La Presse Bisontine 183 - Janvier 2017

LE GRAND BESANÇON 30

La Presse Bisontine n° 183 - Janvier 2017

EN BREF

CHALEZEULE

De nouveaux emplois grâce au circuit court

Le Grand Besançon est à la recherche de jeunes pousses agricoles Ouverte en 2014, la pépinière maraîchère de Chalezeule a déjà permis à l’un de ses anciens occupants de s’installer. Un nouvel appel à candidatures est lancé avec trois places disponibles.

Musique L’Ensemble Cristofori présente sa nouvelle série de concerts dans le cadre de la série Trésors de Musique de Chambre. C’est entre Tsarisme et Stalinisme que les 3 premiers mois de l’année 2017 vont vivre au rythme des chefs-d’œuvre des plus grands compositeurs russes comme Tchaïkovsky ou Chostakovitch à l’occasion du centenaire de la révolution de 1917. Concerts programmés les 13, 14 et 15 janvier, 10, 11 et 12 février, et 17, 18 et 19 mars à l’hôtel Alviset de Besançon (angle de la rue des Martelots et rue Péclet). Rens. au 03 81 83 48 91. Banque de France La Banque de France s’engage auprès des très petites entreprises et lance les Correspondants T.P.E. Ces correspondants ont pour mission d’accompagner les T.P.E. dans leur développement, d’analyser la nature de leurs besoins et de les orienter vers les organismes compétents pour répondre au mieux à leur situation. Pour les joindre, un numéro unique : 0800 08 32 08 (service et appel gratuits).

I ci, on évalue sa production maraî- chère pendant un à trois ans, tout en étant accompagné. C’est un peu un test grandeur nature pour les nou- veaux entrepreneurs. “Démarrer tout seul aujourd’hui est compliqué” , recon- naît Jérôme Maire, fils d’agriculteur entré dans cette pépinière il y a tout jus- te un an. Avec ce dispositif, il a trouvé un appui indispensable à son installation. Titu- laire d’une formation en maraîchage bio et en plantes aromatiques et médici- nales, il a un temps travaillé en tant qu’ouvrier agricole et aspirait à créer sa propre structure. “J’ai déjà les terres maraîchères et le savoir-faire” , restait à développer ses contacts et tout ce qui attrait à la gestion d’entreprise. Sur place, Jérôme bêche, sème, récolte et vend en direct au sein du magasin “Graines de maraîchers”, ouvert chaque vendredi de 10 heures à 19 heures Il tra- vaille aussi à la mise en place de son marché.Àmi-chemin entre Besançon et

Dijon, il pourrait à terme inonder les deux agglomérations. Yves André est lui aussi passé par là, avant son installation à Grosbois. Il por- te avec deux autres collaborateurs le G.A.E.C. des champs libres. Resté deux ans dans cette pépinière, “il vend aujour- d’hui beaucoup sur l’agglomération bison- tine, avec un important volume de pro- duction” , d’après Cécile Piganiol, du service environnement du Grand Besançon.

Le Grand Besançon est l’une des premières collectivités territoriales à porter ce type de pépinière maraîchère. La plupart étant développée au sein même des exploitations agricoles (photo E. Eme).

L’exemple du G.A.E.C. des Champs Libres à Grosbois.

Deux autres filles sortiront aussi de la pépinière en fin d’année, sans projet d’ins- tallation dans l’immédiat, même si des négociations sont déjà engagées pour l’une sur un terrain à Besançon. Ce qui libérera deux places en maraîchage diversifié pour janvier 2017. Une pla- ce en permaculture est aus- si disponible depuis cet

automne. “C’est une forme de maraîchage très intensive. On cultive dix fois moins de surfaces qu’en maraîchage classique et on travaille entièrement à la main.” 1,5 hectare de terrains irrigués (7 500m 2 pour la permaculture) et 1 000 m 2 de tunnels sont mis à disposition, ainsi que des équipements partagés moyennant une participation aux charges. Soute- nus par Coopilote qui leur fournit un numéro S.I.R.E.T. pour commencer leur activité et par la Chambre d’agricultu-

re pour leur installation une fois sortis, les futurs maraîchers partagent aussi le site avec les Jardins de Cocagne qui leur font profiter de leurs techniques. La première année, le Grand Besançon avait reçu 18 candidatures, avec des pro- fils variés. “Il n’y a pas de limite d’âge, et en fonction de l’expérience, pas forcé- ment de diplômes nécessaires, même si nous recherchons un niveau 4 agricole en général” , précise Cécile Piganiol. n S.G.

THISE

Fermeture et nouveaux horaires pour 16 sites Déchetterie fermée, il faut s’adapter

La fermeture jusqu’à mai de la déchetterie des Andiers à Thise oblige particuliers et professionnels à pousser jusqu’à Marchaux, Pirey ou aux Tilleroyes. De nouveaux horaires arrivent au 1 er janvier.

D epuis le 6 novembre, la grille verte de la déchetterie du Sybert dans la zone des Andiers à Thise est close. Elle le sera jusqu’à mai prochain. Des particuliers venus déposer leurs branchages ou autres objets inertes voire des professionnels se sont cassé les dents. Forcément, certains ont grogné. “Un agent est resté pour expliquer les possibilités dans les autres déchetteries proches. Nous avons par exemple ren- forcé le personnel à la déchette- rie de Pirey et ouvert du lundi au samedi celle de Marchaux, de 9 heures à 12 heures et de 13 heures à 16 heures” témoigne Sylvain Ducret, vice-président au Sybert en charge des déchet- teries. Dans l’est de Besançon, des maires de petites communes ont remonté leurs craintes quant au développement éventuel de décharges sauvages. “Pour le moment, nous ne constatons pas plus de dépôts sauvages. Si nous devions en constater, alors nous prendrons des mesures” indique l’élu.

Si l’espace de Thise-Les Andiers est fermé au public, c’est pour une mise en conformité néces- saire. Souvent, les voitures sont engoncées. Des files d’attente se retrouvent bien avant la déchetterie lors des périodes de pointe. D’importants travaux de terrassement ont débuté pour offrir une meilleure fluidité. Le Sybert en profite pour modi- fier les heures d’accès de toutes ses déchetteries ainsi que les plages horaires de certains sites. Depuis le 1 er septembre 2013, un contrôle d’accès en déchet- terie est en place. Ce dispositif

La déchetterie des Andiers à Besançon- Thise fermée jusqu’à début mai.

a permis de mesu- rer la fréquentation et d’avoir un retour fiable sur les habi- tudes des usagers qui, comme on pou- vait s’y attendre, sont très présents le samedi mais peu en fin de journée l’hiver. Les grandes déchetteries gagne- ront une heure de plus l’été. La plage horaire de ferme-

“Pas plus de dépôts sauvages.”

ture lemidi sera réduite (12 h 20 à 13 h 30). En revanche, il y aura davantage de changements dans les plus petites unités qui ne seront plus ouvertes un jour sur deux mais par demi-journées, et accessibles le samedi. “Ce n’est pas une économie pour le Sybert mais une volonté d’être plus efficace. Le budget des

le printemps. C’est à ce moment que le Sybert et les élus de l’est bisontin pourront constater ou non les conséquences de la fer- meture des Andiers… n E.Ch.

déchetteries est de 6 millions d’euros par an, soit le tiers du budget du Sybert qui est 18 mil- lions” témoigne l’élu. Les 16 sites (2 de moins qu’au- paravant car Roulans et Bou- clans ont quitté le Sybert) sont devenus un service public. “C’est à la fois de l’environnemental et du social. Elles emploient 32

équivalents temps plein avec 15 agents Sybert et 17 prestataires : Emmaus,T.R.I., Intermed” pour- suit Sylvain Ducret. En sommeil durant l’hiver, ces espaces vont se réveiller avec

Localisation des déchetteries est disponible sur www.sybert.fr

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