourgogne Franche-Comté. La Bisontine Nadia Skandrani a pu ainsi développer un dispositif de conservation de greffons de cornée.

Inscrit dans la C.O.M.U.E., le P.E.P.I.T.E. B.F.C. s’appuie sur de nombreux partenaires en région : finan- ceurs, accompagnateurs de la création, collectivités locales… Ici, lors de la remise des prix aux lauréats régio- naux du concours P.E.P.I.T.E.-Tremplin pour entreprendre (photo P.E.P.I.T.E. B.F.C.).

D octeur en biotechnolo- gie, la jeune femme a intégré l’incubateur de Dijon en novembre 2015 et a postulé cette année à ce sta- tut. L’innovation qu’elle propo- se, elle l’a développée au labo- ratoire de nano-médecine de l’Université de Franche-Comté avec le professeur Tijani Ghar- di, et devrait avoir bien des retombées. “En France, un peu plus de 10 000 cornées sont prélevées par an et plus de la moitié sont éliminées à cause de non-confor- mité” , précise-t-elle. C’est dire toute l’importance que pourrait avoir une meilleure traçabilité et conservation des greffons à la fois pour le corps médical et les patients. “Nous avons conçu

sueaegis”, est aujourd’hui en recherche de fonds pour réali- ser un protocole clinique com- plet. “D’ici 2018, nous devrions avoir les premiers résultats cli- niques.” Pour l’aider dans ses démarches, Nadia Skandrani peut compter sur les outils et ressources du P.E.P.I.T.E. Bourgogne-Franche- Comté. Il est l’une des 29 struc- tures existantes en France, ins- taurées depuis 2014 par le ministère de l’Enseignement supérieur pour favoriser l’es- prit d’entreprendre. Nadia participe régulièrement à leurs ateliers co-working avec d’autres étudiants entrepre- neurs sur des sujets variés : communication, financement… “Cela permet de rompre l’isole-

gatoire au diplôme d’étudiant entrepreneur (D2E). “Il permet un double accompagnement par un référent externe et un ensei- gnant dans le cadre de sa for- mation, avec possibilité d’amé- nager au besoin son parcours d’étude à l’image d’un sportif de haut niveau” , note Fabienne Badet, chef de projet au P.E.P.I.T.E. B.F.C. Reste, comme eux, à faire preu- ve d’endurance. n

un système connecté, géolocali- sé et clos qui va assurer toute la chaîne, du prélèvement jusqu’à la greffe.” Développé sous for- me de kit avec une chambre uni- taire, la cornée y restera dis- posée faisant l’objet de mesures régulières par des capteurs, qui assureront aussi le comptage des cellules vivantes. Des tâches réalisées jusqu’ici par des opé- rateurs dans les banques de greffons avec un facteur d’er- reurs plus élevé. Mais au-delà de l’aspect médical, les non- conformités ont également un coût : “De l’ordre de 8 millions par an.” L’intérêt est donc double. Après avoir développé des pro- totypes et les avoir testés sur des cornées d’origine animale, sa jeune société, baptisée “Tis-

ment et d’avoir d’autres regards sur son projet.” Et cela séduit.Tandis qu’en 2016, ils étaient 17 à obtenir le sta- tut d’étudiant entrepreneur en région, cette année, ils étaient 28 lors de la première session de recrutement et une vingtai- ne d’autres sur la deuxième ses- sion. Ouvert à tous les étudiants (en priorité aux moins de 28 ans), avec au minimum un bacca- lauréat, ce statut est accordé pour un an avec inscription obli-

S.G.

Contacts : Fabienne Badet ou Pascale Brenet, coordinatrice régionale sur contact@pepite-bfc.fr ou au 03 63 08 26 44. Candidature en ligne : https://etudiant-entrepreneur.beta.gouv.fr/

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